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Vic 2021. à l'unisson des Armagnacs

Publié le par Cositas de toros

 

 

        Pas de fausses notes pour "Cantador", pas de couacs sous la muleta de Noe Gómez del Pilar.

        Octavio Chacón, un octave en dessous, Alberto Lamelas, laryngite aiguë.

 

Photos Frédéric Martinez

 

            Né en novembre 2015, ce pensionnaire de Don José Escolar Gil avait tout pour plaire : un pur Albasarreda, cárdeno aux armures affûtées, mobile, vif. Il eut le bon goût de conclure la fête transposant la partition à merveille.

 

      Gómez del Pilar, en bon chef d’orchestre, se plaça face à "Cantador". Le Madrilène semblait bien fragile. Il fut sobre à la cape et après 3 piques où le bicho mit les reins sur la première, le rendez-vous était pris, et ils ne se quittèrent plus… pour le pire dites-vous ? Non, pour le meilleur et notre bonheur ! Gómez del Pilar l’amena sur le chemin de la confiance avec beaucoup de lenteur, les derechazos s’enchaînèrent, la musique s’invita, la muleta arrachée, silence… la musique repartit, les naturelles de qualité se multiplièrent et les Olé prirent d’assaut les tendidos.

     Mais tout à une fin et "Cantador" s’avisa. Il est temps de se quitter, une entière jusqu’à la garde. Du palco, jaillit deux mouchoirs blanc, un mouchoir violet. Deux oreilles et vuelta au toro.

     La musique n’était pas la même avec son premier, "Sentido" le bien nommé, un toro qu’il fallait toréer. Quelques passes de la main droite mais beaucoup d’hésitation en reculant. Avis et silence.

 

   

       Octavio Chacón ne trouva pas le bonheur avec ses opposants. Le premier, tête haute, tout en demi-charges, un chouïa assassin. Le second lui permit quelques derechazos en fin de faena que Octavio a occis d’une entière hasta la bola. Avis, silence (bis).

 

   

         Alberto Lamelas en échec devant "Cantinero". Faena longue, sans liaison, sifflets.

     "Manchero", "brindé" à El Fundi, se montra intéressant, un client sérieux qui poussa la cavalerie jusqu’aux planches et qui domina son torero : c'était un toro de vuelta. Mise en place infinie à l’estoc, deux avis, salut.

 

     L’encierro d’Escolar Gil fit sensation par sa présentation, la robe typique et les armures astifinas et veletas. 17 piques prises dans l’ensemble avec générosité, le mufle au ras des chevilles comme les cousins victorinos, mobiles et manifestant une bonne agressivité. La course alla a mas, mention à "Manchero" et "Cantador" bien sûr.

Vuelta al ruedo pour Cantador

 

   

      Merci au Club Taurin Vicois qui a su braver le contexte sanitaire, récompensé par une belle chambrée pour un bilan malgré tout satisfaisant.

 

                                                                                 Gilbert Lamarque

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C
Vive les escolar !!!!!
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