Espartinas Acte II
Plus de 300 personnes se sont rassemblées et ont crié « Liberté ». Un acte simple souligné par la tentative de la police locale d’Espartinas de retirer la banderole : « La tauromachie est la culture » comme dans les rues de Séville lors de la grande marche taurine tenue en juin dernier. Hier, on pouvait déjà constater un certain abandon des arènes avec des fenêtres cassées et des marques de vandalisme sur les murs.
La manifestation surveillée par un drone, était dirigée par Juan Antonio Ruiz "Espartaco" accompagné d’Andrés Roca Rey, Pablo Aguado, Pepe Moral, Victor Puerto, Javier et Borja Jiménez, Tomás Campuzano… ainsi que les leaders du Parti Populaire de Séville, avec Virginia Pérez, Beltrán Pérez et Rafael Belmonte, de nombreux membres des cuadrillas, des novilleros, l’empresa des arènes de Séville, Ramón Valencia, José María Garzón et des aficionados. Certains toreros ont justifié leurs absences à cause de la fermeture du périmètre de leurs communes.
Ramón Valencia plaisantant : « La seule bonne chose de l’attitude de M. Colado, est d’avoir mobilisé les aficionados et la ville d’Espartinas. »
Le Péruvien A. Roca Rey qui vit dans la ville voisine de Gerena, dénonçait : « Parfois les politiciens sont confus et croient qu’ils ont le droit de faire ce qu’ils veulent. Ils gouvernent pour un peuple et ne peuvent pas modifier les choses selon leurs souhaits. »
Le porte-parole du Parti Populaire à la mairie de Séville, Beltrán Pérez, a reconnu : « La liberté de s’exprimer et la liberté de développer une activité culturelle comme la corrida. Il faut défendre le pain, le salaire, le travail et la vocation de dizaines de milliers de personnes qui vivent et travaillent pour le monde taurin. Des personnes sans emploi et que personne n’aide. »
À suivre
Gilbert Lamarque