DIMANCHE DE PÂQUES A AIGNAN
Créée en 1967, finca La Calera, Gerena (Séville), la ganaderia de Lora Sangrán d’origine Villamarta fut remplacée par une autre origine issue de produits de Benítez Cubero.
Mais : les toros de Lora Sangrán… fond et sans race.
La présentation fut bonne pour ce type d’arènes, bon trapío, mais certains bovidés présentèrent des coiffures indignes.
Seul vainqueur de la tarde, le vent gênant dans le ruedo, les tissus frisant l’anarchie.
C’est devant un public frigorifié couvrant les 2/3 des tendidos que s’élança enfin à 17h21, "Puntillero", le premier wagon d’un train fantôme, décevant, cahotant. Il a manqué du charbon pour alimenter la chaudière !
Une fois n’est pas coutume, les commentaires seront brefs.
Domingo López Chaves :
palmas et salut au centre, fut un bon chef de lidia avec le sérieux et la technique qui le caractérisent.
Octavio Chacón :
oreille et silence après avis regrettait d’avoir pris un billet pour cette destination incertaine. La motivation était restée sur le quai.
Alberto Lamelas :
deux oreilles et silence après avis, motivé, sympathique mais brouillon et longuet sortit a hombros… généreusement.
Les "toros" de Joaquin Lora Sangrán trouvent leur bonheur dans le toro de rue ou le rejon. Surtout qu’ils y restent !
Quant à notre accueillante arène gersoise qui fait de gros efforts non récompensés, ne devrait-elle pas se tourner vers la confection d’une belle novillada ?
En matinée, quatre erales du Lartet, bien présentés dont deux donnant un jeu intéressant pour Álvaro Burdiel : silence et oreille et Solalito : un avis et oreille bis.
Belles Pâques pour les Bonnet : Jérôme en Arles, son novillo crédité de la vuelta et du prix du meilleur novillo et Paul à Aignan, recevant le trophée Occitanie 2018. C’est bien mieux que de ramasser des œufs, non ?
Bravo Le Lartet.
Gilbert LAMARQUE