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Héritage

Publié le par Cositas de toros

 

               Le 23 mars à Herencia (Ciudad Real), le linarense Curro Díaz sera accompagné des toreros de la tierra, Andrés Palacios et Fernando Tendero. Ils affronteront des toros de l’élevage d’origine Murube, Castillo de Huebra.

Cette corrida a toutes les autorisations des administrations locales et régionales de Castilla-La Mancha. Elle se tiendra dans le strict respect des mesures établies par le ministère de la Santé avec une capacité ramenée à 500 spectateurs.

     

     De notre côté pyrénéen, nous sommes toujours privés de spectacles taurins et ce qui se passe côté Sud, est vrai dans une localité, faux dans une autre, vrai dans une province, faux dans une autre, vrai dans une communauté, faux dans telle autre. Aujourd’hui, il est plutôt facile de n’être sûr de rien ! Frustrés nous sommes – comme ceux si chers à Claire Bretécher –, frustrés nous resterons.

 

     Herencia, héritage, patrimoine en français… comme un clin d’œil ou un pied de nez. Si nous pouvions, chers aficionados, hériter d’une temporada charnue, ayant du corps, gouleyante à souhait afin de sauvegarder notre patrimoine taurin et culturel !

 

     "Herencia", c’est aussi un court-métrage que certains d’entre vous ont vu, court-métrage consacré au fer de Concha y Sierra, réalisé par Ismael Sánchez Carrasco. Il avait été présenté, le 23 avril 2019, dans les salons des arènes de Saragosse quelques heures avant la corrida-concours où Concha y Sierra faisait son retour. Sont intervenus à cette occasion outre le réalisateur, Jean-Luc Couturier, propriétaire de l’élevage, son collaborateur Julien Aubert, informaticien généticien passionné par les encastes du toro de lidia et Francis Fabre, directeur de la revue Toros.

 

                                                                          Gilbert Lamarque

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On ouvre...

Publié le par Cositas de toros

            en Andalousie.

 

P. Aguago et R. Serna. Image d'archive, Raúl Doblado

 

         Pablo Aguado et Rafa Serna, les toreros sévillans, s’affronteront le 13 mars dans la petite ville d’Ubrique (Cadix) sur la route des villages blancs. C’est dans cette cité que se tiendront les deux célébrations de la "Tournée de reconstruction" qui n’avaient pu avoir lieu et reportées en raison des conditions sanitaires.

Ils combattront le samedi 13 mars, les toros du fer de Jandilla. Le dimanche 14, Diego Urdiales et David de Miranda affronteront l’élevage de Nuñez del Cuvillo.

Ces deux corridas auraient dû se dérouler les 31 octobre et 1er novembre 2020.

 

   

     Avec ces deux dernières courses, le monde taurin achèvera donc, sa première "Tournée de reconstruction". Une tournée composée de 21 festivités diffusées en direct et exclusivement sur la chaîne Movistar+Toros, dont l’objectif est de créer un fonds économique destiné à récupérer les festivités dans les arènes de troisième et quatrième catégories et à promouvoir les novilladas.

     Dans cette ville de la Sierra de Cadix, véritable capitale de la maroquinerie vouée aux maisons de luxe – Cartier, Chanel, Dior, etc – les toreros présents sauront-ils tannés la peau de leurs adversaires, leur faire la peau honorablement en bons artisans qu’ils sont ?

Et n’allez pas croire qu’à Ubrique, on y traite les peaux de toros, non, c’est plus exotique. La réputation de l’artisanat de la petite cité s’est construite grâce aux peaux comme l’autruche, le crocodile, le python et même les raies, le saumon ou le requin.

     Nous nous sommes éloignés des belles robes, capas blancas, coloradas, tostadas, negras, castañas, salineras, berrendas, sardas… et toutes leurs variantes, ensabanado, jabonero, melocotón, azabache, … et leurs particularités, alunarado, chorreado, salpicado… riche vocabulaire pour autant de robes.

 

Colorado
Salpicado

 

                                                           Gilbert Lamarque

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La note baisse

Publié le par Cositas de toros

 

        Les étrennes de Simon, encore. (suite du feuilleton, Cositas des 6, 11 janvier et du 25 février).

 

            Par communiqué, le conseiller municipal communiste d’opposition Vincent Bouget, pour le groupe Nîmes citoyenne à gauche, se félicite que les indemnités versées par la ville de Nîmes à la société de Simon Casas en raison de l’annulation des spectacles en 2020 liée au coronavirus, dans le cadre de la délégation des spectacles taurins dans les arènes nîmoises, soient revues à la baisse.

 

     « Lors du conseil municipal du 19 décembre 2020, une délibération portant sur les conséquences financières consécutives à la crise sanitaire a été soumise au vote de notre assemblée concernant la délégation de service public "tauromachie". Notre groupe a voté contre cette délibération en raison de l’absence de communication des justificatifs pour un montant de 201 587, 54 correspondant selon l’énoncé de la délibération à la prise en charge des frais fixes supportés par le délégataire pour la période du 1er janvier au 30 juin 2020, la Feria de Pentecôte ayant été annulée », entame le communiqué de l’élu communiste.

 

     « Attentifs à l’utilisation de l’argent public, nous avions demandé avant la réunion du conseil municipal, toute la transparence sur le montant de cette indemnité et ses justificatifs. Notre demande est restée sans réponse. Nous avons réitéré ce besoin d’informations en séance du conseil municipal lors de l’intervention formulée par Sylvette Fayet. Après insistance, il nous a été proposé par la voix de l’adjoint délégué de consulter les documents justificatifs fournis par le délégataire », explique Vincent Bouget.

 

     Après consultation et remarques et interrogations sur les justificatifs, le groupe Nîmes citoyenne à gauche fait savoir que la ville de Nîmes a réajusté le montant de l’indemnisation. « Il est maintenant de 123 980, 13 € », dixit la mairie dans un courrier adressé à Sylvette Fayet. « Nous restons vigilants sur l’utilisation des deniers publics et des suites qui seront données à cette affaire entendant jouer pleinement notre rôle dans l’intérêt collectif. »

 

77 607 €, une paille.

     Après la lame du Crac Europe « soupçonnant que l’aide vise, en réalité, à compenser le déficit structurel de la société SCP », une deuxième lame est essuyée par Simon Casas de la part du groupe communiste de la municipalité nîmoise. À quand la troisième ? On rase gratis… enfin, pas pour tous.

 

                                                          Gilbert Lamarque

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