Synthèse feria dacquoise 2018
C’est à la fin du marché que l’on compte les sous disaient nos anciens.
C’est donc à la fin de la feria que l’on fait le point des bonnes et moins bonnes choses qui nous ont été proposées.
Côté toros :
Jours | Ganaderia | Comportement |
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Dimanche matin | GARCIA JIMENEZ | Du faible au très faible |
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Dimanche après-midi | SANTIAGO DOMECQ | Hétérogènes, manquent de race et de caste Faibles. |
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Lundi | PEDRAZA de YELTES | + ou - de caste, bravitos noblotes, deux toros intéressants |
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Mardi (solo de JB) | MONTALVO | Noble mais faible |
| LA QUINTA | Intéressant, encasté mais faible |
| PEDRAZA de YELTES | Race et caste |
| LA DEHESILLA | Inexistant… |
| VICTORINO MARTIN | Bon toro encasté que JB a réussi à faire humilier, toro noble
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| JANDILLA | toro noble mais vite éteint |
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Mercredi | ANA ROMERO | Décevants sur tous les plans |
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Mardi matin Eliminatoire NSP | LE LARTET | Lot très intéressant encasté et mobile |
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Mardi matin Finale NSP | GUADAIRA | Lot hétérogène, très faible |
Si je résume ce tableau en quelques mots, le lot qui ressort le plus "complet" est celui de Pedraza de Yeltes. Attention, il n’en reste pas moins vrai qu’il baisse de niveau tous les ans. A ce rythme là… Ensuite quelques toros intéressants notamment le Victorino de l’encerrona de Jean Baptiste et à un degré moindre, le la Quinta et le Jandilla, toujours du solo de JB.
La non surprise des Garcia Jimenez et Santiago Domecq et, chose importante que je note, la grosse déception des Ana Romero.
Pour les NSP, excellente tenue des erales du Lartet et grosse déception pour ceux de Guadaira qui ont un peu "plombé" la finale.
Côté toreros :
Indiscutablement le fait marquant de cette feria est l’encerrona de Juan Bautista. L’Arlésien a été sans conteste le sauveur de cette feria de part son investissement, son professionnalisme ainsi que son courage, sa volonté et son sens artistique. J’ai noté également la volonté et le pundonor de Sébastien CASTELLA et, à un degré moindre, la suite de la tournée d’adieu du Pirate. Les autres sont passés sin pena ni gloria.
Je donnerai une mention spéciale, sous forme de blâme à Gines MARIN que personnellement j’ai trouvé très pueblerino, haranguant sans cesse le public afin d’obtenir son soutien, souvent d’ailleurs au détriment de la qualité de son trasteo.
Vous aurez remarqué bien entendu que je ne parle pas de Lebrero et de son scandaleux indulto de pacotille, tout étant déjà expliqué dans ma reseña du jour.
Allez, un peu d’AGUR et RDV l’an prochain, ou pas… Quien sabe ?
Patrick SOUX