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Parentis, dimanche 05 août

Publié le par Cositas de toros

Parentis, dimanche 05 août

 

La matinale

 

 

11h sonnent, les clarines itou, le paseo démarre, nous avons même trouvé une belle place en barrera SVP et à l’ombre bien sûr.

L’ADA nous déclinait, cette année, cette matinale sous forme de fiesta campera avec deux novillos de Couto de Fornilhos pour Alejandro FERMIN et Jésus MEJIAS, la prime au vainqueur étant la troisième place dans le cartel de l’après-midi. Le choix étant fait par les spectateurs matinaux qui se voyaient offrir l’opportunité de donner leur avis sur la question au sortir du spectacle en déposant leur billet d’entrée dans l’une des deux urnes de leur choix. Très démocratique tout ceci Monsieur… (à la mode garlinoise).

Las, pour avoir un véritable choix, il aurait fallu qu’il y ait matière, hors matière devait avoir autre chose à faire, elle a manqué le rendez-vous. Non pas par la faute des organisateurs qui, à mon sens ont bien fait les choses, mais plutôt par le manque de novillos. En effet, entre le premier qui sort invalide et le second manso et sans options, les spectateurs ont eu le choix entre la peste et le choléra (si je puis me permettre).

En effet,

                                                Alejandro FERMIN,

a vu sortir des chiqueros un beau novillo qui s’est très vite révélé handicapé du train arrière (on peut dire handicapé pour des animaux ? ou il faut également parler de novillo à mobilité réduite). Cet animal avait du potentiel, partait avec alegria à la pique mais faute de pouvoir pousser n’a pu démontrer toute sa bravoure. Alejandro, malgré toute sa meilleure volonté (et il en a eu) ne pouvant  construire un trasteo  efficace a dû écourter sa faena.

 

                                                    Jésus MEJIAS,

quand à lui a compris que l’animal qui lui était opposé ne le servirait pas beaucoup. D’entrée difficile à fixer, il cherche les planches à la sortie de la première pique, malgré tout il en prend une deuxième sans conviction et repart au toril. Jesus essaye en vain de l’amener vers le centre sans résultat. Il part alors dans sa querencia sans plus de possibilités. Et comme il n’a pas été très adroit ou chanceux (c’est selon) à la mort, le novillo tombe après deux pinchazos, et nous, nous restons dubitatifs…

Difficile choix que celui des spectateurs. Mais, vox poluli, vox dei… Attendons quelques heures et nous saurons.

 

 

 

Parentis, dimanche 05 août
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L’après-midi

 

 

Au menu, 3 novillos de Couto de Fornilhos (Conde de la Corte y D. Atanasio Fernández)  les 1, 3 et 5, puis, 3 de Santa Teresa (D. Luis Gamero Cívico-D. Juan Guardiola Soto) les 2, 4 et 6.

 Apparemment ni le même propriétaire, ni le même élevage, ni le même sang. Le seul point commun est le même représentant en la personne de D. Pablo Hernandez Alonso (???). Si quelqu’un a des infos plus précises, je suis bien évidemment preneur.

La seule chose évidente est qu’il ne fallait pas arriver en retard.

Nous nous sommes donc installés à nos places respectives, bien à l’ombre confortablement assis sur un beau coussin lorsque mes voisins de gauche (deux messieurs d’un âge certain) se sont plaint d’être trop à l’étroit et se permettent de déranger l’organisateur qui passait en callejon !  Je me suis donc mis en mesure de démonter à ce monsieur que j’étais bien à ma place, lui me prétendant le contraire tout assis qu’il était sur la moitié de mon coussin. Ah, la mauvaise foi… Ce n’est pas forcement que féminin. Bref n’étant pas venu aux arènes pour faire faire quelque économie au régime général de retraite, je me suis mis en mouvement afin de la battre (la retraite) et suis allé me placer deux rangs au dessus. Je pensais naïvement que l’incident était clos, que nenni… Car, contre toute attente mon compañero du jour s’est fait un devoir de questionner mon ancien voisin qui était devenu le sien (ça va, vous suivez toujours) afin de savoir s’il s’était acquitté de la différence du prix de la place que j’avais bien voulu leur céder… Vous aurez compris que cette petite mésaventure nous aura fait l’après-midi. Et tout ça pourquoi ? Pour quitter sa place à la fin du deuxième toro estimant qu’il n’avait toujours pas assez de place !!!

Alors, je m’adresse à vous mesdames et messieurs responsables des HEPAD, je vous en prie, faites attention aux personne à qui vous distribuez des autorisations de sortie, un jour tout ça finira mal, je vous le dit…

Bien, faudrait peut être que je vous parle toro non ?

La novillada est sortie intéressante surtout grâce aux trois Couto supérieur le 1, mansote le 3, encasté le 5. Les Santa Teresa ont eux été relativement inexistants, mansos et faibles avec une prime au 4.

 

                                          Juan Carlos CARBALLO,

hérite du meilleur avec son premier. Un novillo encasté qui "demandait les papiers". Nativo  a trouvé face à lui un novillero motivé, un novillero qui sait ce qu’est lidier un toro, enfin (!!!) un novillero qui met la jambe et qui de plus a eu l’intelligence d’arrêter sa faena au bon moment sans en faire trop. Oreille demandée, accordée et largement méritée. Son second de Santa Teresa n'a   d'Artillero  que le nom, il fuit les capotes. Au premier tiers, il est tardo et sort seul de la deuxième puya. Parado aux bâtonnets, le tercio est compliqué et, sur la première série de muleta, il tombe sur un pecho et ne se relèvera pas obligeant le peon à le puntiller… (Silence)

 

                                               Carlos ARANDA,

prend le Couto en premier, novillo mansote, fuyant les appels des peones. Sévèrement et mal piqué dans l’épaule à trois reprises, il arrive parado à la muleta. Carlos fait les bordures et s’évertue à prolonger une faena inexistante (silence). Son second, le Santa Terasa sort des chiqueros avec vivacité répondant aux quites. Carlos l’attaque avec des véroniques gagnant le centre de la piste, on se prend à espérer. Aux piques, après avoir renversé la cavalerie au premier contact, nous avons frôlé la catastrophe

lorsque le novillo charge le monosabio le prenant par la ceinture (!!!). Par la suite le tercio s’est transformé en règlement de compte avec le piquero assassin qui continue à piquer après les clarines (où étaient les alguaciles ?) et le reprend une quatrième fois en sortant du ruedo. Il finit la sortie sous les huées de la foule. Malgré cela, le novillo arrive violent dans  la muleta trop tendre de Carlos qui restera une fois de plus sur le bord sans  jamais s’imposer. Avec une muleta plus autoritaire ? quien sabe ? Mise à mort « laborieuse », avis et nouveau silence.

 

                                                   Jesus MEJIAS,                                    

                                    le gagnant surprise de la matinale !

Son premier Couto sort  et répond aux cites, suite de véroniques avec media au centre. Il prend une bonne première pique en mettant les reins, il vient à la seconde avec alegria mais sort seul, la troisième itou. Jesus entame sa faena par le bas mais la suite est difficile, le novillo est violent distribuant des hachazos en veux tu en voilà et il ne sera jamais en mesure de résoudre ces problèmes. Le jeune homme est beaucoup trop tendre pour ce genre d’opposition, silence. Face à son second le Santa Teresa (copie conforme de ses deux frangins), qui ne prend que deux piques avec plus de violence que de bravoure, il entame sa faena de muleta montera vissée sur sa tête, façon ESPLA des grands jours, hélas, il ne suffit pas de, pour...(ça à la couleur, le goût, mais ce n'est pas...) il insiste pour tirer quelque chose de ce novillo qui est parado à droite et des demi charges à gauche. Très superficiel, il insiste encore et encore, le public fini par se lasser  et il en terminera avec une entière delantera suivi d’un avis et de trois descabellos. Silence.

Le passage dans ce ruedo du pays du Born est décidemment loin d’être un exercice de style. Et même si certains novillos nous paraissent être restés inédits, il n’en demeure pas moins vrai qu’une course qui donne de l’émotion, qui est entretenue avec du bétail qui bouge et qui est excessivement bien présenté et bien vous savez quoi, nous en redemandons.

 

Patrick SOUX

 

 

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Pas mal les nouveaux non? Qu'en pensez vous?

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