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SAINT-PERDON. Novillada vespérale

Publié le par Cositas de toros

SAINT-PERDON. Novillada vespérale

7e édition du concours de ganaderias

 

     Il est 17h30, le paseo s’élance pour cette nouvelle novillada concours de ganaderias désormais devenue traditionnelle pour les organisateurs saint-perdonnais. Comme en matinée, une minute d’applaudissements est respectée en mémoire de Jean-Louis Courtade.

 

Bien que le cru 2019 soit un peu moins « goûtu » que son précédent, il permet à l’aficionado de se rendre compte de la diversité d’ "encastes"" avec le comportement et la présentation propres à chacun. Spectacle à pérenniser s’il en est.

 

Des corales, sont sortis par ordre d’ancienneté : Barcial (Vega-Villar), Aldeanueva (D. Juan Pedro Domecq y Díez), Flor de Jara (Santa Coloma / Buendia), Aurelio Hernando (Veragua), Astarac (Parladé / Gamero Civico) et Pincha (Gerardo Ortega / Marqués de Domecq).

 

                                               Juan Carlos Carballo

Exemplaire dans son rôle de chef de lidia tout au long de la tarde et ce, malgré qu’il n’ait pas été gâté par le sorteo.

 

                            "Graniceron" de Barcial, n°93, né en 02/2016.

A été tardo et manso au premier tiers pour trois rencontres dont il sort seul, désarçonnant le piquero en mode bouchon de champagne à la 3e. Court de charge à la muleta, il finit parado annulant tous les efforts de JCC. A retenir quelques naturelles aidées d’une faena terminée d’une entière trasera. Salut.

 

                       "Elegante" d’Aurelio Hernando, n°11, né en 01/2016.

Bien présenté, il nous gratifie d’une belle sortie permettant à Juan Carlos un capoteo élégant. Très discret sous le fer en deux rencontres où sonnent les étriers, il fait preuve d’une grande noblesse, fade, qui permet au torero de lui servir une faena allurée sur les deux rives manquant toutefois de transmission. L’épée contraire et droite sera hélas suivie d’une bordée de descabellos. Après avoir entendu l’avis, il salue aux planches.

 

                                                Diego San Román

 

                              "Ligon" d’Aldeanueva, n°19, né en 10/2015.

Applaudi à sa sortie pour son trapío, s’avère manso au premier tiers en deux rencontres dont il sort seul. Il refuse la troisième et oblige le picador à changer de terrain pour lui administrer enfin un puyazo. Après avoir mis à mal la cuadrilla à la pose des bâtonnets, il arrive violent au percale, déborde d’entrée le torero qui arrive à lui voler quelques muletazos. Un estoconazo lui permet de saluer.

 

                           "Trembleño" de l’Astarac, n°96, né en 04/2016.

Ne restera pas dans la mémoire collective, décevant qu’il a été, tant au niveau du trapío qu’à celui de la caste et de la force. Deux petites « piquettes » et puis s’en va vers la muleta en montrant des signes de faiblesse. Le trasteo de Diego, bien que volontaire et appliqué, ne pourra être ni lié, ni rythmé, de part la faiblesse de son opposant. Il allonge sa faena à l’extrême sans résultats, sauf celui d’ennuyer l’auditoire. Mise à mort version Bérézina, silence.

 

                                          Víctor Hernández

A été le plus chanceux au sorteo.

 

                           "Nevaïto" de Flor de Jara, n°60, né en 11/2015.

Ses belles et longues charges permettent à Víctor de faire montre de son élégance dans une série de véroniques "templées". Ses deux rencontres avec la cavalerie sont discrètes, il arrive au drapelet avec un minimum de force. Entamée par le bas en gagnant le centre, la faena débute en musique avec de beaux derechazos "templés". A la senestre, il se fait prendre sur une faute. Le novillo va a menos, la faena itou. Entière en deux temps, pétition, oreille.

 

                             "Sonámbulo" de Pincha, n°11, né en 11/2015.

Est sorti des chiqueros bien réveillé. Applaudi pour son trapío et sa belle présentation, il fait preuve de caste et de bravoure au cours des trois rencontres avec le groupe équestre (les deux dernières du centre), tête sous l’estribo, sans trop s’employer. A la muleta, le novillero lui sert un travail complet des deux mains, muleta basse, mais il manque toutefois d’autorité et de domination, si bien qu’en fin de faena, il le laissera partir aux tablas. Ce novillo aurait mérité mieux, et plus. Belle épée entière et engagée, pétition, oreille et grosse pétition de la seconde justement refusée par la présidence.

Víctor Hernández fait une vuelta fêtée en compagnie du ganadero et sort du Plumaçon a hombros.

 

 

"Sonámbulo" a été sans conteste le meilleur novillo de la tarde justement primé par la Peña La Muleta.

 

La présence sur les gradins du président de la commission taurine montoise a été remarquée. Si ma mémoire ne me fait pas défaut, en dix années de Saint-Perdon au Plumaçon, c’est la première fois qu’il honore cette novillada de sa présence.

¿Por que hoy?, esa es la pregunta.

 

Arènes du Plumaçon, 17h30, paseo une nouvelle fois à l’heure (bieeeeen) beau temps, température estivale.

Entrée habituelle.

Novillos des élevages sus cités pour :

Juan Carlos Carballo : Salut et salut après avis.

Diego San Román : Salut et silence.

Víctor Hernández : Oreille et oreille.

Cavalerie Bonijol, un peu secouée.

Président : Philippe Lalanne.

 

Patrick SOUX

 

PS: La plateforme Overblog n'ayant pas relayé le mail de parution cet article paru le vendredi 30 août, date de sa parution, c'est  avec quelques jours de retard que nous rectifions cette erreur et nous vous prions de bien vouloir nous excuser de cet incident complètement indépendant de notre volonté.

 

Avec l'aimable participation de Laurent bernede pour les dernIers clichés.
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SAINT-PERDON. Dimanche 25 août

Publié le par Cositas de toros

SAINT-PERDON. Dimanche 25 août

 

La matinale

 

 

     Dix ans, dix ans que les novilladas des fêtes de Saint-Perdon sont délocalisées au Plumaçon.

 

 

Journée de commémoration, mais également journée du souvenir, de l’émotion, suite à la disparition prématurée de Jean-Louis Courtade en ce début d’année, amoureux par-dessus tout des Contreras à la devise rose et verte de la finca Wellington.

La Peña La Muleta lui rend hommage avec un dépôt d’un bouquet en su sitio au Plumaçon, sitio dont il était le locataire depuis bon nombre d’années puis, par une minute d’applaudissements à la fin du paseo.

Au cours de ces dix années d’exil montois, l’élevage de Baltasar Ibán a fait, quatre années durant, le bonheur de l’organisation saint-perdonnaise et des aficionados. C’est donc tout naturellement qu’elle se devait d’être à l’honneur en ce jour.

 

C’est devant une assemblée malheureusement très confidentielle (mais où sont passés les aficionados a los toros ?) que sont sortis les quatre "Ibanes". Un lot à la hauteur de la réputation de cet élevage, d’un trapío respectable, des armures parfois commodes mais, mobiles, de la caste, de la race et aussi de la noblesse qu’il fallait aller chercher.

Face à eux, deux novilleros qui avaient beaucoup à prouver suite aux échecs respectifs de leurs dernières sorties.

 

                                                 Héctor Gutiérrez

se retrouve face à "Mejicano" (1) qui "remate" fort, beau capoteo terminé en reculant. Bonne première arrancada au premier rendez-vous avec la cavalerie, la seconde est moins intense. Début de faena harmonieux, des séries correctes des deux mains jusqu’au moment où il trébuche à la tête du novillo. Repris au sol, il repart au combat mais "Mejicano" s’est avisé, baisse de rythme et finit aux planches. Une demi-lame portée avec engagement et le novillo lutte avant de tomber. Petite pétition, oreillette gentillette.

"Barberito" (3) fait une bonne sortie et Héctor lui sert un capoteo plus dominateur. Face au piquero, il prend une première ration forte, puissante, il met les reins et renverse la pièce montée. Mis en place pour une seconde, il part avec alegria, hélas, elle sera vengeresse. "Barberito" arrive au drapelet avec beaucoup de poder, pressé qu’il est d’en découdre. Las, là où il aurait fallu de la domination, avancer la jambe, baisser la muleta et s’imposer, l’opposition piétonne a failli. Hormis quelques derechazos isolés, il n’y a pas grand-chose à retenir de son trasteo, allongé au-delà du raisonnable, qui finit en « torchonnade ». Entière delantera et silence.

 

                                                   Yon Lamothe,

"Santanero" (2) fait également une bonne sortie. Yon lui sert un capoteo pauvre au cours duquel il perd du terrain. Au premier tiers, la première rencontre est forte, il reste collé au cheval malgré une pique trasera et rectifiée. La seconde est moins intense, les étriers sonnent. Mathieu Guillon salut au deuxième tiers après deux belles poses dont une supérieure. Brindis à Romain Laborde et Yon entame de belle façon avec deux séries de naturelles toujours entachées par ses éternels trois petits pas de replacement qui empêchent de lier. A la dextre, le novillo proteste, accroche la muleta et rien ne va plus. Une épée entière en arrière et plate suivie d’une kyrielle de descabellos auront raison de "Santanero" après que le premier avis ait sonné. Silence.

Pour en terminer, un autre "Santanero" (4) sort des chiqueros "remate" violemment et arrache le capote au premier passage. Autant dire que son capoteo fut prudent et hésitant. Face à la cavalerie, le novillo se venge d’une première vilaine pique en renversant le binôme. La seconde rencontre sera du même tonneau, batacazo en moins. Yon s’avance au centre de la piste, "brinde" au conclave et entame un trasteo toujours hésitant. Il cherche le terrain, le sitio et la bonne hauteur de muleta. Il a du mal à trouver le tout. Ne ressort de sa faena qu’une petite série de la main droite. Pinchazo hondo et… le toro tombe et sans essayer de le relever, il laisse le soin à son peon de le "puntiller". Des gradins, monte une pétition improbable et le président accorde l’oreille demandée… Nouvelle oreillette gentillette.

Novillada intéressante et entretenue pour l’aficionado a los toros avec des novilleros qui ont été très en dessous de leurs opposants. A mettre à leur crédit, l’élégance dont ils ont fait preuve en laissant chacun faire un quite à José Antonio Pinto, le sobresaliente de service, ce dont il s’est acquitté avec élégance.

 

La seule récompense méritée en cette matinale aurait été, à minima, le salut du mayoral, non seulement au regard du lot présenté ce jour, mais également en souvenir de ceux passés. Il est vraiment dommageable que personne n’y ait songé…

La présidence faite d’amis très proches et ancien collègue de Jean-Louis a été un hommage supplémentaire et discret de la Peña, dans ces conditions particulières sa gentillesse excessive peut être acceptable.

 

 

Arènes du Plumaçon, 11h (pas de retard au paseo) le temps se dégageant progressivement.

4 novillos de Baltasar Ibán, bien présentés pour :

Héctor Gutiérrez : oreille et silence.

Yon Lamothe : Avis et silence et oreille.

Cavalerie Bonijol, souvent malmenée.

Président : Victor Bernadet.

 

Patrick SOUX

 

SAINT-PERDON. Dimanche 25 août
SAINT-PERDON. Dimanche 25 août
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BILBAO. CORRIDAS GENERALES. DIMANCHE 25 AOÛT

Publié le par Cositas de toros

BILBAO. CORRIDAS GENERALES. DIMANCHE 25 AOÛT

Une Miurada séduisante

         

Temps maussade, environ 1/3 d’entrées.

 

6 Miura hauts et lourds, sérieux de hechuras, de l’alegria au cheval. Le 1 brave et noble, le 2 blando, sur la défensive, le 3 convenable, le 4 "décasté", le 5 exigeant et "encasté" et le 6 boyante.

 

                                            Domingo López Chaves

est une valeur sûre. Cet honnête homme est torero, consciencieux. Le public sut lui démontrer toute sa sympathie, l’invitant à saluer après chaque faena. Auteur d’un trasteo loyal sur le noble "Loreño", sans vices, Domingo nous offrit un bon moment de torería, seule la vilaine demie gâcha le dénouement.

DLC ne put rééditer son précédent office, "Tonto", 615 kg, une locomotive avec wagon, n’était pas au diapason, aucune tonalité, pas de charges d’où quelques passes isolées et encore un échec, la rapière en main. 

 

                                                  Octavio Chacón

est chargé de doute cette saison et il ne retrouva pas son capital confiance avec "Amargoso" lui aussi sur la défensive.

"Huron" avait revêtu pour la circonstance, une magnifique robe sardo bragado corrido giron (voir photos, le n° 66) et Octavio se montra plus en phase, la faena s’en ressentit. Le bicho "encasté" exigeait beaucoup, notre maestro l’entreprit avec technique et douceur, faisant fi des quelques hachazos. La belle entière en place déclencha la pétition qui n’atteignit pas les hauteurs du palco. Peut-être Chacón fut-il en dessous de "Huron" et Matias le jugea ainsi.

 

                                                Manuel Escribano

attaqua par une vibrante larga cambiada de rodillas a porta gayola. Les chicuelinas suivirent, appréciées par le conclave. Tout sourire, il cloua les bâtonnets à ses deux adversaires avec enthousiasme et réussite.

Il récidiva avec le 6, le brillant "Palmiteño" pour une porta gayola périlleuse, « le coup passa si près... », véroniques et la demie. Manuel n’est pas un grand spécialiste du troisième tercio mais il se montra généreux et prolixe. Il coucha le Miura d’une entière engagée, un poil de côté. L’oreille dégringola du palco, le petit González succomba : une défaillance comateuse, sûrement.

Escribano pouvait balader cette esgourde de poids.

Belle conclusion d’Aste Nagusia 2019, conclusion d’une semaine où se croisèrent bravoure et esthétique, le tout émaillé de noblesse.

 

D. López Chaves : salut et salut.

O. Chacón : avis, silence et vuelta avec pétition.

M. Escribano : salut et oreille.

 

Des corridas sérieuses, de bons résultats, un vainqueur remarquable, Paco Ureña, un Juan Leal qui marque les esprits pour la troisième année de rang, Luis David assurant son avenir bilbaíno, un public clairsemé la plupart du temps, un Matias González à débarquer et le prix de la meilleure corrida à Victoriano del Río.

                                                                        

 

    Gilbert LAMARQUE

 

 

BILBAO. CORRIDAS GENERALES. DIMANCHE 25 AOÛT
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BILBAO. CORRIDAS GENERALES. SAMEDI 24 AOÛT

Publié le par Cositas de toros

BILBAO. CORRIDAS GENERALES. SAMEDI 24 AOÛT

                                                     Très petit González

 

      Ciel gris, un 1/3 d’arène, environ 4.500 (Vista Alegre peut contenir 14.725 personnes).

      6 Fuente Ymbro très bien présentés, armés astifinos et veletos. Les meilleurs les 2 et 5, certains faibles mais "encastés" dans l’ensemble.

 

Barquerito, El Correo du 25 août : « Dos horas y media sobraron dos. »

Oui, le temps nous sembla court.

 

   Matias González pour le seul motif que lui même ignore, a refusé la puerta grande à Juan Leal en ne lui accordant pas la deuxième oreille du 5. Après Luis David Adame, Juan Leal : le petit, mais très petit González n’aiment pas les jeunes qui en ont. Il préfère ses vieux, très vieux copains de la Junta Administrativa et son président Javier Aresti.

 

 

 

 

                                                       Juan Leal

promena une oreille après avoir combattu dans son style, le 3. Style qu’il revendique, donc faena  « maison ». Entière en avant.

Avec "Tramposo", l’Arlésien nous offrit de somptueuses tafalleras au capote puis il fit vibrer sa muleta et palpiter nos cœurs lors de naturelles "templées" et autres séries toutes aussi valeureuses, le toro ayant du jeu. Avec lenteur, vertical, il déploya des circulaires inversées et les inévitables bernadinas, tutoyant les cornes. Suivit l’estocade sin puntilla  et la clameur s’amplifia. La suite vous a été contée plus haut. Bronca de catégorie pour le palco où siège le petit González.

 

Finito de Córdoba a 48 ans, il est employé comme chef de lidia. A quel âge, un chef de lidia prend t’il la retraite ? 16 paseos ici aujourd’hui. Il traîne sa misère et nous avons de la peine pour ce Barcelonais de Sabadell, considéré « de Córdoba » ! Après Lagartijo, Guerrita, Machaquito, Manolete et El Cordobès, le 6e calife n’a toujours pas trouvé de nom. Ce ne sera pas toi, Finito.

Enfin tout ceci pour gribouiller un peu, car la faena fut proche du néant, fuera de cacho, cherchant un éventuel sitio. Il tua comme il avait toréé.

Avec son second "Jazmin" (tiens, un "Jazmin"!), en tenue tristounette style « pompes funèbres », il enterra le peu d’espoir de le voir briller. Ce "Jazmin" fut lisse, faible, sans vices. Les sifflets montèrent des tendidos. "Jazmin" était vidé, fané, Finito l’est aussi depuis longtemps.

 

                                                    José Garrido

hérita du chef de famille, "Pardillo", né en novembre 2013 et Óscar Bernal fut ovationné après les deux rencontres chevalines. Le vieux (pas Finito) était désordonné, il alla de mas a menos mais José n’a jamais rompu. Entière.

Avec le 6 donnant du jeu, bien rematado, el de Badajoz, toujours volontaire, l’amena au cheval de frente por detrás. Il nous proposa une tauromachie plus aérée, donnant de la distance (après Juan Leal, quelques centimètres semblent très longs). Le toro avançant sans cesse, attiré par les planches, deux pechos magnifiques sortirent des dernières séries. Il échoua aux aciers, le bicho tête haute, bouche cousue.

 

Finito de Córdoba : silence et silence.

Juan Leal : oreille et oreille avec forte pétition de la seconde.

José Garrido : avis, palmas et avis, silence.

 

Juan Leal, l’étoile qui brille.

                                                              

  Gilbert LAMARQUE

 

BILBAO. CORRIDAS GENERALES. SAMEDI 24 AOÛT
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BILBAO. CORRIDAS GENERALES. VENDREDI 23 AOÛT

Publié le par Cositas de toros

BILBAO. CORRIDAS GENERALES. VENDREDI 23 AOÛT

      37°, un peu d’air. 1/2 arène soit 8500 selon El Correo.

      Les Poncistes ont quitté la place.

 

                                                            ¡ 4 orejas 4 !

 

3 Jandilla, (1, 2 et 5) et 3 Vegahermosa (du Jandilla), de présentation peu homogène, se livrant peu. Sortirent de l’encierro, le 3 mais surtout le 6. Le 4, un drôle de paroissien.

 

Barquerito dans El Correo du 24 août écrivait : « Ureña, desatado, casí volcanico. »

Oui, un Paco déchaîné mais comme le feu sous la braise.

 

Diego Urdiales devant un public acquis à sa cause, ne s’accorda pas avec ses opposants. Le 4, peu catholique vous faisant avaler votre missel jusqu’au « ite missa est ».

A son premier, 3/4 de lame contraire après une demie. Avec l’ignominieux "Meditador", "brindé" au public, il y eut bagarre. Entière contraire, arrastre sifflé.

 

                                                        Cayetano

Surprenant, Cayetano a ses fervents supporters à Bilbao, environ la moitié de la plaza, entendus les applaudissements et les sifflets. Avec ses deux bichos guère collaborateurs, il nous régala à la cape et nous servit quelques derechazos templados mais le charme fut vite rompu. Par contre, deux belles épées, la première surtout, hasta la bola dans la croix, la seconde entière delantera.

 

                                                       Paco Ureña                           

Ce fut la tarde de l’austère Paco Ureña, austère peut-être parce que grave et classique. Toujours est-il qu’il hérita de "Ingresado" et de "Gruñidor" et qu’il ne gaspilla pas le produit. Il déroula une première faena débutée de la gauche, posée, ornée de muletazos "templés". C’était simple, c’était beau, presque évident. Le recibir vainement tenté se transforma en un volapié avec estoconazo décisif, Paco suspendu un bref instant entre les cornes.

Avec le 6, le meilleur, "brindé" à Diego Urdiales, la faena fut supérieure, toujours classique, plus ourlée. Paco eut cette intelligence de ne pas s’éterniser, grisé par la performance. Avouons que cela était tentant. L’entière en s’engageant résulta foudroyante. Palmas à l’arrastre.

 

Matias, le petit González, vaincu, hissa les pavillons blancs. 4 oreilles et puerta grande !

 

Diego Urdiales : silence et salut.

Cayetano : salut et salut chahuté.

Paco Ureña : deux et deux oreilles, « doublement » a hombros.

12 piques sans classe, la majorité se collant au peto et sortant souvent seul.

Les banderilleros Agustín de Espartinas (2) et Álvaro López "Azuquita" saluèrent au 6.

Nous sommes confiants pour demain. 

                                                                               

 

 Gilbert LAMARQUE

BILBAO. CORRIDAS GENERALES. VENDREDI 23 AOÛT
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