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VOL AU DESSUS D’UN NID DE BARBARES

Publié le par Cositas de toros

Saint-Sever, 11 novembre.

40 ans de la Peña Jeune Afición et dernière journée de la XXXVe Semaine Taurine et Culturelle.

 

     La vieille cité gasconne a vibré tout au long de la semaine pour achever ses festivités par une journée de toros.

Double motivation pour venir claquer des dents à Morlanne, sur les tendidos des arènes Henri-Capdeville : les Coquillas bien sûr, et Francisco Montero, novillero atypique de 27 ans.

Les gradins désespérément abandonnés, le ciel grand responsable, le vent soufflant, les températures dégringolant et la nuit précoce.

Mention spéciale aux services techniques, la piste excellente.

 

10h30… et un 1/4 d’heure plus tard. Fiesta campera.

    Quatre novillos de

                                              Juan Sánchez Fabrès,

                                                                                     de belle présentation, intéressant tout au long de la matinée.

 

Difficile de passer en premier, car si l’un des Coquillas méritait d’être honoré d’une vuelta posthume ce fut bien le tambour major qui s’accorda avec

                                                Andrès Palacios.

Noble, se livrant beaucoup plus à la muleta qu’à la cape, il avait au préalable bien poussé sous une première pique, sortant seul de la seconde. Voilà une faena qui gagne en qualité au fil des minutes. Les naturelles et derechazos de bonne facture s’enchaînent jusqu’à la mort du bicho, bouche cousue. Entière, deux descabellos, deux oreilles de fiesta campera. Arrastre applaudi.

 

Le second cornu nous dévoile sa faiblesse après deux piques où il fut plus violent que brave, sortant seul. Peu de charge, il n’humilie pas et la faena d’

                                                  Antonio Nazaré

reste fade. 3/4 de lame en place, oreille.

 

Le troisième est plus haut, jette les pattes en avant. Batacazo subi au second assaut par Laurent Langlois qui s’extirpe de dessous le cheval légèrement commotionné, plus deux autres varas reçues avec plus de brutalité, signe de peu de bravoure. Quelques belles naturelles de

                                                    Thomas Dufau

mais faena retenue. Quasi entière, deux oreilles… vuelta au Coquilla…

 

Nous devons la conclusion à

                                              Miguel Àngel Pacheco

qui hérite, lui, du vilain petit canard. Pas grand-chose à se mettre sous les molaires. Bagarreur sous le canasson, cornes exploratrices sous la flanelle, il cherche le plaquage aux chevilles, la meilleure façon d’éviter le carton jaune ou rouge. Malgré une tauromachie rapprochée, rien n’y fait. Entière contraire et deux oreilles malgré tout.

 

 

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16h. Novillada.

 

 

    Quatre novillos du cousin

                                        Javier Sánchez Arjona,

                                                                                   mais n’atteignant pas la qualité matinale.

La présentation est d’un bon niveau, le fond n’est pas au diapason ne permettant qu’un jeu restreint.

Deux écoles nous sont proposées cette après-midi, l’école de la rue et celle du salon. Ne voyez-là rien de péjoratif.

 

                                              Francisco Montero,

sous un jour plus clément, aurait attiré la foule. Cosas de tiempo.

Annoncé fort justement comme le « coup de tonnerre », c’est la foudre qu’il prit lors de sa première prestation. Courageux, volontaire mais mal dégrossi, il alterne le bon et le plus aléatoire. Des passes sur le fil du rasoir, des largas de rodillas, tout un attirail… le novillo repart des deux piques prises sans classe et ne permet que des suites de deux passes consécutives, doblones et autres. Beaucoup d’erreurs qui se traduisent par autant d’accrochages avec une voltereta de catégorie des plus spectaculaires, beaucoup de rouge sur l’habit blanc. Tout ceci se termine sans grande classe de la part des protagonistes. Entière en s’engageant, le puntillero à la peine. Montero entame une vuelta, ça passe.

Portagayola pour accueillir le troisième Coquilla prenant deux piques avec violence sans grande qualité. Francisco nous assène cette tauromachie fruste mais généreuse. Il banderille par trois fois, pas si mal. Et se succèdent des passes de tous styles, du bon qui porte, du beaucoup plus tourmenté qui n’améliore pas la « classe » du bicho. La faena s’éternise et le Chiclanero en termine par manoletinas avec… sa cape de paseo. Tremendiste au possible, le garçon n’en est pas moins sympathique. Il tue toujours aidé de cette cape. Entière de côté, si peu, avis, deux oreilles, la seconde bien généreuse.

 

De la classe et de l’académisme,

 

                                                 Alejandro Mora

est bien le neveu de son oncle. Il reçoit le negro avec goût par véroniques et la demie. Deux piques sans classe. Le neveu se montre à son avantage, le sitio, les belles séries débordant de délicatesse, l’élégance mais parfois un peu de distance.

Et les grues au-dessus de nos têtes… le V de la victoire.

Hélas, aux aciers, les trophées s’envolèrent rejoindre les volatiles migrateurs. Salut.

Le dernier, cabeceando comme les trois autres, sans grande bravoure, de peu de charge, conclue banalement la tarde. Alejandro est à la peine, à la peine aussi l’épée en main, deux avis, silence.

 

Une mention spéciale au piquero Laurent Langlois qui piqua matin et soir.

Triomphateur, Francisco Montero.

Sobresaliente, Juan Antonio Pérez Pinto, un fantôme.

Présidence, Olivier Martin.

 

… Le vol des grues, le ciel anthracite, la chasse des nuages, la menace des eaux, et le miracle d’une journée où la pluie épargna la plaza !

Le châtiment céleste n’eut pas lieu.

Juan Sánchez Fabrès satisfait, tout comme le cousin Javier, à l’instant de quitter les tendidos, me prenant à témoin, « et cette pluie qui n’est jamais tombée ! »

Et oui, cher ganadero, ici au Cap de Gascogne, nous n’avons pas la prétention de « dresser » vos toros, par contre nous interdisons aux éléments de se déchaîner sur nos pauvres têtes de pécheurs.

Le peuple barbare protégé des colères du ciel. Qui l’eut cru ?

… Jouir de ce qui s’offre.

                                                                                      Gilbert Lamarque

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C
joli titre pour une journee agreable de fin de saison comme j ai pu lire
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C
Bonjour et merci Christian. A dimanche à Rion, le couvert est assuré !
P
Bonjour, Comme d'habitude de lire una "resena" de Monsieur LAMARQUE ou Monsieur SOUX c'est vraiment un régal ... j'apprends toujours quelque chose. Merci.
Répondre
C
Merci, Patricia. Nous, nous sommes fiers de nos lecteurs !