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SAMEDI 10 AOÛT, PARENTIS 1

Publié le par Cositas de toros

SAMEDI 10 AOÛT, PARENTIS 1

Pèlerinage de la Sent Bertomiu

 

    Pour l’aficionado a los toros, long, monotone et poussiéreux est le chemin qui le mène vers cette arène du nord des Landes où un groupe d’irréductibles mettent tout en œuvre pour perpétuer la tradition du toro de combat, le vrai.

En ce premier jour de feria, la ganaderia sévillane Aguadulce (origine Carlos Nuñez) a été normalement reconduite après son succès de l’an passé. Elle est opposée à deux novilleros andalous, Aquilino Girón et Emilio Silvera et au mexicain Héctor Gutiérrez.

 

Reconduite, mais pas du même tonneau. Cet après-midi, il n’y avait que l’eau qui était douce… Le lot de novillos était bien présenté mais hétérogène. Ils ont tous manqué de race, de caste et de mobilité, qualités qui ont participé à la novillada très entretenue l’an dernier. Ils ont tous montré des signes de faiblesse, ont été tardos dans les deux premières séries et ont fini parados. Il est difficile de composer un trasteo qui tienne la route avec pareille opposition. Mis à part le cinquième qui avait un peu plus d’allant et le sixième qui a semé la terreur dans le ruedo, le reste de la novillada fut ennuyeux.

Quelques constantes tout de même. Des lidias faites en dépit du bon sens, les cuadrillas (pour la plupart) ont participé à ce fiasco par des bregas de mauvaises qualités, des tercios de piques déplorables avec des mises en suerte approximatives voire inexistantes. Quand on connaît l’investissement des organisateurs de l’ADA pour mettre le toro en valeur, ils devaient être bien tristes ce soir à la sortie de ce spectacle…

 

                                                 Aquilino Girón,

son premier, assassiné à la pique ne tient pas la distance. Il arrive juste à lui tirer quelques passes soignées. Belle entière légèrement sur le côté suivie d’un descabello, silence. Son second "remate" très fort aux planches, sa cuadrilla lui donne une bonne brega dans un tercio de banderilles bien mené. Il entame sa faena de muleta au centre par de courtes séries et l’on se met à espérer. Malheureusement, il abuse du pico sur ce novillo qui raccourci très vite sa charge. Déroute aux aciers, pas aidé par le novillo qui n’a plus d’arrancada. Il tombera au moment où sonne le deuxième avis. Silence.

 

                                                   Emilio Silvera,

son premier opposant fuit les capotes, il arrive malgré tout à lui poser quatre véroniques avec revolera au centre. Ce novillo sort du premier tiers après trois rencontres avec la cavalerie en trois picotazos. A la muleta, il est tardo et très vite parado se défendant sur place. Une demie et deux descabellos viendront à bout de l’animal. Silence. Son second a été le moins mauvais du lot et nous a fait espérer. Après un tercio de piques d’où il sort seul de la deuxième rencontre, il arrive à lui poser deux séries de derechazos. A gauche ce n’est guère mieux. 2/3 de lame sur le côté, quatre descabellos et le novillo tombe à la sonnerie du deuxième avis. Silence.

 

                                                    Héctor Gutiérrez ,

ne gagne pas le terrain nécessaire au capote en restant aux tablas. Tercio de piques sans aucune mise en suerte, il arrive à la muleta sans être réellement piqué et avertit le torero deux fois à droite. Héctor prend la gauche et, même punition. Il n’insiste pas plus et arrive à le coucher après une entière tombée sans engagement. Silence. Avec son second, j’ai assisté à une déroute monumentale du torero et de toute sa cuadrilla. D’entrée le novillo est sorti fier, tête haute, cornes vers le ciel se fixant au milieu du ruedo. Je ne vous relate pas le tercio de piques (scandaleux) ni celui des banderilles (en faisant vite en se cachant). La suite de la faena se résume à trois coups de torchons en reculant très vite. Au bout de deux minutes, il change d’épée et le calvaire monte en puissance. Aquilino Girón en bon chef de lidia reviendra dans le ruedo pour l’assister et le conseiller mais malgré ça, il entendra deux avis et la bronca irrespectueuse d’un public enragé.

 

L'ADA a un gros travail d’information et d’éducation à faire avec son public. Des novillos applaudis à l’arrastre (!!!), des piqueros applaudis après avoir assassiné le novillo et pour finir la bronca exagérée à Héctor Gutiérrez. N’oublions pas que ce ne sont que des novilleros, qu’ils apprennent encore leur métier et qu’ils sont comme tout humain, faillibles. Ce gamin était vert de peur, à deux doigts de la syncope. J’ai trouvé le comportement du public irrespectueux envers ce gamin.

Pour le moins, ils méritent notre respect.

 

Arènes Roland-Portalier remplies aux deux tiers, temps couvert, température agréable.

Aquilino Girón : Silence et silence après deux avis.

Emilio Silvera : Silence et silence après deux avis.

Héctor Gutiérrez : Silence et grosse bronca après deux avis.

Présidence : Bernard Sicet.

Patrick SOUX

 

 

SAMEDI 10 AOÛT, PARENTIS 1
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L’INCERTITUDE DE L’AFICIONADO

Publié le par Cositas de toros

    Incertitude… j’aurai également pu parler de doute ou de questionnement, pour résumer l’état d’esprit qui nous habite lorsque nous sortons, la plupart du temps, déconfits des spectacles taurins.

Nous voici arrivés quasiment au milieu de cette temporada 2019 et, je ne compte plus le nombre de fois où nous avons quitté les tendidos déçus par la médiocrité du spectacle proposé.

 

La tauromachie est, de fait, à l’image de notre société actuelle. À savoir, des « élus » qui surfent sur des succès programmés avec une opposition qui n’en n’a que le nom, des « laborieux » qui font ce que les autres refusent, et, entre les deux, une masse de « milieu de tableau » qui essai tant bien que mal de tirer leur épingle du jeu, espérant tous les jours un éventuel triomphe qui leur permettrait de gravir quelques échelons, ou servant de faire valoir à un « élu » avec qui il aura l’honneur de partager la table.

 

Dans la plupart des grandes ferias, à la lecture des carteles, l’aficionado sent bien que cette « dérive » est de plus en plus prégnante :

Les vedettes avec les « bonbons », les laborieux avec les « tontons ».

Si, dans le premier cas, les seuls risques encourus sont pour l’aficionado ennui et somnolence, dans le deuxième, les risques sont plus insidieux face à une équation qui parait insoluble. L’organisateur désirant mettre en valeur le toro dans son arène, ce qui est louable, a des fois, tendance à « sur jouer », en mettant du lourd, voire du trop lourd. La problématique est que les toreros qui acceptent ces contrats ne sont souvent pas à la hauteur de la tâche. Dernier exemple en date, les Prieto de la Cal orthéziens où il aurait fallu de vrais lidiadores accompagnés de cuadrillas efficaces, erreur de casting ? Pas si sûr. Là où il aurait fallu des toreros qui s’engagent dans les terrains du toro, muleta basse, nous n’avons eu droit qu’à un toreo de profil (hormis Lamelas avec son premier) et une cavalcade de pasitos atras… Sachant que, cada toro tiene su lidia, on peut en conclure qu’au moins, dimanche à Orthez, trois toros sur six ont été inexploités. Et combien d’autres en ce début de temporada ?

 

Je vous parlais d’équation insoluble. Effectivement, d’un côté nous avons les grandes arènes qui raisonnent en termes de taquilla (vedettes et bonbons) et de l’autre des arènes plus modestes qui remettent le toro au centre des débats, avec hélas des toreros qui souvent n’ont pas l’expérience nécessaire. Résultat, dans les deux cas l’aficionado quitte les tendidos dubitatif, plein d’incertitude, de doute et de questionnement. Il s’ennuie. Rajoutez des tercios de piques de plus en plus irrespectueux, les puyas montées à l’envers, des mises à mort délictueuses, le non respect du règlement, mettez le tout dans la besace de l’aficionado et vous conviendrez qu’elle devient lourde à porter.

Certaines autres dérives, sous-jacentes depuis quelques temps, deviennent monnaie courante, les horaires non respectés (toujours du monde à la taquilla !!!), et, phénomène nouveau mais insupportable, le manque total de respect de certaines organisations envers leur public. Qu’elles n’oublient pas que c’est lui qui met la main au porte monnaie et fait qu’elles continuent d’exister. Attention, ce n’est pas parce qu'un Simon Casas fait un bras d’honneur vers les tendidos nîmois, qu’un béarnais peut se permettre d’insulter un aficionado râlant (à juste titre) contre des cornes douteuses, ou un montois prendre son public pour un perdreau de l’année (j’avais déjà parlé d’un lapin de six semaines…) dans sa communication irresponsable, irrecevable et totalement irrespectueuse.

 

La corrida est en souffrance, des mea culpa ou autres excuses ne suffiront pas à panser toutes ces plaies. Il faut se ressaisir. La bronca montoise du dimanche soir aurait du être générale. Nous avons le droit, n’en déplaise aux organisateurs, de manifester notre mécontentement lorsqu’il y a lieu.

 

Continuons malgré tout espérer en l’avenir et surtout restons vigilent. En attendant, aujourd’hui, j’ai mal à mon afición.

 

Patrick SOUX

 

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SOUSTONS. 04 AOÛT

Publié le par Cositas de toros

 

          Novillada des Fêtes. 18 h. « Noblesse oblige ».

 

  

    La coquette placita Henri-Canelas abritait à peine une demi-arène d’un public autochtone peu aficionado. Durant 2h30, les flonflons de la fête foraine, en stéréo, dominaient les débats. Éreintant.

 

 

Six novillos de Bruno Blohorn du mas du Carrelet à Arles d’origine Jandilla, correctement présentés  (quelques cornes légèrement abîmées, des trapíos divergents), nobles et "encastés" pour le Franco-mexicain El Galo, El Rafi sorti par la grande porte de Valencia en juillet et le Tarusate Yon Lamothe proche de ses terres, ici en Marensin.

Quand vous croisez la caste et la noblesse, le triomphe est à portée de main. C’est le cas pour El Rafi ; El Galo accroché, Yon Lamothe à la peine.

 

                                                            El Galo

(vuelta, avis et salut) a du mal à trouver le sitio. Le novillo noble est entrepris à droite mais sans peser. Andrés est dominé, quelques détails. Une entière légèrement tendida et une timide pétition sans effet, volette des tendidos « ombre ».

Le quatrième, un beau sujet, vient taper avec violence le burladero. Cabriole du Blohorn qui reprend sa course et au contact du peto, perd sa corne droite, sectionnée, qui gît sur le sable. Le sobrero de la même maison est plus fin, il ne prendra qu’une pique sans classe avant que El Galo n’invite son peon, Medhi Savalli, aux banderilles. Un peu faible, noble mais fade, sans cesse en mouvement, tout ceci ne présente que peu d’intérêt. Entière légèrement contraire après un pinchazo.

 

                                                         El Rafi

déroule un joli capote avec une élégance naturelle. Le novillo rencontre le cheval pour deux rencontres dont un picotazo. Toujours cette noblesse mais aussi une pointe de faiblesse. La faena n’est pas transcendante, quelques naturelles avant une lame passable et deux descabellos. Oreille généreuse.

Le quinto visite le callejón que quelques secondes, le temps de faire sentir à chacun que la compétition est terminée pour eux, les barrières sont trop hautes pour les franchir. Sauve qui peut !

Revenu en piste, le piquero l’attend d’étrier ferme pour un puyazo qui, parti de la raya se termine au centre. Voilà un bel "encasté" dont le Nîmois sait profiter à bonne distance, le bicho étalant sa classe, sa noblesse, excellent sur les deux cornes. Les séries s’enchaînent. Parfait. Sa tentative a recibir se transforme al encuentro. 3/4 de lame, deux descabellos, avis. Oreille du triomphe, arrastre applaudi.

 

                                                    Yon Lamothe

hérite d’un novillo plus léger qui prend deux piques. Il est bien banderillé par Mathieu Guillon et Manolito de los Reyes. Le Landais ne jugule pas la charge anarchique du Blohorn. Il subit une voltereta spectaculaire en équilibre instable sur le frontal. Rideau. Entière basse, salut aux tiers.

Le 6 pas très « figure de mode » est noble, baissant bien la tête. Mais Yon, lui, baisse les bras et n’exploite pas cette bonne charge. Des gestes de dépit, 3/4 d’acier, silence.

Garçon, il faut se ressaisir !

 

 El Rafi a hombros.

Cavalerie Heyral et présidence de Jacques Grué.

                                                                                                    

 

 Gilbert LAMARQUE

 

Reportage photos, Fred Martinez
Reportage photos, Fred Martinez
Reportage photos, Fred Martinez
Reportage photos, Fred Martinez
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Reportage photos, Fred Martinez
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Reportage photos, Fred Martinez
Reportage photos, Fred Martinez
Reportage photos, Fred Martinez
Reportage photos, Fred Martinez
Reportage photos, Fred Martinez
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RISCLE. 03 AOÛT

Publié le par Cositas de toros

RISCLE. 03 AOÛT

11H. NSP

 

    Soleil sous les platanes bienfaiteurs pour un 1/3 d’arène.

 

4 Turquay de Manu et Jean-François du mas des Cavales à Eyguières, les 1, 2 et 3 dans le type Santa Coloma, bien présentés, nobles mais souvent sosos, les 1 et 2 faibles, le bon 3 mal exploité, le 4 fort compliqué.

 

                                                   Guillermo García

remplace Sergio Nunes. Ce jeune élève est vert, il torée de profil usant du pico à outrance. Il nous ennuie lors d’une faena interminable avec un eral de peu de transmission qui ne démarre qu’au toque, d’où des passes sans liaison. Entière en avant et traversante, descabellos, 2 avis, silence.

Son second bicho noble, plein d’alegria mérite l’actuación d’un novillero plus confirmé, non pas un pâle récitant. Résultat, García est en-dessous de ce bon élément un peu distrait mais qui s’ennuie dans la muleta du madrilène. Nous restons frustrés et il a le culot de s’octroyer une vuelta !

 

                                                        Nino Julián,

hormis les banderilles, me déçoit. Le petit nîmois garde sa muleta distante. Légèrement bousculé, il reste brouillon. Il occit l’animal d’une épée efficace, oreille de sympathie.

Il accueille le dernier par six belles véroniques sous les airs de Carmen (belle harmonie que ces Armagnacs d’Éauze!). Le Turquay ne lui fait aucun cadeau ; le Nino change de terrain mais cette corne droite pernicieuse l’amène jusqu’ à la voltereta. Avisé, l’eral l’attire aux planches, se retournant sèchement. Et c’est ici, aux tablas qu’après une entière de côté, le garçon essuie une cuisante déconfiture au descabello frisant le 3e avis.

 

Jolie novillada dans la présentation mais les erales manquaient de chispa, de mobilité.

Et nous avions mangé notre pain blanc ! Nous l’ignorions à cette heure.

 

RISCLE. 03 AOÛT
RISCLE. 03 AOÛT
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RISCLE. 03 AOÛT

 

 18 H. NOVILLADA

  

                                      La dure condition de ganadero

 

 

    Une tarde noire malgré un soleil généreux pour le ganadero du Lartet, Jérôme Bonnet. Sept novillos avec le 3 bis comme sobrero, bien présentés, le cinquième lourd, mais sans aucune race, "décastés". Le public curieux, venu plus nombreux (2/3 d’arène) que les années précédentes, s’en est allé sans courroux mais fortement déçu, compatissant. Chaque novillo prend une unique pique au pas, sans pousser, excepté le 2 qui reçoit une seconde ration après un batacazo.

 

                                                     Cristian Pérez

(avis, silence et silence) après une belle réception à la cape, visite le ruedo avec un Lartet violent qui n’est intéressé que par les tablas. Il ne quitte pas sa querencia. Le 4 se défend sous le peto et sort seul, sans aucune charge dans la muleta ; la faena est écourtée.

 

                                                   Héctor Gutiérrez

(silence et silence) hérite de l’auteur de la chute de la pièce montée, andarín, ne se fixant nullement. Ce coureur flirtant avec la barrière est victime d’une entière contraire concluant un trasteo furtif. Le quinto est faible mettant la cuadrilla à rude épreuve, coupant le terrain. Sentant le vent du boulet, Héctor abrège, le bicho restant inédit dans le drapelet. La mise à mort est fort longue.

 

                                                Diego San Román

(silence et silence) voit le 3 changé, ayant la patte avant droite déboîtée ; difficile à "puntiller", le novillero lui loge une ration de fer après quelques tergiversations interminables. Le sobrero est désordonné, auteur d’un chapelet d’hachazos, quelques tentatives à droite et l’astado décide de se rapprocher des tablas. Cette faena avortée se termine par une entière tombée dans un silence de cathédrale. Le 6 ne sauvera pas l’après-midi. Après piqûre de Tito Sandoval, l’élégant mexicain est en échec muleta en main. Le bicho, parado digère 3/4 d’acier, conclusion d’un défilé de mansos.

 

Un ganadero effondré, trois novilleros désemparés tout comme les cuadrillas. Seul Marco Leal sortit de l’ensemble des subalternes.

On ne tire pas sur une ambulance, sur un corbillard, non plus.

                                                                                                         

 

 Gilbert Lamarque

Reportage photos, Fred Martinez. Pour voir les images plein écran, cliquez sur la porte des arènes.
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LE CRÉTIN

Publié le par Cositas de toros

     Comme l’affirme Antoine de Baecque, « le crétin trouve son origine de manière pathologique. Il s’agit d’un dérèglement de la glande thyroïde lié à une carence en iode. »

Bien que son étymologie finale ne soit pas certaine, le terme de « crétin » renverrait, en premier lieu, à une personne victime d’une maladie qui se serait développée dans les régions montagneuses reculées, tout particulièrement dans les Alpes.

C’est véritablement au XIXe siècle que le crétin devient un phénomène si mystérieux qu’il exacerbera le monde de la recherche scientifique et l’imaginaire populaire. Au milieu du XIXe siècle, selon Antoine de Baecque, « il existe en France, environ 20.000 crétins et 100.000 goitreux dans l’ensemble des régions montagneuses », ce qui donne naissance au terme de « crétinisme alpin ».

 

  Céret.

    « On l’a dit, Céret fait honneur à l’aficion par son travail sur le choix des toros. Mais le côté rebelle, imaginatif et original des organisateurs de l’Adac devrait les inciter à présent à éduquer leur public, à lui apprendre qu’aimer les toros par-dessus tout ne signifie pas obligatoirement manquer de respect aux rares hommes qui acceptent de les affronter.

Accessoirement, on pourra aussi transmettre au président que lorsqu’un torero est blessé dans les arènes, la moindre des choses est de prendre de ses nouvelles dans la semaine qui suit. » "Le chauffeur de Juan", Jean-Michel Mariou. Verdier 2019. (Page 167).

Cela me conforte dans mes appréciations, mon jugement (voir les reseñas sur Céret 2019).

 

  Orthez.

    « … les Prieto déçurent, encore une fois sommes-nous contraints d’écrire, par l’état des cornes des six astados. Si le premier se brisa la corne (certes le règlement n’imposait pas le changement mais l’esprit aurait dû prévaloir car quel spectacle affligeant que cette corne pendouillante et saignante), les autres affichèrent des défenses escobillées et explosées dès les premiers coups de cornes donnés dans les tablas. Afeitado ? Votre serviteur a du mal à y croire venant d’un ganadero droit dans ses bottes dans son refus de poser des fundas sur ses toros. Problème de génétique ? La question reste entière mais la vision de ces cornes dégradées fit monter la moutarde au nez de quelques aficionados a los toros qui ne se privèrent pas de faire connaître à voix haute leur courroux et selon nous à fort juste titre. Pour toute réponse, l’un d’entre eux, qui avait payé sa place (ça ne justifie pas tout nous en convenons mais cela se respecte tout de même), eut droit à un vociférant "Ta gueule connard !" hurlé depuis le callejón par le représentant en chef de la commission taurine des lieux. Un grand moment de classe, de délicatesse, de sens de la retenue entendu par deux mille convives. Corrida décastée, con genio, corrida anachronique que le temps présent est incapable de saisir. Le passé a du souci à se faire. » Laurent Larrieu. 29 juillet. Campos y Ruedos.

Ce cochon de payant connu, assis devant nous, deux tendidos plus bas, est souvent un élément perturbateur mais sa colère était justifiée. La réponse est lamentable mais du niveau du lourd individu, genre « rubipède ». Honteux et pitoyable !

A Orthez qui se revendique placita torista où le tercio de piques est roi, le lourd « rubipède » aurait dû se préoccuper du bon déroulement du tercio de varas, au final médiocre. Aucune autorité, le message avait-il été passé au patio de caballos ? … et les piques (certaines) montées à l’envers !

Orthez, cité paisible où en ce dimanche de juillet, vous êtes apostrophés, invectivés par un amas d’anti, de végans au rond point stratégique et ensuite à hauteur des tendidos, injuriés par un hirsute patenté.

 

    Cher M. de Baecque, la preuve en est qu’il existe aussi le crétin des Pyrénées, crétin des Pyrénées Occidentales, crétin des Pyrénées Atlantiques ! Nous l’affirmons, aujourd’hui le crétin n’est plus du tout ni mystérieux ni anonyme, il n’exacerbe plus notre curiosité mais notre patience.

Cette découverte est un grand pas pour la science à défaut d’un pas plus modeste pour le petit monde taurin bien malade et affligé.

Cela reste malgré tout une dégénérescence de l’espèce humaine.

                                                             

 Gilbert LAMARQUE

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