La note baisse
Les étrennes de Simon, encore. (suite du feuilleton, Cositas des 6, 11 janvier et du 25 février).
Par communiqué, le conseiller municipal communiste d’opposition Vincent Bouget, pour le groupe Nîmes citoyenne à gauche, se félicite que les indemnités versées par la ville de Nîmes à la société de Simon Casas en raison de l’annulation des spectacles en 2020 liée au coronavirus, dans le cadre de la délégation des spectacles taurins dans les arènes nîmoises, soient revues à la baisse.
« Lors du conseil municipal du 19 décembre 2020, une délibération portant sur les conséquences financières consécutives à la crise sanitaire a été soumise au vote de notre assemblée concernant la délégation de service public "tauromachie". Notre groupe a voté contre cette délibération en raison de l’absence de communication des justificatifs pour un montant de 201 587, 54 € correspondant selon l’énoncé de la délibération à la prise en charge des frais fixes supportés par le délégataire pour la période du 1er janvier au 30 juin 2020, la Feria de Pentecôte ayant été annulée », entame le communiqué de l’élu communiste.
« Attentifs à l’utilisation de l’argent public, nous avions demandé avant la réunion du conseil municipal, toute la transparence sur le montant de cette indemnité et ses justificatifs. Notre demande est restée sans réponse. Nous avons réitéré ce besoin d’informations en séance du conseil municipal lors de l’intervention formulée par Sylvette Fayet. Après insistance, il nous a été proposé par la voix de l’adjoint délégué de consulter les documents justificatifs fournis par le délégataire », explique Vincent Bouget.
Après consultation et remarques et interrogations sur les justificatifs, le groupe Nîmes citoyenne à gauche fait savoir que la ville de Nîmes a réajusté le montant de l’indemnisation. « Il est maintenant de 123 980, 13 € », dixit la mairie dans un courrier adressé à Sylvette Fayet. « Nous restons vigilants sur l’utilisation des deniers publics et des suites qui seront données à cette affaire entendant jouer pleinement notre rôle dans l’intérêt collectif. »
77 607 €, une paille.
Après la lame du Crac Europe « soupçonnant que l’aide vise, en réalité, à compenser le déficit structurel de la société SCP », une deuxième lame est essuyée par Simon Casas de la part du groupe communiste de la municipalité nîmoise. À quand la troisième ? On rase gratis… enfin, pas pour tous.
Gilbert Lamarque