SOMPTUEUX
Rocio Romero Alvarez, l'alternative
La jeune novillera, infirmière et ancienne gymnaste, est torero par vocation : "Je sens que le toro m'a choisie." (voir Cositas du 29/10/21)
L'ancienne championne d'Andalousie et classée troisième d'Espagne pour qui la gym était devenue une échappatoire, va rentrer dans la fosse aux lions. La frustration est derrière elle, le chagrin aussi : ses collègues masculins qui partageaient le cartel, ont défilé de nouveau à Séville où la Maestranza la vit combattre en 2017 repartant avec trois oreilles. Depuis, il y a eu la pandémie et bien avant, la rupture avec son apoderado, Alberto García. Après février 2018, il y eut la fracture du péroné et six mois sans toros. Elle encaissa les coups plus acérés que la corne, les épreuves la renforcèrent.
Son nouvel apoderado, Oscar Fernández en qui elle a placé toute sa confiance, lui "offre" une alternative des plus somptueuses dans le cadre du Coso de los Llanos de Pozoblanco avec, au cartel les toros de Daniel Ruiz, comme parrain, José María Manzanares et comme témoin, Andrés Roca Rey.
La jeune torera prendra l'alternative sur ses terres cordouanes où elle naquit en 1998. Pour la première fois, elle croisa les toros en 2011 à Dos Torres, le village cordouan de ses grands parents. Et 2013, l'alternative, douze ans ont passé. Elle ne décrocha que deux contrats en 2022, la date de l'alternative en septembre lui permettra d'aiguiser ses griffes et d'affûter sa détermination.
Après Conchi Ríos en 2016, Rocio Romero en 2023. Suerte !
Gilbert Lamarque