RISCLE. DIMANCHE 6 AOÛT
11H. NSP
Belle assistance. Nuages.
4 erales du Lartet intéressants, supérieurs le 2 et le 3, plus compliqué et plus lourd le dernier, le 1 sans malice.
El RAFI était resté à Nîmes, il passa à côté de ses deux adversaires, pas de sitio, un copier-coller sur le suivant, le Lartet mettait la tête, une épée transperçante. 1 oreille!!!
Manuel MARTIN tire le bras, séries sur les deux bords, pèse sur la bête. Une épée foudroyante. 1 oreille (pourquoi pas deux?). Au dernier, bien reçu de cape, genou ployé, bien croisé sur des naturelles. Une lame au 3/4. Un descabello. Un avis. Vuelta pour le salmantin.
La présidence frileuse n'attribuant pas de second trophée à M.MARTIN. Les oreilles se suivent et n'ont pas le même poids. Dommage pour le jeune espagnol, lésé.
Gilbert LAMARQUE
18H. NOVILLADA
6 Marquis d'Albaserreda (Gerena-Seville). Sang J.P. Domecq à dominante Veragua et Tulio Vazquez (sang Pedrajas). Ce mélange des deux sangs à part égale donnant les Albaserrada actuels. Bien faits, au port de tête superbe, bien armés, ils firent illusion à leur sortie. Hélas, ils se dégonflèrent tels des ballons de baudruche. Faibles, manquant de bravoure, ils se défendirent par derrotes et hachazos tout au long de la tarde, les yeux fixés sur les bas roses.
Cristobal REYES, jeune andalou né à Jerez de le Frontera, élève de E.T. La Gallosina du Puerto de Santa Maria, dirigée par José Luis GALLOSO et protégé par le roquefortois Christian LAMOULIE, débutait con caballos dans les arènes riscloises de forme elliptique, ovale donc. L'amour du rugby n'y est ici pour rien, la Jeunesse Sportive Riscloise non plus.
Vous imaginez bien que devant 3/4 d'arènes sous un ciel gris accompagné d'un léger vent, nos trois toreros en herbe ont souffert. Il manquait du métier devant les pupilles à la devise "vert, incarnat et blanc".
David GARZON sans confiance, fut en échec à la mort : 8 coups de fer, 1 avis et silence. Après des piques déplorables, le madrilène ne put que constater la difficulté de subir des hachazos d'un animal sans la moindre charge. Silence.
Juan Carlos BENITEZ (Malaga) écouta deux silences, lui aussi. Un novillo vidé de son peu de jus et le suivant ressortant invalide d'une visite cavalière; il faillit s'écrouler avant le coup de grâce.
Cristobal REYES se montra le plus motivé avec un bicho intéressant aux varas, à la corne droite rivalisant avec un balai de cantonnier. Bajonazo après pinchazo. Avec le colorado qui fermait le défilé quasiment pas piqué, Cristobal nous gratifia de quelques naturelles. 1 entière de côté, 1 descabello.
Nous aimerions le revoir dans un autre contexte plus favorable.
Cuadra de caballos : Alain BONIJOL.
Le ciel toujours gris comme nos âmes.
Et pendant tout ce temps, Fabrice TORRITO, le mayoral mangeait son grand chapeau!
Nous, par contre, sous les tilleuls, nous fîmes honneur au thon-pipérade à la cuisson parfaite. Nous avons réservé pour 2018.
Gilbert LAMARQUE