Breves
MEA CULPA
Suite à l’article "José, Juan… los de Miura", j’ai commis une grosse bévue. En effet, j’ai affirmé que Javier Castaño était après Joselito « le sixième en solitaire de l’histoire ». Il n’en est rien. Il y eut avant lui, le 25 août 2001 à Bilbao, Juan José Padilla. Nombreux étaient ceux qui pensaient, à l’époque, que ce n’était que pure folie, vu son état et les cornadas successives qu’il reçut à cette époque.
Fidèle à l’Aste Nagusia, je n’étais pas présent ce jour-là. Ceci n’est pas une excuse. J’ai complètement occulté l’évènement.
Pour sortir la tête haute, je dirai que Javier Castaño a été l’unique torero qui réalisa cet exploit… en France et qu’il est donc le septième !
Merci à Campos y Ruedos d’avoir bousculé mes certitudes et remis en lumière, hélas, mon amnésie.
IGNORANCE
Ici, ce n’est pas de l’amnésie, mais de l’ignorance. Je ne savais pas qu’il existait un collectif Landes anti corrida ! Ce collectif avec le Crac Europe, a soutenu la Fondation Brigitte Bardot qui a organisé « une action de sensibilisation du public dans divers quartiers de la ville de Bayonne, à propos de la corrida », samedi 6 mars, entre 12h30 et 16h.
Cette opération intervient deux semaines après la décision du Conseil municipal de Bayonne de proposer la gratuité des corridas aux moins de 8 ans et des novilladas pour les moins de 15 ans. Les manifestants envisageaient de se réunir devant les arènes de Lachepaillet à 15h30. Ils ont eu bien raison car ces 14 pauvres misérables qui faisaient le poireau, ont eu leurs aises, il n’y a pas un chat en cette saison dans ce quartier résidentiel.
Trop froid pour promener en bord d’océan, la galerie commerciale d’Ametzondo fermée pour cause de pandémie… alors, que faire : une petite manif.
Pendant ce temps-là, cinq camions transformés en "sound systems" éructaient de la techno à plein volume, partis depuis la place de la République à Saint-Esprit, suivis par des dizaines de grappes de "teufeurs". Ce samedi, ils réveillèrent les quais de bord de Nive et le centre-ville, le bruyant cortège ne passant pas inaperçu. L’Aviron, lui, faisait profil bas devant Lyon à Jean-Dauger pour une nouvelle défaite, peu de moyens, peu de production. Le LOU mangea l’agneau basque.
Et les anti ? Qui ?
Gilbert Lamarque