LE COUP DE PIED DE L'ÂNE
Dans l’édition du lundi 12 septembre de Midi Libre , le billet de la cheffe d’agence en page 2, m’a fait frémir à sa lecture.
En effet, voilà une réflexion qui ne manque pas d’air.
À la veille de la Feria des Vendanges, elle témoigne des anti corridas qui, sur les réseaux tous les coups sont permis. Je cite : « des anti corridas renvoient aux visages des pros que mettre en avant la tradition pour la tauromachie n’est pas différent de la manière d’agir des adeptes de l’excision qui mutilent donc des fillettes, au nom de la tradition (et en réalité surtout de la religion) ». (!!) Où va-t’on ? Les hommes de main de Caron n’ont plus de limites, comme l’écrit Edith Lefranc, la cheffe d’agence : « une provocation (peut-être) qui place sur le même plan des femmes et des toros… Ses victimes dans le monde méritent mieux que ces bassesses ». Voilà qui est clair.
On pourrait leur répondre par des arguments sérieux et responsables face et de telles énormités, à une telle ignorance . Ce sera la fin des grands espaces uniques où vit le toro bravo. De grands espaces entretenus par ce même toro ,nous y mettrons des fermes du type "ferme aux mille vaches" : un élevage intensif et une hécatombe de toros à l’abattoir pour leur fin programmée mais hélas sans combattre, dans l’anonymat d’un couloir de la mort, mort cachée, honteuse, dégradante.
Mais que veut le député Caron ? La constitutionnalité de la corrida est pour l’heure, acquise ; nous allons vers un gâchis total, une absurdité.
Défendons notre afición, témoin de nos traditions dans un monde de plus en plus uniformisé.
Gilbert Lamarque