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Tibo Garcia / Saltillo y otro

Publié le par Cositas de toros

             Le vendredi 16 août, alors que Cristobal Reyes (voir Cositas du 20/08) triomphait et sortait a hombros de la plaza de Cenicientos, Tibo Garcia entendait deux silences, Sanchez Vara également. Les toros étaient du fer de Saltillo.

     N'oublions pas que Tibo présent à la Feria de la Crau, livra une faena réussie, se montrant déterminé, quatre séries droitières et une de naturelles ont montré la dimension de son toreo, le public oubliant qu'il affrontait un élevage des plus sérieux. Hélas, l'épée et le descabello le privèrent d'un trophée de poids au terme de la meilleure faena de l'après-midi, palmas.

     Le samedi 10 août à Socuellamos  (Ciudad Real), Tibo avait rendez-vous avec le fer de Murube, réalisant son premier paseo en Espagne et sortant a hombros coupant trois oreilles. Auteur de performances séduisantes mais mal concrétisées aux aciers à Ales devant les Yonnet puis à Saint-Martin- de -Crau et les Saltillo, (déjà vus précédemment). Tibo était, ce samedi, au cartel avec M.Á. Perera  (silence, oreille) et Emilio de Justo (palmas, deux oreilles, Tibo coupa l'oreille à son premier, puis deux, ouvrant ainsi la grande porte, s'engageant avec fermeté devant un Murube violent, les aciers lui sourire.

       Murube n'étant pas Saltillo mais Murube influença l'histoire de l'élevage brave au cours des 100 dernières années ; Santa Coloma, Parladé en sont les exemples. Aujourd'hui, l'encaste Murube-Urquijo est voué au rejon, mais Pepe Murube insiste et résiste. Ils sont plutôt dédiés aux toreros tels Juan Ortega, Pablo Aguado, M.Á. Perera, E. de Justo, figuras et futures. Les Murube n'ont certes pas la soseria de Garcigrande, des García Jiménez, la facilité de Luis Algarra, etc

     Tibo Garcia n'avait que deux contrats lorsque la temporada débuta, toutes les opportunités étant bonnes à saisir, des Murube entre deux Saltillo, pourquoi pas. Tibo en usa, à Socuellamos dans des arènes de 5 000 places lors des fêtes locales. Loin, très loin du poids de Las Ventas ou de Bilbao. On verra plus tard.

       ¡Enhorabuena! prenons rendez-vous dans une autre placita avec des toros plus urbains !

     "Nous ne percevons, pratiquement, que le passé, le présent pur étant l'insaisissable progrès du passé rongeant l'avenir".(c'est du Bergson...).

     ¡Suerte Tibo!

                                              Gilbert Lamarque

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