ADIEU L’AMI
Sur le plateau du "20 heures", France 2, vendredi 17 juillet.
Interview du Premier ministre Jean Castex par Laurent Delahousse.
Une épreuve que de regarder les infos sur cette chaîne, L. Delahousse amoindrissant ma douleur.
« … provincial et fier de l’être... »
Fin de l’entretien, dernière question malicieuse.
L.D. « Il n’y aura pas de fêtes taurines cette année, vous êtes un fan de tauromachie, cette tradition que vous aimez mais pas aimée des écologistes.»
J.C. « Je suis né à Vic Fezensac, ville taurine et si on ne va pas à la corrida et si on n’aime pas le rugby, vous êtes proscrits. Ça fait partie de l’histoire et de la culture. Ceci dit, cela fait bien longtemps que je ne suis pas allé à une corrida. »
Sujet interdit, les aficionados auront apprécié.
Tout est dit, l’homme du Sud a bien enfilé le costume du haut fonctionnaire passé par Sciences Po et l’ENA. Le "fan" respectable a pris ses distances.
Que nos amis gersois ne glorifient pas l’énarque issu de la "droite sociale". Son discours sera de bois comme l’épée factice.
Par contre, nos amis du Gers ont le droit de l’avoir pour ami bien que toute la famille, générations confondues ait quitté le pays pour les Pyrénées Occidentales et Atlantiques… maison de famille vendue… un ami absent, parti, excusé.
Quant à ceux qui se félicitent après l’annonce du nouveau gouvernement de l’arrivée de Bachelot, Dupond-Moretti, Darrieussecq et Castex, pensant trouver des alliés pour la corrida, qu’ils ne rêvent pas, la politique engendre un autre discours.
Tous ne se nomment pas Jean Glavany ou Henri Emmanuelli !
Le "monde d’après" sera bien le "monde d’avant".
Gilbert Lamarque
INFO
PROMESSES TENUES ?
À la mi-juin, on apprenait qu’une subvention d’un montant total de 222 000 euros avait été promise à la Fédération de la Course landaise suite à une réunion avec la préfète des Landes et cette même Fédération. Un plan d’action avait été élaboré mais les besoins pour couvrir les charges alimentaires et les frais vétérinaires de mars à septembre se montaient selon l’estimation à 500 000 euros.
Le vendredi 17 juillet, le Conseil départemental des Landes et le Conseil régional devaient être amenés à voter une subvention de 152 000 euros par le premier et 70 000 euros par le second.
Vous avez bien lu, il n’est ici, pas fait mention des ganaderias de bravos.
Mais ce vote a dégagé un fonds spécial de 412 000 euros pour venir en aide aux éleveurs de vaches … et de toros.
Ah, la bonne heure !
Ces éleveurs sont au nombre de 16 dans les Landes et de 5 dans les Pyrénées Atlantiques.
La Région Nouvelle Aquitaine a décidé de survenir à hauteur de 66 258 euros à ce fonds spécial lors de cette commission permanente du vendredi 17 juillet. Ce chiffre correspond à 12, 5 % de ce plan de solidarité complémentaire. Le département des Landes y participera à hauteur de 30 %. L’état et les intercommunalités concernées devraient aussi y abonder.
« … devraient aussi... » toujours inquiétant… En souhaitant également que le département voisin des Pyrénées Atlantiques participe et que les aides soient alors versées rapidement !
Gilbert Lamarque