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LA CABANE EST TOMBÉE SUR LE CHIEN

Publié le par Cositas de toros

      Chère confinée, cher confiné.

 

Nous y voila.

Nous vivons une période inédite, angoissante sinon préoccupante où chaque jour bouleverse notre quotidien amenant son lot de directives, ordres et recommandations.

Aujourd’hui, toute notre vie, notre organisation sont perturbées, bouleversées.

Nous n’allons pas reprendre ici, les faits, les évènements ni les moyens et dispositions mis en place et surtout pas polémiquer, simplement aborder la situation liée au contexte et seulement dans le secteur qui nous est cher et qui nous réunit, le monde taurin.

Chaque acteur du mundillo est plongé dans l’incertitude, chaque torero, chaque impresa, chaque ganadero.

Les cartels, les ferias, les capeas… sont annulés ou reportés parfois à des dates qui semblent encore discutables voire incertaines. Nous n’en ferons pas la liste, les divers sites taurins s’en chargent.

Tous les toreros (matadors, novilleros, apprentis), tous bien préparés durant l’intersaison, voient, à plus ou moins court terme, leurs efforts et sacrifices anéantis en ce début de temporada.

Nous pensons en particulier, aux plus jeunes, les novilleros en piquée ou non piquée, qui découvrent pour certains leurs débuts remis à plus tard, un contrat à Madrid, un premier habit de lumières…

Aujourd’hui, les éventuelles solutions n’existent pas, les jours sont à prendre comme ils viennent, avec philosophie, facile à dire, hélas.

La santé publique est en danger, des personnes meurent, nous ne l’oublions pas. Nous ne pouvons pas faire preuve d’égoïsme et pleurer sur notre sort d’aficionado.

Mais je garde une sincère pensée pour tous les ganaderos dont beaucoup d’entre-eux vivent sur le fil du rasoir. Quid des toros, novillos, erales non "lidiés" ?

La perte des ventes de leur bétail apportera en plus un surcoût de dépenses alimentaires et de frais vétérinaires.

Voici la véritable solitude du ganadero qui survient dans ces temps hostiles. L’impact peut être autrement sérieux.

« Si l’homme a deux oreilles et une bouche, c’est pour écouter deux fois plus qu’il ne parle » affirmait Confucius… en théorie seulement car aujourd’hui nous parlons plus à tord et à travers que nous n’écoutons.

Enfin, tout ceci pour dire que en dehors des oreilles et de la bouche, nous avons aussi un cœur. Il faudra le démontrer lorsque l’état de guerre sera levé, et nous, aficionados, nous nous ruerons au campo, soutenir nos ganaderos en organisant, chères peñas et clubs taurins, de belles journées. N’oublions pas que pour nombre d’entre-eux, nos visites ont aussi une valeur économique.

Sortons de l’Enfer, lieu si "déplaisant" et vivement de nouveaux jours heureux !

 

PS. De mon canapé, je vous invite à lire, écrire, écouter de la musique, à trouver un nouveau rythme. C’est le moment de vous lancer dans de nouveaux hobbies et de réapprendre les bienfaits de la patience et de la réflexion.

Cultivons la patience !

 

                                                                       Gilbert Lamarque

 

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C
en esperant que cela dure le moins possible
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