HUESCA. 12 AOÛT. 18H30. TERCERA DE ABONO.
Feria de la Albahaca. Lleno, vent avec rafales.
Un air Marín
Six Sánchez Arjona (Domecq) plus un sobrero (1 bis) du même fer, de présentation, de trapío, d’armures et de comportement hétérogènes. Sortirent du lot pour leur meilleure attitude, les 2 et 5.
Cayetano (silence et silence).
Ginés Marín (salut avec pétition et deux oreilles).
Pablo Aguado ( salut et silence).
Gómez Pascual, banderillero de Cayetano, effectuant un quite à son torero tombé au sol, a reçu une grave cornada dans la cuisse gauche, évacué à l’infirmerie. Pablo Aguado y fit un bref passage pour une légère lésion au coude gauche, l’handicapant quelque peu pour la lidia de son second.
Ginés Marín
est sorti par la grande porte à 21h, ayant coupé les deux oreilles du quinto. Cet échantillon de 566 kg, le plus laid de l’encierro fut aussi le meilleur. L’Extremeño déroule sa faena devant les tendidos de sol acquis à sa cause. Quelques gestes à retenir, dans la profondeur au cours d’un travail superficiel malgré tout et pueblerino, conclu par quelques passes du mépris. Une entière foudroyante en place fait tomber les deux pavillons. L’arrastre est applaudi. C’est un vent « marin » qui souffla légèrement ; Éole, lui, fut plus violent. Auparavant, Ginés sécha aux aciers perdant certainement le bénéfice d’un trophée après une attaque de muleta de rodillas, terminée par quelques manoletinas. Il est incontestable que Marín eut le bonheur de toucher les meilleurs.
Cayetano
Aucune option avec le sobrero pour Cayetano ne trouvant pas le bon sitio, hésitant, gêné par le vent présent tout au long de la corrida. Il en est de même avec le cuarto, très haut. Le tissu est sans cesse accroché. Il loge une demie ladeada suivie d’un descabello.
Pablo Aguado
pêche par excès de confiance avec le 3 et est victime d’une voltereta à la suite de beaux détails "templés". Il ne s’engage pas à l’épée, demie et deux descabellos. Le vent redouble au dernier toro qui subit une vuelta de campana. Ce Sánchez Arjona est le seul à pousser sous le fer de l’unique puya que prirent chaque astado. Par la suite, sur la défensive, il ne plaît pas au Sévillan supportant péniblement l’avalanche d’hachazos dans une muleta malmenée. Le torero en termine dans un coso bruyant par un revers aux aciers.
Marín a hombros.
Anecdote : le train d’arrastre ne put avancer, problème d’un cheval, sembla-t’il. Dix minutes passèrent. Ô miracle ! My Toyota is fantastic ! (voir photos). Deux autres chevaux prirent la suite.
La jeunesse oscense* bruyante des tendidos de sol se tint bien pendant la lidia.
Oscense : Habitant de Huesca.
Gilbert LAMARQUE