Overblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog

On ouvre...

Publié le par Cositas de toros

            en Andalousie.

 

P. Aguago et R. Serna. Image d'archive, Raúl Doblado

 

         Pablo Aguado et Rafa Serna, les toreros sévillans, s’affronteront le 13 mars dans la petite ville d’Ubrique (Cadix) sur la route des villages blancs. C’est dans cette cité que se tiendront les deux célébrations de la "Tournée de reconstruction" qui n’avaient pu avoir lieu et reportées en raison des conditions sanitaires.

Ils combattront le samedi 13 mars, les toros du fer de Jandilla. Le dimanche 14, Diego Urdiales et David de Miranda affronteront l’élevage de Nuñez del Cuvillo.

Ces deux corridas auraient dû se dérouler les 31 octobre et 1er novembre 2020.

 

   

     Avec ces deux dernières courses, le monde taurin achèvera donc, sa première "Tournée de reconstruction". Une tournée composée de 21 festivités diffusées en direct et exclusivement sur la chaîne Movistar+Toros, dont l’objectif est de créer un fonds économique destiné à récupérer les festivités dans les arènes de troisième et quatrième catégories et à promouvoir les novilladas.

     Dans cette ville de la Sierra de Cadix, véritable capitale de la maroquinerie vouée aux maisons de luxe – Cartier, Chanel, Dior, etc – les toreros présents sauront-ils tannés la peau de leurs adversaires, leur faire la peau honorablement en bons artisans qu’ils sont ?

Et n’allez pas croire qu’à Ubrique, on y traite les peaux de toros, non, c’est plus exotique. La réputation de l’artisanat de la petite cité s’est construite grâce aux peaux comme l’autruche, le crocodile, le python et même les raies, le saumon ou le requin.

     Nous nous sommes éloignés des belles robes, capas blancas, coloradas, tostadas, negras, castañas, salineras, berrendas, sardas… et toutes leurs variantes, ensabanado, jabonero, melocotón, azabache, … et leurs particularités, alunarado, chorreado, salpicado… riche vocabulaire pour autant de robes.

 

Colorado
Salpicado

 

                                                           Gilbert Lamarque

Commenter cet article