Overblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog

SOUSTONS. 04 AOÛT

Publié le par Cositas de toros

 

          Novillada des Fêtes. 18 h. « Noblesse oblige ».

 

  

    La coquette placita Henri-Canelas abritait à peine une demi-arène d’un public autochtone peu aficionado. Durant 2h30, les flonflons de la fête foraine, en stéréo, dominaient les débats. Éreintant.

 

 

Six novillos de Bruno Blohorn du mas du Carrelet à Arles d’origine Jandilla, correctement présentés  (quelques cornes légèrement abîmées, des trapíos divergents), nobles et "encastés" pour le Franco-mexicain El Galo, El Rafi sorti par la grande porte de Valencia en juillet et le Tarusate Yon Lamothe proche de ses terres, ici en Marensin.

Quand vous croisez la caste et la noblesse, le triomphe est à portée de main. C’est le cas pour El Rafi ; El Galo accroché, Yon Lamothe à la peine.

 

                                                            El Galo

(vuelta, avis et salut) a du mal à trouver le sitio. Le novillo noble est entrepris à droite mais sans peser. Andrés est dominé, quelques détails. Une entière légèrement tendida et une timide pétition sans effet, volette des tendidos « ombre ».

Le quatrième, un beau sujet, vient taper avec violence le burladero. Cabriole du Blohorn qui reprend sa course et au contact du peto, perd sa corne droite, sectionnée, qui gît sur le sable. Le sobrero de la même maison est plus fin, il ne prendra qu’une pique sans classe avant que El Galo n’invite son peon, Medhi Savalli, aux banderilles. Un peu faible, noble mais fade, sans cesse en mouvement, tout ceci ne présente que peu d’intérêt. Entière légèrement contraire après un pinchazo.

 

                                                         El Rafi

déroule un joli capote avec une élégance naturelle. Le novillo rencontre le cheval pour deux rencontres dont un picotazo. Toujours cette noblesse mais aussi une pointe de faiblesse. La faena n’est pas transcendante, quelques naturelles avant une lame passable et deux descabellos. Oreille généreuse.

Le quinto visite le callejón que quelques secondes, le temps de faire sentir à chacun que la compétition est terminée pour eux, les barrières sont trop hautes pour les franchir. Sauve qui peut !

Revenu en piste, le piquero l’attend d’étrier ferme pour un puyazo qui, parti de la raya se termine au centre. Voilà un bel "encasté" dont le Nîmois sait profiter à bonne distance, le bicho étalant sa classe, sa noblesse, excellent sur les deux cornes. Les séries s’enchaînent. Parfait. Sa tentative a recibir se transforme al encuentro. 3/4 de lame, deux descabellos, avis. Oreille du triomphe, arrastre applaudi.

 

                                                    Yon Lamothe

hérite d’un novillo plus léger qui prend deux piques. Il est bien banderillé par Mathieu Guillon et Manolito de los Reyes. Le Landais ne jugule pas la charge anarchique du Blohorn. Il subit une voltereta spectaculaire en équilibre instable sur le frontal. Rideau. Entière basse, salut aux tiers.

Le 6 pas très « figure de mode » est noble, baissant bien la tête. Mais Yon, lui, baisse les bras et n’exploite pas cette bonne charge. Des gestes de dépit, 3/4 d’acier, silence.

Garçon, il faut se ressaisir !

 

 El Rafi a hombros.

Cavalerie Heyral et présidence de Jacques Grué.

                                                                                                    

 

 Gilbert LAMARQUE

 

Reportage photos, Fred Martinez
Reportage photos, Fred Martinez
Reportage photos, Fred Martinez
Reportage photos, Fred Martinez
Reportage photos, Fred Martinez
Reportage photos, Fred Martinez
Reportage photos, Fred Martinez
Reportage photos, Fred Martinez
Reportage photos, Fred Martinez
Reportage photos, Fred Martinez
Reportage photos, Fred Martinez
Reportage photos, Fred Martinez
Reportage photos, Fred Martinez
Reportage photos, Fred Martinez
Reportage photos, Fred Martinez
Reportage photos, Fred Martinez
Reportage photos, Fred Martinez
Reportage photos, Fred Martinez
Reportage photos, Fred Martinez
Reportage photos, Fred Martinez

Reportage photos, Fred Martinez

Commenter cet article
C
el rafi peut etre la promesse d un grand ...........
Répondre