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BILBAO ASTE NAGUSIA 2020

Publié le par Cositas de toros

© G. Lamarque

   

 Le 15 mai 2020, le Conseil municipal de Bilbao a annoncé l’annulation de l’Aste Nagusia 2020.

Le 19 juin 2020, le gouvernement basque a publié au Journal officiel du Pays Basque, les nouvelles réglementations dans le domaine de la sécurité sanitaire. Il a donc été convenu avec le Conseil d’administration des arènes de Vista Alegre, de ne pas organiser la grande semaine de Bilbao.

Donc pas d’inauguration des arènes rénovées non plus.

Une aubaine pour Baillères (BIVA BILBAO), le nouveau gestionnaire plus financier que taurin qui, dans la non aventure ne risquera pas un euro.

Les mesures prises face à la pandémie font que seulement 1000 personnes maximum peuvent assister aux spectacles ! Si vous déduisez les organisateurs, les cuadrillas, le personnel des arènes, etc, combien de spectateurs payants ?

    

     En attendant, aujourd’hui, il nous reste les tientas télévisées ! Tauromachie de substitution et les opérations vers les ganaderos et cuadras de caballos : sympa mais loin de nous contenter.

Il est certain qu’il n’est guère enthousiasmant de se retrouver sous le soleil mesurant la distanciation physique, mélangés, masqués et peut être fiévreux !

 

     Toutes les grandes ferias du Nord ont renoncé : Pampelune, Saint Sébastien, Bilbao.       

Nous resterait-il que la Feria du Pilar à Saragosse ?

Curieuse temporada où les figuras prennent tous les tickets. Combien de deuxièmes de cordée sortiront la tête de l'eau ?

Les novilladas sont quasiment rayées des affiches, seules les non piquées tirent leur épingle du jeu grâce, en Espagne aux communautés autonomes. C'est certainement là, l'essentiel pour l'avenir de la tauromachie.

 

... Et mon rêve obsédant : aller voir les figuras au musée de cire de Madrid, Plaza de Colón, figées pour l'éternité entre Cristiano Ronaldo et Marilyn Monroe !

 

 

                                                                                       Gilbert Lamarque

 

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LES SUBALTERNES OU L’ART D’ABATTRE LE RAMEAU NOURRICIER

Publié le par Cositas de toros

 

Communiqué de l’Association des banderilleros et picadors français, 18 juin 2020

     Afin de faire face à la crise sanitaire et économique qui frappe de plein fouet le milieu taurin, l’ensemble des banderilleros, picadors et valets d’épée français ont décidé de s’unir en créant leur Association. Après des années d’inactivité de l’Union des banderilleros et picadors français et la despedida de plusieurs de ses membres, nous avons choisi de nous tourner vers l’avenir, pour que notre profession perdure. Ainsi nous participerons activement à la restructuration indispensable du modèle économique de notre passion.

Après de nombreux échanges entre les différents professionnels durant le confinement et lors de plusieurs réunions de travail qui ont suivi, nous avons constaté que plusieurs initiatives intéressantes et solidaires ont vu le jour pour faire repartir l’activité taurine. Cependant, nous avons remarqué qu’il était trop souvent oublié que cette crise pénalisait aussi très fortement les membres des cuadrillas qui, de ce fait, se sont retrouvés du jour au lendemain sans aucune activité professionnelle. Notre objectif est donc de devenir un organe de consultation lors de l’élaboration de ces spectacles taurins car nous considérons que les « subalternes » font partie intégrante du spectacle tauromachique et sont essentiels à son bon fonctionnement, tant dans les arènes qu’au campo. Nous sommes disposés à aider et à collaborer avec les organisateurs afin que le montage de ces journées taurines soit facilité et qu’elles puissent se dérouler dans de bonnes conditions.
D’autre part, nous rappelons que nous n’avons pas attendu cette crise pour mesurer l’urgence et la nécessité d’agir.

C’est pour cela que, depuis plusieurs temporadas, nous nous sommes impliqués pour l’avenir de la tauromachie, notamment à travers des baisses de salaires importantes, d’environ 20%, pour les novilladas sans picadors des arènes de 3ème catégorie. Ainsi, durant la temporada 2019, grâce à nos efforts, nous avons fait économiser une importante somme d’argent à l’ensemble   des organisateurs de novilladas sans picador.  Cependant, nous sommes bien conscients qu’à nous seuls, nous ne pourrons pas sauver la Tauromachie. Pour faire face à cette crise, ainsi qu’aux nombreuses attaques dont est victime l’aficion « a los Toros », il est nécessaire et indispensable d’entamer une étroite collaboration et de coordonner les actions menées entre tous les acteurs du mundillo et les structures telles que l’ONCT, l’UVTF, la FSTF, l’Association des Eleveurs Français de Taureaux de Combat, l’Association des Matadors de Toros Français, l’ACOSO et l’ensemble des associations taurines. Pour mener à bien nos actions, nous avons élu un Bureau composé de José Gomez comme président, Mathieu Guillon « El Monteño » comme vice-président, Julien Breton « Merenciano » comme secrétaire, Didier Declerck « Miguelito » comme secrétaire adjoint, Nicolas Bertoli comme trésorier, Morenito d’Arles comme représentant des banderilleros, Marc Allien comme représentant des picadors et de Nicolas Brigati comme représentant des Valets d’épée avec Jérôme Courtiade comme adjoint. C’est un défi ambitieux qui nous attend, et tous ensembles, professionnels et aficionados, nous devons le relever. L’ABPF sera au rendez-vous et plus que jamais, nous devons être unis autour des valeurs essentielles que nous enseigne la tauromachie : le courage, l’effort, l’humilité et la solidarité.

Association des Banderilleros et Picadors Français.

Contact: abpf20@gmail.
Siège social : Brasserie Le Montcalm, 21 rue de la République, 30000 Nîmes.

 

COMMUNIQUE de l’ACTG du mercredi 29 juillet :
     

     L’Amicale des Clubs Taurins du Gers en cette période de crise sanitaire avait pensé à venir en aide aux éleveurs gersois en organisant une journée taurine.
De nombreux contacts ont été pris avec les participants (Toreros, musique, médecin, transport, arrastre, etc) qui s’engageaient à venir bénévolement.
Des contacts ont été pris avec les professionnels français (Banderilleros, picadors, valet d’épée) qui viennent de créer leur association (Association des Banderilleros et Picadors Français),
et après plusieurs consultations avec eux et vu les exigences, nous sommes au regret d’annuler l’organisation de cette manifestation.
Malgré tout, le projet de venir en aide aux éleveurs gersois, reste d’actualité.
Une somme sera allouée aux deux ganaderos et à la « Cuadra de Caballos ».
Nous vous tiendrons au courant de la finalisation de cette action.
Le Bureau de l’AMICALE DES CLUBS TAURINS GERSOIS

 

Extrait de l’interview de Clemente paru sur le site Torofiesta, le mercredi 29 juillet :

 

    Vilain "procès" intenté à Clemente...

     « Brocas ? Ce que je peux dire, sans aucun esprit polémique, c’est que je m’étais mis d’accord avec Marlène Fasolo, c’est pour ça que je n’ai pas compris pourquoi c’est quelqu’un d’autre qui a répondu à notre communiqué. Après, j’ai eu Marlène au téléphone et ça s’est très bien passé. Je lui ai expliqué mon point de vue, lui disant qu’elle avait fait des erreurs, notamment par manque de communication envers les toreros, pour les mettre au courant de ce qui se passe. Au départ, je partais pour une fiesta campera avec Alberto Lamelas et je n’ai appris que par la presse que ce serait Christian Escribano qui le remplacerait. Ensuite, il a été question d’alguazils, de présidence, ce qui s’éloignait du simple concept d’une fiesta campera. Dans la mise au point qui a été faite, il a juste été fait mention de notre position, à savoir que l’on était intéressé par une fiesta campera, donc sans obligation de s’habiller, sans responsabilité de trophées... Ce que je n’ai pas compris, c’est que l’on puisse annoncer une fiesta campera quand en réalité on veut faire un festival. Ça ne va pas plus loin que ça, Marlène m’a dit qu’elle s’était laissée un peu déborder par les événements, avec la pression du syndicat des professionnels. Je l’ai très bien compris et je lui ai simplement dit que lorsque l’on organise quelque chose, il faut être très clair sur le type de course. »

 

     Voici donc deux communiqués et un extrait d’interview.

Les banderilleros, picadors et valets d’épée français ont créé leur association. On ne peut que s’en féliciter, les intentions sont bonnes…

Mais en lisant le second communiqué de l’ACTG ainsi que l’entretien avec Clemente, nous constatons que le vers est déjà dans le fruit ou que les vrillettes attaquent la charpente !

Alors que certains se battent, luttent dignement, intelligemment oserons-nous écrire – voir Manolo de los Reyes en Espagne, Cositas du vendredi 31 juillet – la toute nouvelle association ABPF se discrédite dans la médiocrité.

« Comme l’oiseau sur la branche » dans un équilibre précaire donc, ils compromettent leur propre situation par des "actions" inconsidérées d’où : scier la branche sur laquelle ils sont mal assis certes, mais assis.

Nous n’en sortirons pas !

Les subalternes – je n’aime pas ce terme – sont-ils idiots ?

Certainement pas (tous) mais alors quand vont-ils nous le démontrer !

Le Larousse nous donne cette définition, subalterne : personne qui est subordonnée à une autre, soumise à son autorité. Ok, mais pas à la bêtise.

 

« C’est l’idée qui fait le bon bûcheron, ce n’est pas la force. » Homère, L’Iliade.

 

Par contre, il serait peut-être judicieux d’organiser une journée taurine pour venir en aide aux « subalternes ». Personne n’y songe ?

 

                                                                                                 Gilbert Lamarque

 

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TRAS LOS MONTES

Publié le par Cositas de toros

 

      « Un banderillero navarro denuncia el sectarismo del Gobierno con el mundo del toro : "Pegamos impuestos como los demás." » Dimanche 26 juillet.

 

 

 

 

     Manolo de los Reyes Acosta prévient qu’ils porteront la question devant la Cour suprême et que de nombreuses familles « ne mangeront pas durant un an et demi. »

« La culture n’est pas censurée » ou « les toreros sont la culture, pas la discrimination » sont les mots et les affirmations de nombreuses personnes qui se consacrent au monde de la tauromachie depuis que la ministre du Travail, Yolanda Díaz a refusé l’aide (ERTE*) à ce secteur de la culture suite au Covid-19.

Pendant les mois d’été, des aficionados, des éleveurs, des cuadrillas de toreros et des matadors sont descendus dans les rues de plusieurs villes de province du pays pour exiger qu’en appartenant au secteur culturel comme, par exemple, le cinéma, ils reçoivent la même aide économique que les autres.

Manolo de los Reyes, le Pamplonés, banderillero dans la cuadrilla de Juan Leal et doblador lors des encierros de la San Fermín, bien connu des aficionados du Sud-Ouest, affirme que « pendant la pandémie, l’aide économique a été accordée à différents secteurs de la culture à l’exception du monde taurin qui est inclus dans ce régime ». Il souligne également que « José Manuel Rodríguez Uribes, ministre de la Culture, a soutenu la corporation des taurins, cependant, la ministre du Travail (Podemos), en raison de son idéologie, a refusé toute forme d’aide ».

« Nous cotisons et payons des impôts, comme le reste des Espagnols, cependant, nous n’avons pas collecté l’ERTE et de grandes ferias telles que Madrid, Pampelune, ou Séville, ont été annulées. Nous avons perdu beaucoup d’argent et on nous a refusé une aide qui a été accordée à d’autres syndicats de la culture. La raison principale est que la ministre du Travail ne veut pas allouer un seul euro au monde taurin, et notre travail de torero est apolitique », explique le banderillero navarrais.

M. de los Reyes considère que la situation ne va pas rester en l’état puisque «  de nombreux avocats soutiennent l’aide économique aux travailleurs du secteur taurin et cette situation ira devant la Cour suprême, malgré le fait qu’elle fera l’objet d’un appel et, en raison du temps que prendra ce processus, de nombreuses familles n’auront aucun revenu durant un an et demi ».

 

     Yolanda Díaz Pérez, 48 ans, est une ministre communiste parmi les socialistes. Elle a toujours prôné l’union des forces de gauche pour gouverner. En 2012, dans sa Galice natale et peu taurine, elle s’était présentée aux élections régionales sous la bannière d’une ample coalition et avait recruté pour l’occasion un jeune conseiller encore inconnu : Pablo Iglesias. Aujourd’hui à la tête de son propre parti politique, Podemos, Iglesias est ministre des Droits sociaux et Pedro Sánchez, président du gouvernement a offert à l’intraitable Yolanda, le portefeuille du Travail : mauvaise pioche !

Quand la politique gère les affaires suivant le bon goût et les états d’âme d’une ministre !

Cet autre venin est fort capable de franchir les Pyrénées, tremblez aficionados de toutes confessions, le mundillo est si fragile et vulnérable !

*ERTE. Actuellement la crise du coronavirus a popularisé un nouveau mécanisme à durée déterminée, l'Expediente de Regulación Temporal de Empleo. Le travailleur restera enregistré à 100% auprès du système de sécurité sociale et en cas de suspension de la journée de travail, le SEPE (Service public de l'emploi) établit un paiement de 70% du salaire pendant les six premiers mois.

                                                                                       Gilbert Lamarque

 

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LE ROI ET LE PRÉCIEUX RIDICULE

Publié le par Cositas de toros

LE ROI ET LE PRÉCIEUX RIDICULE

 

    Personnellement je ne suis pas friand des corridas télévisées. De notre salon, nous sommes bien loin de l’action, de l’ambiance, des rumeurs, clameurs, effluves grappillés sur les tendidos… La tauromachie mérite le direct instantané depuis les gradins. À la TV, ce sont les cameramen qui recherchent l’art, d’où les gros plans sans intérêt qui vous privent de juger des terrains, des placements, vous lèse parfois de l’action. Et cette pub, terrible à chaque arrastre !

Bref, ce samedi 1er août, j’ai failli à la règle. 20H45, Andalucia TV pour la corrida d’Estepona, première de la temporada en Andalousie avec le retour de Salvador Vega dont Cositas vous a entretenu vendredi dernier 31 juillet, avec Cayetano et le prometteur Pablo Aguado ; les toros de Luis Algarra plutôt vus pour ma part comme le bât qui blesse…

… Consternation ! Nous sommes en direct d’Osuna

 

 

pour la corrida mixte avec Diego Ventura "le n°1 del arte del toreo", le roi Ponce "n°1" de la torería" et Javier Conde sans numéro… Aie ! Toros de Julio de la Puerta.

 

 

Bon, Fort Boyard sur la 2, commissaire Magellan sur la 3… sur RMC, Colombo, épisode de 1990 – Ponce avait 19 ans –.

Andalucia TV, les volubiles, excessifs et péroreurs Ruiz Miguel et Enrique Romero vous invitent à la surconsommation de Paracétamol.

Ponce, plus que jamais le cheveu noir corbeau, Conde le costard aussi sombre que sa chevelure brillantinée, ces deux cavaliers de l’apocalypse vont combler ma soirée mais pas mon bonheur.

Diego Ventura combat les toros de sa ganaderia : affaire de famille, des comptes à régler sans doute. Il a occis proprement son premier pupille, deux oreilles.

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Un toro cornalón pour Enrique (lie de vin)... y la media. Une pique y el quite con la media. Brindando al público. Molinetes, naturelles et el cantaor : flamenco ¡ ole ! Redondos, pechomolinetes y música par la banda d’Osuna, fioritures et pinchazo, demie, oreille.

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Javier el Malagueño face à un toro suelto, snobant la cape, sifflets. Deux rencontres chevalines en sortant seul. Le marathonien s’aère sur un nombre faramineux de coups de capote. Javier garde la distanciation sociale et entame quelques replis, s’en va chercher la rapière, sifflets. Mise à mort navrante, sifflets, desconfiado el diestro ! une entière au second "assaut" en empruntant la quatre voies… descabellos, silence.

« J’aborde la temporada con ilusión y muchas ganas », Enrique au micro de la brunette dépêchée au callejón.

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Diego bis, … descabello d’école : oreille.

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Second bicho pour "la catedral del toreo". Le quinto plus lourd mais qui répète dans le capote, bien piqué par José Palomares en deux escarmouches. Muletazos main droite con temple, une deuxième série puis changement de main, naturelles, derechazos et le cantaor, toujours. Public a gusto. Après le flamenco, "Nerva" par la banda. Main gauche, Ponce affûté, souriant, plaisantant, le regard dirigé vers le callejón, transpirant à grosses gouttes aussi… Une entière hasta la bola, dont l’exécution est cousine du "julipié", un carré ou une quinte de descabellos, je ne sais plus : ¡ que pena ! Oreille et puerta grande, tout va bien.

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Le dernier, dès son premier galop, s’en va se fracasser sur un burladero, knock down. Il récupère quelque peu mais malgré sa volonté, il fléchit les antérieurs, mouchoir vert. Le bicho se fait prier pour quitter le ruedo… et Diego Ventura le foudroie d’un magistral descabello depuis la barrière. Il me sembla qu’à cette heure, le cornu avait pleinement récupéré. Nul ne le saura. Le sobrero du même élevage, armé très court est bien reçu de cape… y la media, est peu piqué. Conde, sans cesse le pas en arrière, souvent un grand pas, est apostrophé par le courtois public qui rit sous masque. On revit le scénario précédent, « courage, fuyons ! ». Les peones interviennent généreusement, et Javier s’identifie au derviche tourneur. Pas une passe, x tentatives avortées à l’épée. Le toro est condamné à mourir d’épuisement, à moins que ce ne soit le Malagueño ! Premier avis, les tendidos se dégarnissent, les deux bavards brodent. Il est 23h45. J’ai l’impression de vivre le sketch de Robert Lamoureux, "La chasse au canard", « ...et le mardi matin le canard était toujours vivant… » Deuxième avis et que voulez-vous qu’il arriva : troisième avis ! Comme l’aurait dit Titi : « Oh, j’ai cru voir un gominé ! »

Non, Javier ne fera pas d’ombre à Enrique !

23h50, fin du martyr.

 

Pour conclure, un lot de toros conforme à ces arènes de 3e catégorie, transmettant peu et peu armé.

Un Diego Ventura qui, lui, transmet sa joie de toréer et de superbes chevaux, le triomphateur de la soirée.

Ponce, comme à son habitude, donc repassez-vous les cassettes d’antan, toujours élégant, mais une élégance surannée.

Quant à Javier Conde, jamais surprenant, de beaux gestes furtifs cape en main avec le sobrero qu’il refusa de voir par la suite, abonné à la déroute.

Pour les amateurs de coplas, nous étions bien en Andalousie, les spectateurs avaient le masque gai.

 

À Estepona, à la même heure devant une belle assemblée, Salvador Vega quittait le ruedo riche de quatre oreilles et une queue, Cayetano, ovation et deux oreilles et Pablo Aguado, palmas aux deux.

Des 3’30’’ d’images que j’ai pu voir, Salvador toréant son second au centre, relâché, main basse, l’Algarra noble à la charge un poil mollassonne et sans vices. Une épée entière en place.

Les trophées maximum… les Andalous sont généreux et bienveillants.

 

Frustré que j’ai été, je me serai bien vu personnage dans une planche de Claire Brétécher !

 

                                                                             Gilbert Lamarque

 

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