UNE HISTOIRE DE GRENOUILLE ?
Dans la publication du 09 avril 2019 « Cartels à venir » et plus précisément sur la journée taurine de Saint-Perdon, je concluais mon propos par :
« Pour cette journée commémorative la Peña renoue donc, pour la novillada concours, avec sa ligne directrice de départ, à savoir la variété des encastes dont certaines minoritaires. Il n’en reste pas moins vrai que cette journée sera un challenge important pour cette jeune organisation tant sur le plan du résultat technique que sur le plan du financier. Cette journée organisée intégralement hors de leurs terres originelles (!!!) représente un risque important dont toutes les retombées ont bien été, je n'en doute pas, appréciées à leurs justes valeurs.
L’ambition est un moteur…
Souhaitons-leur une belle réussite. »
Force est de constater que la réussite n’est restée qu’au stade des souhaits, et « L’ambition est un moteur » certes, à condition d’avoir ou de se donner les moyens de ses ambitions…
A la vue des résultats, les sentiments sont partagés. La volonté d’organiser cette commémoration ayant été actée, les responsables nous ont concocté une journée taurine bien équilibrée, collant parfaitement à l’histoire de la peña. Le résultat taurin, techniquement, a été une réussite. Hélas, lorsque l’on sort des sentiers battus, on s’expose à des désillusions qui parfois peuvent être importantes.
Mais que faut-il donc faire pour attirer les aficionados dans les arènes, en dehors des ferias ? La concurrence sur cette fin de semaine était trop importante, se pose évidemment la question de la pertinence du maintien de cet évènement.
Le monde est plein de gens qui ne sont pas plus sages :
Tout bourgeois veut bâtir comme les grands seigneurs,
Tout petit prince a des ambassadeurs
Tout marquis veut avoir des pages.
Je ne vous ferais pas l’affront de préciser à quelle fable correspond cette moralité, toute fois, elle mérite pour le moins réflexion, voir même introspection.
Patrick Soux