MADELEINE, cru 2017
Le moment est venu, après quelques jours nécessaires à la réflexion, de faire une synthèse de cette Madeleine taurine cru 2017.
Mercredi 19 juillet 18h : Faut avouer qu’en sortant de la feria cérétane, pour ce qui nous a été proposé ce jour, la différence n’est pas un fossé mais la faille de San Andréas !!! En effet ont défilé sur le sable du Plumaçon, six cabritas de JPD sans race, sans bravoure, sans moteur, en fait, sans rien…Enfin, je dis six, mais je ne parle pas des deux derniers que je n’ai pas vus, parti au 4ème refusant de me mouiller pour une telle daube. A retenir la bonne faena de Thomas DUFAU sur un toro au statut collaborateur. Il tue bien, deux oreilles.
Jeudi 20 juillet 11h : Novillada non piquée de Casanueva avec deux bons érales dont un très bon le troisième. Dorian CANTON, opposé au quatrième sera le "triomphateur" en coupant les deux oreilles, la prime au local ?
Jeudi 20 juillet 18h : Même topo que la veille (niveau toros) les hommes ont changés, le résultat, non. PONCE, le chouchou "plumaçonesque" a assuré le spectacle. TALAVANTE itou et Gines MARIN touchant le meilleur dernier a fait preuve de plus d’envie que ses ainés et coupe le seul trophée de la tarde.
Vendredi 21 juillet 18h : La corrida de la feria. Des toros de la Quinta qui ont fait preuve de plus de noblesse que de bravoure. Mis à part la grosse émotion ressentie au cours du vibrant hommage rendu à Ivan FANDIÑO, il faut retenir la grande faena de Juan BAUTISTA qui a été énorme ce jour à Mont de Marsan. Il a inventé un toro qui n’existait pas. C’est pourquoi si la queue est discutable, la vuelta n’est vraiment pas méritée, en d’autres mains ce toro se serait éteint après la deuxième série. Par contre le meilleur à été le cinquième (David MORA) qui lui, prend trois vraies piques et qui a eu une noblesse piquante à la muleta. Hélas MORA ne tue pas.
Samedi 22 juillet 18h et 22h et Dimanche 23 juillet 2017: Si vous suivez le blog, vous avez les infos, je ne reviendrai donc pas dessus.
En conclusion sur cette féria, 5 corridas, 1 novillada piquée et 1 NSP, soit 40 animaux 16 cabritas, 8 toros, 6 tueurs, 6 novillos inintéressants et trois bons érales (sur quatre). Pour ce qui est des piétons, je soulignerai la bonne faena de Tomas DUFAU, la technicité, la variété et l’art de Juan BAUTISTA, le courage des trois guerriers dominicaux et l’envie des novilleros.
Vous me direz, c’est peu ! Effectivement, c’est peu, cette Madeleine a été grise, triste, froide et humide…Comme le temps.
El Orense