CERET de Toros le 30ème anniversaire (épisode 1)
Vendredi 14 juillet 18h
6 toros de Miura et deux des Héritiers de Hubert Yonnet pour:
L.A. Gaspar "Paulita", Octavio Chacon et Pepe Moral
Lleno ou quasi, temps chaud avec du vent.
Les pensionnaires de Zahariche n’étaient pas venus en séjour de remise en forme aux bains du Boulou. Venus pour en découdre et vendre chèrement leur peau, ils ont trouvé face à eux deux guerriers prêts à relever le défi : Paulita et Chacon.
C’est du moins le sentiment que nous avions après la sortie des deux premiers locataires de Lora del Rio. La suite fut malheureusement d’un tout autre acabit. En effet, sorti en 4ème, Listonero (01/2012) portait des attributs frontaux très douteux quant à Verrugo (02/2012) sorti lui en 5ème position avec les même trophées que son compagnon d’écurie se verra récompensé du mouchoir vert après une rébellion cacophonique d’un public chauffé à blanc depuis le toro précédent. Remplacé par un sobrero de Yonnet qui, arrêté sèchement aux planches par un péon « indélicat » se cassera le piton gauche et sera remplacé par un frère de camade. Le sixième Miura (sorti en 8ème position, vous suivez toujours ?) aura lui aussi des problèmes de pitons !
Après les pitons, les piétons :
Paulita, un mélange d’artiste-guerrier fut à la hauteur de ces deux adversaires malgré une perte de maîtrise à la fin de sa deuxième faena. Il tua plutôt bien et salua au premier.
Chacon, guerrier au premier avec plus d’adaptation que de dominio (avis et salut) a trouvé face à lui un second adversaire avec une longue charge sur les deux côtés lui permettant de briller (malgré une lidia faite à l’envers) et de mettre en valeur ce bon toro de Yonnet. Une grande épée engagée au deuxième essai lui permettra de couper la seule oreille de l’après-midi.
Et Pépe Moral me direz vous ? Moral, vous avez dit Moral ? Comment dire, avec son premier qui était le moins compliqué du lot, il a reculé… Le Toro attaque et Pépe le perd…le moral. Avec son second, bis repetita le tout conclu par deux « sorties a matar » sous les sifflets.
Début en demi-teinte du trentième anniversaire de l’ADAC, dû essentiellement à une présentation indigne des toros dans ce lieu qui se veut être le défenseur du toro intègre.
Patrick. S