BILBAO ASTE NAGUSIA 4
VISTA ALEGRE
Dimanche 26 août. 9e et dernière de Corridas Generales. 1/3 d’arène. Azur et or.
6 Miura, le 6e comme sobrero et un autre de Salvador Domecq (5e bis), tous laissant flotter le danger… excepté le Domecq.
Octavio Chacón : ovation, oreille et palmas sur le second de J. Leal.
Pepe Moral : Palmas et vuelta.
Juan Leal : oreille, blessure.
L’Arlésien avait choisi de sortir son second Miura car le titulaire fut remplacé pour manque de force. Lors de son estocade engagée, il reçut une cornada dans la cuisse, deux trajectoires. Il ne revint pas de l’infirmerie.
O. Chacón débuta avec Arriero, 610 kg, aux charges courtes après 2 piques quelconques. Hachazos, Octave cède. Entière efficace.
Bis repetita. Après 2 puyas dont la première est à noter, Lanudo, 630 kg, se montra âpre, violentant la flanelle. Il garde la tête haute, balançant nombre d’ hachazos tout en se retournant avec fulgurance à chaque passe. Quasi entière en place. Pétition, Matías tergiverse et lâche le tissu mais l’arrastre a démarré obligeant le peon à aller cueillir le pavillon aux portes de la boucherie.
Pour conclure, Octavio entreprend le Miura, 1er sobrero de J. Leal, Torrijo, 614 kg. Du fil à retordre, à tel point qu’il renonce vite et se résout à prendre l’épée.
Dur, dur la première à Vista Alegre ! Entière, Octave respire, toujours excellent chef de lidia.
Pepe Moral s’applique, bon capote et belle mise en suerte au cheval. Après les 2 piques réglementaires, Pepe ne solutionne pas le problème rencontré. Entière.
Début par deux largas afaroladas de rodillas, quelques sifflets, séance au cheval, de nouveau les sifflets et changement. Pastoso de S. Domecq redonne le moral à Pepe ! Du Domecq, qu’elle aubaine ! ¡ Música ! Orgie de passes ¡ Ole ! Un bon estoc à la 3e tentative.
Ce Domecq tint la route.
Escogido fut changé en faveur d’Orejilla, prévu en 6e. Juan Leal campa au centre et débuta sa faena à genoux… simple bousculade. Il repart au taf, passes ou coups de torchon… Il se saisit de l’épée, s’engage, cornada, il est repris au sol. Garrot posé par Chacón et la cuadrilla. Oreille.
20h45, fin de feria.
Dans El Correo du vendredi 24, Barquerito se lamentait : "El toro de Bilbao tiene plomo en las alas."
J’écrivais après la San Isidro : "Et cessons aussi de promouvoir ce foutu toro de Madrid qui n’est plus qu’une fable, un mythe, une légende, sans pour cela lorgner vers celui de Nîmes, bien sûr."
Je m’associe et compatis.
Gilbert LAMARQUE