MADELEINE, encore !
Pour être un peu plus complet sur la Feria de la Madeleine, notons que le Plumaçon a été quasiment plein durant ces quatre jours, "No hay billetes" du samedi et, lors de la novillada du matin de ce même jour, on releva une forte affluence ; un spectacle dit mineur au sommet.
La bonne santé, en France, de la tauromachie, se confirme.
Nous souhaitons à Dorian Canton, le Béarnais de triompher en terres basques mais non moins gasconnes, à Bayonne où Clemente sorti de l'hôpital montois lundi, lorgne vers les hauteurs de Lachepaillet où il doit combattre les toros de J.M. Criado le vendredi 28 juillet. Il défilera avec Enrique Colombo et Dorian Canton. Tous les trois crédités d'une oreille brillamment gagnée au Plumaçon.
La bonne santé de la tauromachie française va de pair avec les triomphes tricolores d'Adriano, trois oreilles, et El Rafi, deux oreilles à Chateaurenard ce week-end où ce dernier remplaçait Clemente.
Noublions pas les deux grandes portes de leur aîné Sébastien Castella le dernier week-end à La Linea de la Concepcion et Roquetas de Mar à l'autre bout de la péninsule.
Et souhaitons à la cité landaise d'Hagetmau, "Perle de la Chalosse" de remplir ses arènes les 29 et 30 juillet grâce à un joli cartel attractif : novillos de Montealto avec Solalito, García Pulido et Tristan Barroso.
Appelons de tous nos voeux, le succès pour nos jeunes compatriotes en y associant Andoni Verdejo devant les erales d'Alma Serena.
Dans le même temps, Roca Rey s'est rendu en avion, aujourd'hui mercredi 26 à Séville pour passer des tests radiologiques en raison de la blessure du genou (polytraumatisme) après les deux blessures subies à Santander aux arènes de Cuatro Caminos. Ses deux toros d'Antonio Bañuelos lui firent subir de multiples contusions au cou, au visage et au genou gauche (pronostic réservé). Les arènes de Cuatro Caminos furent le théâtre dramatique où le chemin de la grande porte se déroba au profit de celui de l'infirmerie.
Il arrive que les chemins de souffrance se croisent, se chevauchent et, figuras et plus humbes s'y retrouvent à défaut des paseos sur le sable des ruedos. N'est-ce pas, Clemente ?
Gilbert Lamarque