Et vive la liberté !
Lu dans Le Progrès (Lyon), le 09/02/21.
Sandrine Runel se défend : « La corrida est une passion familiale ».
Interrogée sur le plateau de BFM Lyon sur la corrida, Sandrine Runel, adjointe aux Affaires sociales au Conseil municipal de la ville de Lyon, n’a pas caché son attrait, hérité de sa famille, pour cette forme de spectacle fortement controversée. Cette annonce n’a pas échappé à la Fédération des Luttes pour l’Abolition des Corridas qui a réagi.
Le 4 février dernier, sur le plateau de BFM Lyon, Sandrine Runel était donc interrogée sur sa passion pour la corrida et son engagement politique auprès des écologistes. « Ce n’est pas un problème. C’est une passion familiale et on parle très peu des sujets personnels. J’ai eu l’occasion d’échanger avec certains camarades animalistes et il n’y a pas de tabou là-dessus », a répondu l’adjointe socialiste.
Cette annonce n’ayant pas échappé à la FLAC, celle-ci a aussitôt réagi, affirmant que « la Fédération interpellera la Fédération socialiste du Rhône » sur ce sujet, lors des futures élections régionales où Najat Vallaud-Belkacem, qui bénéficie du soutien de l’adjointe, sera probablement la tête de liste de la gauche à la région.
Ce n’est pas la première fois que Sandrine Runel s’illustre sur son désaccord avec les écologistes concernant la cause animale. Déjà au moment des campagnes municipales, quand elle était tête de liste pour la Gauche unie face à Grégory Doucet (nouveau maire EELV de Lyon), elle défendait la présence des animaux dans le zoo du Parc de la Tête-d’Or, « où le bien être des animaux est respecté » et mettait en avant la gratuité pour les familles de cet équipement public.
Sandrine Runel droit dans ses escarpins, montrant courage et faisant fi du chantage à venir.
Souhaitons que cette élue traverse la tempête prochaine sans prendre l’eau. Ne se sentira-t’elle pas isolée ?
La liberté de jouir de ses passions, la liberté de vivre en paix tout simplement.
Le doigt du rédempteur toujours pointé vers les minorités dérangeantes s’abstenant de racheter nos fautes. Quelles fautes ?
La FLAC, une flaque boueuse… Que le diable l’assèche !
Et je vous dispense des 24 "commentaires" qui suivent, tous autant abjects les uns que les autres.
La lâcheté reine, la bassesse sa cousine.
Gilbert Lamarque