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RISCLE. 03 AOÛT

Publié le par Cositas de toros

RISCLE. 03 AOÛT

11H. NSP

 

    Soleil sous les platanes bienfaiteurs pour un 1/3 d’arène.

 

4 Turquay de Manu et Jean-François du mas des Cavales à Eyguières, les 1, 2 et 3 dans le type Santa Coloma, bien présentés, nobles mais souvent sosos, les 1 et 2 faibles, le bon 3 mal exploité, le 4 fort compliqué.

 

                                                   Guillermo García

remplace Sergio Nunes. Ce jeune élève est vert, il torée de profil usant du pico à outrance. Il nous ennuie lors d’une faena interminable avec un eral de peu de transmission qui ne démarre qu’au toque, d’où des passes sans liaison. Entière en avant et traversante, descabellos, 2 avis, silence.

Son second bicho noble, plein d’alegria mérite l’actuación d’un novillero plus confirmé, non pas un pâle récitant. Résultat, García est en-dessous de ce bon élément un peu distrait mais qui s’ennuie dans la muleta du madrilène. Nous restons frustrés et il a le culot de s’octroyer une vuelta !

 

                                                        Nino Julián,

hormis les banderilles, me déçoit. Le petit nîmois garde sa muleta distante. Légèrement bousculé, il reste brouillon. Il occit l’animal d’une épée efficace, oreille de sympathie.

Il accueille le dernier par six belles véroniques sous les airs de Carmen (belle harmonie que ces Armagnacs d’Éauze!). Le Turquay ne lui fait aucun cadeau ; le Nino change de terrain mais cette corne droite pernicieuse l’amène jusqu’ à la voltereta. Avisé, l’eral l’attire aux planches, se retournant sèchement. Et c’est ici, aux tablas qu’après une entière de côté, le garçon essuie une cuisante déconfiture au descabello frisant le 3e avis.

 

Jolie novillada dans la présentation mais les erales manquaient de chispa, de mobilité.

Et nous avions mangé notre pain blanc ! Nous l’ignorions à cette heure.

 

RISCLE. 03 AOÛT
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 18 H. NOVILLADA

  

                                      La dure condition de ganadero

 

 

    Une tarde noire malgré un soleil généreux pour le ganadero du Lartet, Jérôme Bonnet. Sept novillos avec le 3 bis comme sobrero, bien présentés, le cinquième lourd, mais sans aucune race, "décastés". Le public curieux, venu plus nombreux (2/3 d’arène) que les années précédentes, s’en est allé sans courroux mais fortement déçu, compatissant. Chaque novillo prend une unique pique au pas, sans pousser, excepté le 2 qui reçoit une seconde ration après un batacazo.

 

                                                     Cristian Pérez

(avis, silence et silence) après une belle réception à la cape, visite le ruedo avec un Lartet violent qui n’est intéressé que par les tablas. Il ne quitte pas sa querencia. Le 4 se défend sous le peto et sort seul, sans aucune charge dans la muleta ; la faena est écourtée.

 

                                                   Héctor Gutiérrez

(silence et silence) hérite de l’auteur de la chute de la pièce montée, andarín, ne se fixant nullement. Ce coureur flirtant avec la barrière est victime d’une entière contraire concluant un trasteo furtif. Le quinto est faible mettant la cuadrilla à rude épreuve, coupant le terrain. Sentant le vent du boulet, Héctor abrège, le bicho restant inédit dans le drapelet. La mise à mort est fort longue.

 

                                                Diego San Román

(silence et silence) voit le 3 changé, ayant la patte avant droite déboîtée ; difficile à "puntiller", le novillero lui loge une ration de fer après quelques tergiversations interminables. Le sobrero est désordonné, auteur d’un chapelet d’hachazos, quelques tentatives à droite et l’astado décide de se rapprocher des tablas. Cette faena avortée se termine par une entière tombée dans un silence de cathédrale. Le 6 ne sauvera pas l’après-midi. Après piqûre de Tito Sandoval, l’élégant mexicain est en échec muleta en main. Le bicho, parado digère 3/4 d’acier, conclusion d’un défilé de mansos.

 

Un ganadero effondré, trois novilleros désemparés tout comme les cuadrillas. Seul Marco Leal sortit de l’ensemble des subalternes.

On ne tire pas sur une ambulance, sur un corbillard, non plus.

                                                                                                         

 

 Gilbert Lamarque

Reportage photos, Fred Martinez. Pour voir les images plein écran, cliquez sur la porte des arènes.
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