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Carabanchel, la Chata, Vistalegre

Publié le par Cositas de toros

          Les Olé vont de nouveau retentir dans le quartier de Carabanchel, dans les arènes de Vistalegre édifiées sur les vestiges de l’ancienne Chata.

 

          Camarón de la Isla, lui-même, avait frappé à la porte de Carabanchel. En effet, le grand génie du flamenco était l’un des mille maletillas qui cherchaient son opportunité dans l’ancienne Chata, aujourd’hui Palacio Vistalegre. Un concours, la oportunidad, aussi populaire pour des rêveurs et utopistes, ne se produira jamais plus. Ce lieu qui a découvert l’incomparable Platanito (Cositas du 21 avril) et qui a propulsé Curro Vázquez, Ángel Teruel et Sebastián Palomo Linares vers la gloire, celui-ci, dernier torero ayant coupé sa coleta à Las Ventas.

Dans cette décennie des années 60, on ne parlait, sur la scène taurine de la Chata, de rien d’autre que de ces maletillas : on y voyait aussi bien un garçon aux cheveux hirsutes avec pas plus de bagages qu’une vieille muleta et vingt-cinq pesetas dans sa poche, qu’un chauffeur de taxi cinquantenaire qui n’avait jamais pris une cape de sa vie !

 

 

     Plus de cinquante ans après ce feuilleton orchestré par Pablo Lozano et Domingo Dominguín, ce mois de mai, un nouveau runrún taurin spécial va se faire entendre après le désert de 2020, ce qui signifiera aussi une petite injection économique. Cette arène couverte accueillera dès le 13 mai, une San Isidro bien singulière avec des cartels de figuras et de jeunes plein d’illusion.

La dernière étape madrilène à Las Ventas a été fêtée en 2019 avec le succès d’Emilio de Justo qui triomphe de nouveau en ce début de petite temporada. Mais dans le calendrier actuel carabanchelero, il ne paraît pas !!

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

         

     La maison Matilla offre une capacité maximale d’environ 5 300 spectateurs. Mais avant, le retour des toros dans la capitale sera célébré à Las Ventas, le 2 mai avec le festival des figuras dont les 6 000 billets ont été vendus. Puis non loin de là, les 7, 8 et 9 mai, Leganés prendra le relais avec une intéressante novillada de la Quinta mais aussi la présence le 9 mai d’Emilio de Justo… avec – encore – Enrique Ponce. Les toreros pourront donc, de nouveau, sentir leur cœur battre devant les toros dans la Communauté madrilène.

 

                                                                              Gilbert Lamarque

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Pedro Trapote

Publié le par Cositas de toros

 

          Le ganadero madrilène Pedro Trapote Mateo est décédé mardi 27 avril dans sa finca Las Majadillas à El Castillo de las Guardas. Bien que les causes du décès soient encore inconnues, l’éleveur de bravos était venu le mardi matin à Séville pour subir des tests médicaux, négatif au Covid-19, souffrant de problèmes respiratoires, on lui diagnostiqua une bronchite.

 

     Pedro Trapote avait quitté Madrid, il y a deux décennies pour se lancer dans le grand rêve de sa vie : être un éleveur de toros de combat. Il a d’abord fondé la ganaderia Toros de la Plata avec l’achat de deux "encastes" différents : Nuñez, via Manolo González, et Domecq, via Guadalest. Plus tard, il a acquis des héritiers d’Antonio Ordoñez, la finca Los Tinahones à Constantina et le bétail d’"encaste" Atanasio-Urquijo. Après la vente de cette dernière finca il y a cinq ans, les deux troupeaux cohabitent dans les pâturages de El Castillo de las Guardas, réalisant ces dernières années une belle régularité des deux fers.

Toutes les figuras des dernières décennies sont passées et continuent de passer par la ganaderia de la famille Trapote. Très proche des Rivera Ordoñez, Pedro Trapote entretenait une solide amitié avec José Tomás.

Cette finca, Las Majadillas, a été transformée, il y a plus de vingt-cinq ans pour devenir un véritable paradis pour l’élevage des bravos, riche de plus de quarante enclos, un cortijo majestueux et une grande arène de tienta.

Le père de Pedro est le célèbre homme d’affaires madrilène Pedro Trapote, propriétaire de la salle Joy Eslava*, du théâtre Barceló et de la chocolaterie San Ginés, parmi de nombreuses autres affaires.

Le fer de Toros de la Plata, devise rouge et vert, est passé en 2009 dans le premier groupe selon les accords avec la junta de la Unión de Criadores de Toros de Lidia.

Né le 7 avril 1969 à Barcelone, Pedro Trapote avait 52 ans.

Requiescat in pace.

 

Souvenir

     Au printemps 2015, l’occasion s’offrit à moi de participer à la visite des novillos de Diego Puerta, novillos retenus pour la Feria des Champs de Rieumes, en compagnie entre autres d’Yves Samin (Club taurin de Rieumes) et de Stéphane Fernandez Meca. Mais les beaux produits de la finca Resnera Alta à Castilblanco de los Arroyos (Séville) ne purent franchir la frontière vu leur condition sanitaire (cas de tuberculose bovine). Ils furent donc remplacés par les Toros de la Plata, aux belles robes, bien armés, accusant un sérieux trapío.

 

Les Toros de la Plata aux corrals de Vic. Photo J.M. Dussol

 

     Le 28 juin suivant, l’encierro fit sa présentation en France devant un bon trois quart d’arène. Louis Husson regarda sortir a hombros – généreusement – Joaquim Galdos et José Ruiz Muñoz (1 et 1 oreille).

Je notais concernant les pupilles de Pedro Trapote : « Lot bien présenté, donnant un jeu inégal, sans grande transmission, noble. »

 

*Joy Eslava.

Calle del Arenal à 5 minutes de la Puerta del Sol, du nom de son créateur, Bonifacio Eslava, théâtre en 1872, cette salle a été acquise par le père de Pedro en 1981, immense discothèque qui fut dans les années 80, le lieu de rassemblement de la "Madrid Movida". L'inauguration eut lieu dans la nuit du 24 février 1981, le lendemain du coup d'état perpétré au Congrès des députés. Elle continue à accueillir concerts, fêtes, évènements divers avec toujours de nombreuses célébrités.                                   

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      Oh ! Manu, on ouvre le 19 mai ?

                                                         Gilbert Lamarque

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Andrés Vázquez, un hommage anthume

Publié le par Cositas de toros

         

          Le torero de Villalpando (Zamora), Andrés Vázquez a été choisi à l’unanimité par le jury de la VIe édition du Prix de la Tauromachie de Castille-et-Léon (Premio Tauromaquia de Castilla y Leon) 2020 comme lauréat. Ce prix récompensant sa carrière professionnelle et le « fervent défenseur de l’intégrité du toro et du combat », mettant en valeur le protagoniste principal du spectacle. Le jury insistant sur sa carrière de matador, brillante, aux nombreux succès dans les années 60 et 70, ses triomphes à Las Ventas, sa préférence pour les élevages durs, lui qui réussit à ouvrir dix fois la porte de Las Ventas.

Le maestro a pris sa retraite à la fin des années 80, revenant dans les ruedos pour certaines occasions et ce jusqu’en 2012 quand il a tué son dernier toro à Zamora le jour de ses quatre-vingts ans et ses cinquante ans d’alternative. Un exploit qui est passé dans les annales de la tauromachie, car à ce jour, nous n’avons aucune trace d’un tel exploit accompli par ses pairs.

Le jury a également rappelé, en plus de ses succès professionnels, le parcours personnel du matador, valorisant sa générosité, tant dans l’enseignement que dans l’accompagnement des jeunes toreros. On souligne aussi sa collaboration altruiste lors de multiples festivals et autres courses caritatives donnant un coup de main là où sa participation était aussi nécessaire que requise. Preuve de tout cela, en 1975, son esprit caritatif a été récompensé, recevant le Grand Prix de la Charité ( Gran Cruz de Beneficencia). Inépuisable, il a couru toute l’Espagne pour parler de tauromachie, ayant au-delà des arènes, participé à trois longs métrages taurins.

Le Prix de la Tauromachie de Castille-et-Léon a été créé par le ministère de la Culture et du Tourisme en 2015 pour distinguer la carrière professionnelle, les mérites, les activités ou les initiatives de personnes, entités ou institutions qui ont contribué à la promotion de la tauromachie en Castille-et-Léon, cette dernière collaborant ainsi à la diffusion de ses valeurs historiques et culturelles. Ce prix annuel a récompensé lors des éditions précédentes : Santiago Martín Sánchez "El Viti" ; Victor Barrio à titre posthume ; l’éleveur Juan Ignacio Pérez-Tabernero ; les encierros de Cuellar ; et dans sa dernière édition, l’École de tauromachie de Salamanque.

Cette année le prix était présidé par "El Viti" et le directeur de l’école de tauromachie de Salamanque, José Ignacio Sánchez.

 

     Cette distinction n’implique aucune dotation financière et consiste en une sculpture commémorative. À 88 ans, Andrés Vázquez, avant de recevoir la statuette, montrant toujours sa grande forme muleta au poignet, improvisa une véronique maison avec une veste empruntée. En dehors de cette "prouesse", n’oublions pas qu’il fut le premier torero, aux arènes de Las Ventas, à affronter seul, six Victorinos, le 3 mai 1970, et qu’il quitta le ruedo madrilène par la Grande Porte, à dix reprises ! El Nono, ainsi surnommé, ne fut dépassé seulement dans ce triomphe que par trois légendes dans toute l’histoire de Las Ventas.

 

 

     Bel hommage à ce torero intemporel né en 1932 à Villalpando où il réside toujours, qui sut triompher devant tous les "encastes" qui ont fait de lui, ce torero pour l’éternité.

Longue vie Maestro !

 

PS. Avant que l’on ne me pose la question, voici les trois légendes qui sortirent plus de dix fois a hombros por la Puerta Grande :

- Santiago Martín "El Viti", 14 fois.

- Paco Camino, 12.

- Antonio Bienvenida, 11.

Francisco Ruiz Miguel rejoignit Andrés Vázquez, lui aussi "touchant le ciel" à 10 reprises.

     L’aficionado venant dans les années 60/70 aux arènes du Plumaçon à Mont-de-Marsan, n’eut pas l’occasion d’applaudir Andrés Vázquez. Il ne foula en aucun cas le sable du ruedo montois ni comme novillero, matador ni en festival. Au fil des temporadas, participèrent à la Feria de la Madeleine, les Vázquez suivants : Francisco Martín, Pepe Luis, Manolo, Curro, Javier mais point d'Andrés. À cette époque, la casa Chopera régnait au Plumaçon comme à Vista Alegre à Bilbao où Andrés défila à six reprises : 62 (2), 63, 67 et 71(2). Il vint bien en France, notamment à Beaucaire sous les platanes en août 1967, repartant, un garrot en travers de la cuisse, victime de son second adversaire. Alors, quelles raisons pour bannir à ce point le Plumaçon ?

 

                                                       Gilbert Lamarque

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La Fundación de Luces

Publié le par Cositas de toros

         Après la Liga Nacional de Novilladas, voici la Fundación de Luces.

 

                Il y a quelques jours, le patio de la Real Maestranza de Séville aurait dû ouvrir ses portes pour recevoir Diego Urdiales, Daniel Luque et Rafa Serna.

La suspension de la Feria de Abril a permis au patio de devenir un instant, une scène improvisée afin de présenter un nouveau projet appelé Fundación de Luces qui vise à « maintenir la viabilité du monde de la tauromachie, promouvoir activement les spectacles taurins dans l’escalafón novilleril et soutenir tous les acteurs et aspects de la tauromachie. »

 

 

     Le projet a été présenté par le communicant Carlos Herrera avec la participation de ses quatre promoteurs : le jeune torero récemment retraité et homme d’affaires (comme papa) Antonio Catalán "Toñete" ; le directeur général de Be Live Hotels, Javier Blanco ; le banderillero Javier Gómez Pascual et l’homme d’affaires Pablo Beltrán.

Javier Blanco a lui-même expliqué que « nous entendons donner une continuité au travail des écoles de tauromachie. Nous avons constaté que lorsque les toreros font leurs débuts avec des picadors, ils sont à court d’opportunités ». « Nous apportons un projet ambitieux dans lequel nous allons organiser des spectacles gratuits afin que les lieux les moins pertinents soient à nouveau sollicités par le public ».

Le jeune retraité "Toñete" a souligné qu’ « il y a un temps où les jeunes n’ont pas le soutien nécessaire, non seulement pour se préparer, mais dans tout ce qu’implique être torero : gérer leur image, les réseaux sociaux… Nous voulons donner une incitation aux aficionados et que leur collaboration économique booste l’avenir de la Fiesta ».

Pour sa part, J. Gómez Pascual, banderillero de la cuadrilla de Cayetano, a donné l’exemple de l’Andalousie : « En 2019 ; dernière temporada qui s’est déroulée normalement, dans la région, il n’y avait pas plus de 10 novilladas avec picadors, malgré les 25 écoles de tauromachie existantes ».

L’évènement a été clôturé par le journaliste David Casas, qui a souligné que « nous ne sommes venus occuper la place de personne. La tauromachie doit être défendue depuis la base. Quoi de mieux que d’amener la tauromachie aux enfants, aux écoles... ».

 

     Noble projet. Il n’y eut en 2019 sur les territoires français et espagnols que 284 novilladas, 32 en France, 252 en Espagne. La temporada 2020 n’a compté que 20 novilladas en tout et pour tout, 15 en Espagne, 5 de ce côté-ci des Pyrénées.

Cette crise vécue par la novillada ne permet pas aux jeunes novilleros de se préparer et d’obtenir un bagage technique suffisants. Nous pouvons espérer beaucoup de la Fundación de Luces et de son projet. Nous attendons les détails. Pourvu que ce ne soit pas un coup d’épée dans l’eau, les bons sentiments s’évaporant avec le temps.

 

San Fermín.

     C’est confirmé depuis ce matin, lundi 26 avril, la Feria de San Fermín est annulée pour la deuxième année consécutive. Le maire, Enrique Maya annonce une programmation culturelle durant l’été… Les amateurs d’encierro pourront faire la grasse matinée.

La Navarre est l’une des communautés avec la plus forte incidence de cas de Covid avec 432 cas aux cours des deux dernières semaines pour 100 000 habitants.

Le bout du tunnel, vous dites ?

 

                                                          Gilbert Lamarque

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Manuel Celis "El Bombero Torero"

Publié le par Cositas de toros

       

               

                      Manuel Celis Díez disparu en mars à 87ans, a eu, avec son personnage de Manolín, succès et triomphes exceptionnels dans le spectacle fondé par son père, el Bombero Torero.

 

 

     Avec lui s’achève une époque de gloire d’un temps révolu. Spectacle de comédie taurine, souvent musical que tout le monde appelait charlotade, spectacle qui a rempli de nombreuses arènes d’un public familial et festif en Espagne, en France et en Amérique latine au XXe siècle.

Charlot, Llapisera, el Empastre et el Bombero Torero ont marqué une époque où la tauromachie cocasse concluait les ferias où, à de nombreuses reprises, elle permettait le sauvetage économique si les grandes festivités, les spectacles majeurs ne s’étaient pas bien passés, tendidos dégarnis…

Manuel Celis Díez est né à Madrid le 21 juillet 1933. Son père, Pablo Celis, a popularisé son personnage charismatique du Bombero Torero dès 1928, où, en plus des numéros musicaux, il a ajouté les célèbres nains toreros (enanitos toreros). Cependant, le fils dut se battre dans les spectacles, vulgarisant le personnage de Manolín, avant que son père, convaincu par ses succès, ne l’intègre définitivement dans le clan familial.

 

Sa renommée grandit.

     ... pas les nains.

 

     

      Avec son frère Eugenio, il prit la direction de la troupe dans les années soixante-dix, et reçut "l’alternative", de bombero a bombero, dans laquelle l’échange des "outils" se faisait avec un casque de pompier sur le chef. La renommée del Bombero Torero y de sus enanitos toreros grandit et les saisons s’étirèrent. Il y eut de nombreux triomphes mais aussi des tardes amères pour Manuel Celis car dans l’arène il n’y a pas de petit ennemi ; il souffrit de nombreuses cornadas tout au long de sa carrière ; les plus graves : Grenade en 1964, Bogota en 1977 et au Mexique en 1982.

Depuis plusieurs années, ces spectacles comiques remplis d’humour mais aussi de courage et d’exploits physiques, ont disparu ou végètent, bannis par le politiquement correct. Le petit-fils du fondateur s’est éclipsé de l’arène, il y a de cela, trois saisons.

Combien d’enfants, de familles se sont divertis durant ces après-midi avec Manolín ou El Platanito, autre grand comique !

Le torero Francisco Gabriel Pericás (Saragosse 1951- Palma de Majorque 2014) était le petit-fils de Gabriel Pericás "Marino Charlot" qui fit les délices des enfants à la fin du XIXe siècle. Il y en eut d’autres.

 

   

       Concernant Blas Romero "El Platanito" né à Castuera (Badajoz) en 1945, il connut son heure de gloire dans les années soixante après être passé par un établissement correctionnel. C’est à l’âge de 15 ans quittant sa famille, qu’il part tenter sa chance. Il abandonne les ruedos en 1975 et il se convertit en vendeur de loterie dans la rue et aussi dans la périphérie de la plaza de Las Ventas.

 

A Las Ventas

 

      Nous sommes loin du torero ayant amassé une fortune, propriétaire d’une finca, de cultures ou d’élevage ou tout simplement vivant de ses rentes.

 

     Comme vous le savez, dans ces spectacles, il y avait ce que l’on appelait "la partie sérieuse" où était combattu et mis à mort un becerro ou novillo par un aspirant torero. Manolete était l’un d’entre-eux ; plus tard on remarqua Antoñete, Ortega Cano, Espartaco et consort.

Les artistes, Llapisera, El Empastre, El Platanito, El Bombero torero Manolín méritent notre respect. Toreo comique, charlotade, certes, mais aujourd’hui (du moins jusqu’en 2019) sortant des arènes on pouvait entendre certains au final d’une corrida, s’exclamer : "c’était une charlotade !", atteignant le degré zéro de la qualité.

Et bien non, la charlotade était bien au-dessus !

 

                                              Gilbert Lamarque

 

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