LE HOUGA
Dimanche 22 avril 2018,
Oasis sur le sentier du Bas-Armagnac, le village du HOUGA tire son nom du gascon "Heugar", lieu planté de fougères.
Bâti sur une croupe, il fut un bourg fermé jusqu’à la démolition de la dernière porte en 1775. Riche en architecture religieuse et en architecture civile dont on retiendra un édifice qui authentifie ce village gascon : les arènes. Installées dans un amphithéâtre naturel, la piste rectangulaire aux angles abattus est adapatée aux courses landaises qui s’y pratiquent depuis la seconde moitié du XVIIIème siècle.
C’est dans cet écrin naturel que les reponsables et bénévoles de "la chance folgarienne" nous avaient concocté une tienta de deux vaches de Jean Louis DARRE (Astarac, origine Pedrajas/Guardiola) et deux becerros de Michel AGRUNA (origine Domecq/Jose CRUZ). Bien que différentes, les deux vaches de l’Astarac ont été intéressantes.
La première, tientée par Alberto LAMELAS, prend trois piques avec des mises en suerte "à l’endroit", de plus en plus loin du groupe équestre (cavalerie BONIJOL, piquero Gabin REHABI), fait preuve d’une grande alegria dans l’attaque, de fixité au peto et met la tête en bas. Par la suite à la muleta, malgré le fait qu’elle "reste courte" et qu’elle freine en fin de passe, elle charge avec noblesse, le mufle sur le sable et termine la bouche fermée.
La deuxième, en charge de Arevalo DE PABLOS, a plus été dans le type Pedrajas, plus réfléchie au cheval, avec des charges à mi-hauteur et courtes, se retournant très vite dans les chevilles du torero.
En second sur les deux pensionnaires du Cantaou, un novillero trémendiste, Manuel RODRIGUEZ qui mit le feu aux tendidos...Pour la petite histoire, il sera le sobresaliente du mano a mano aturin le 1er mai.
Pour ce qui est de la suite, la tienta des deux becerros, pas grand choses à retenir mis à part que ça a traîné en longueur entraînant un peu d’ennui sur les gradins…
Heureusement que nous sommes en Gascogne et que chez nous, tout fini par des agapes et mordiou, dans notre bonne Gascogne nous faisons honneur à notre bon roi Henry et diantre !, fichtre bleu !, que cette poule au pot fut bonne…morte couille…pour un peu nous y serions encore.
Sol, moscas, toros, vino y amigos !!! il est quelque fois difficile de partir.
A l’année prochaine…
Patrick SOUX