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GARLIN

Publié le par Cositas de toros

 

8 PEDRAZA DE YELTES 8

4 présentations avec picadors 4

     La Peña Taurine de GARLIN (Pyrénées Atlantiques), a choisi deux nouvelles présentations en novillada piquée pour finaliser le programme de la 20ème Journée Taurine de Printemps qui se déroulerale dimanche 3 avril prochain !
Ainsi, à l'issue du vote du public de la Fiesta Campera matinale, SANTANA CLAROS (Espagne) ou Tristan ESPIGUE "TRISTAN" (France) , rejoindra à l'affiche de la Novillada de 16h30, Isaac FONSECA (Mexique) et Sergio RODRIGUEZ (Espagne).
Les toros-novillos des deux spectacles de cette journée porteront le fer de la ganaderia de PEDRAZA DE YELTES, pour la 9ème édition consécutive.

PROGRAMME COMPLET
11h : Fiesta Campera de l'Opportunité : 2 Toros-Novillos de PEDRAZA DE YELTES, pour :

      -  SANTANA CLAROS (Espagne)

      -   "TRISTAN" (France)

Entrée GRATUITE pour les possesseurs d'un billet pour la Novillada.
A l'issue de la Fiesta Campera, le public sera invité à désigner par bulletin de vote, qui de ces deux toreros complètera le cartel de l'après-midi.

13h :  Grand repas de l'Aficion "Festi'Garbures"
16h30 : 20ème Novillada de Printemps - 6 Toros-Novillos de PEDRAZA DE YELTES - pour :   

     Isaac FONSECA (Mexique)

     Sergio RODRIGUEZ (Espagne)

     SANTANA CLAROS (Espagne) ou  "TRISTAN" (France)

RÉSERVATIONS SANS FRAIS à compter du Lundi 21 mars : par téléphone au 05 59 04 74 23  de 10h à 12h et de 16h à 19h.

(communiqué)

 

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TOROS

Publié le par Cositas de toros

 

 

 

 

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L'élégance catalane

Publié le par Cositas de toros

            Après Ángel Teruel, Jaime Ostos et Calatraveño, la Camarde poursuit son œuvre de destruction. Le torero catalan Joaquín Bernadó a lui aussi déposé les trastos à jamais, lundi 21 février 2022.

 

   

      Il était né le 16 août 1935 à Santa Coloma de Gramanet (banlieue de Barcelone). Santa Coloma pour un torero, c’est pousser le détail à son paroxysme ! Très vite, encore enfant, sa famille s’installe dans le quartier du Raval à Barcelone, atmosphère taurine garantie.

     Il prend l’alternative le 4 mars 1956 à Castellón des mains d’Antonio Bienvenuda avec Julio Aparicio pour témoin, les toros sont de Manuel Arranz. Le 10 juin de la même année, il confirme à Madrid. Il triomphe rapidement dans les grandes arènes d’Espagne et torée au Mexique environ 200 après-midi. Quant à Barcelone, il s’y produira 243 fois !

     En revanche, il ne fit qu’un paseo à Bilbao en 1970 et il ne foula jamais le sable du Plumaçon à Mont-de-Marsan.

     Pedro Balaña eut l’idée de l’associer avec Chamaco. Ce fut un véritable succès, Bernadó le classique, Chamaco l’extravagant.

     Joaquín Bernadó sera matador 31 années durant, de 1956 à 1987.

     Il alterne avec les plus grands de l’époque : Dominguín, Ordoñez, Pepe Luis et Manolo Vázquez, Puerta, Camino… Il possède une élégance naturelle et se plaît dans la simplicité. Le critique K-Hito le qualifiait de « torero tergal – tissu alors à la mode – et écrit : « Il ne se décoiffe jamais. C’est l’élégance avec montera ».

     Il tua tous les types de toros, les plus "faciles" comme les plus durs et obtint de nombreux succès face aux Miura.

     Il inventa une forme particulière de passe d’adorno, la bernadina*, proche de la manoletina.

 

Sébastien Castella, Nîmes, Feria des Vendanges 2019. Toro de Garcigrande. © Midi Libre

     Par contre, il péchait avec l’épée, se privant de nombreux triomphes.

     Après sa despedida, il a été professeur à l’École de tauromachie Marcial Lalanda de Madrid et commentateur à Telemadrid.

     Il n’a jamais compris la dérive anti-corrida des indépendantistes. Joaquín Bernadó Bertomeu s’était retiré à Canencia de la Sierra (Madrid), il avait 86 ans.

 

   

      Salut Maestro !

 

     * Bernadina : la muleta est présentée à l’envers, derrière le dos, l’estaquillador (le bâton) dans la main droite et la pointe de l’épée (dans le tissu) dans la main gauche. En sortie de passe, le torero effectue une rotation du corps en sens contraire de la trajectoire pour enchaîner avec la passe suivante.

                                                                   Gilbert Lamarque

 

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ARZACQ, CLAP PREMIÈRE

Publié le par Cositas de toros

            Dimanche 20 février 2022, ouverture de la temporada

16h30. Arènes du Soubestre, NSP, quasi lleno.

Six erales des Frères Gallon "Mas d’Icard" au Mas Thibert (Bouches-du-Rhône), origine J.P. Domecq.

     Lot bien présenté, dans l’ordre de sortie : "Despierto" 37, un peu blando ; "Literato" 57, un castaño un peu plus ardu ; "Jinastico" 68, excellent, vuelta al ruedo ; "Despreciado" 86, bien roulé, compliqué ; "Grandioso" 33, vif ; "Opulento" 92, le plus léger. Tous donnant du jeu, nobles à des degrés divers, une légère faiblesse parfois.

 

Jean Larroquette "Juanito" : silence, silence et deux avis.

Raquel Martín : oreille et vuelta.

Cristiano Torres : deux oreilles avec avis et palmas avec deux avis.

     Bons tercios de banderilles où ont brillé, Mathieu Guillon, El Santo, Medhi Savalli, Manolito de los Reyes et Venturita.

     Vuelta de Michel Gallon au 3e avec Raquel Martín.

     En toute logique, Cristiano Torres a reçu le 8e "Bayonne de cristal" et le prix de l’ACOSO.

     Dans le callejón, José Ignacio Sánchez (É. T. de Salamanque) et le matador, aujourd’hui retiré, Raúl Aranda, un spécialiste des toros durs.

     Présidence : Olivier Martin.

 

Juanito, sur ses terres (m’) a déçu. Il n’a pas vraiment profité du premier, léger qui ne présentait aucune difficulté. Faena fade malgré de beaux gestes. Il échoue aux aciers.

     Plus d’entrega chez le Béarnais avec "Despreciado" mais il est difficile de passer après Cristiano Torres surtout que le novillo se défendait, cornes et âme. Jean ne pesa à aucun moment sur la bête, faena insipide, mort longue.

 

Raquel Martín eut fort à faire avec son lot. Ce n’était pas véritablement les Gallon d’Arles qui lui permirent d’y triompher. Mauvaise pioche au tirage, un peu plus de chance au grattage. Tout avait bien commencé avec "Literato" mais l’eral se montra retors et Raquel perdit le rythme, le terrain. Elle se reprit en fin d’exercice, le Gallon codicioso, permettait.

     Avec "Grandioso", elle provoque le bon toque gardant le sitio, terminant bien le travail. Avec de la réussite à l’épée, l’oreille était promise. La jeune Salmantina, bien drivée par Cristina Sánchez à sa place dans ce monde de machos. Elle accède bientôt à la catégorie supérieure.

 

Cristiano Torres fut la carte maîtresse de la tarde. Ce garçon possède l’allure, le rythme, l’alegria, la ceinture et la muleta toujours devant. Élégant capeador, il manie la flanelle avec goût. Débutant à genoux, puis plus classique, il nous offre un joli récital par de belles séries des deux mains. C’est le triomphe avec "Jinastico".

     Le dernier est légèrement faible et Cristiano a tendance à trop baisser la main. Cela n’empêche pas des naturelles "templées", faisant passer le novillo là où il le décide. C’est la Bérézina au descabello, dommage. Cette après-midi, Cristiano débutait en habit de lumières. Chapeau (montera) !

 

     En matinée, avec quelques retard – le quart d’heure béarnais, sans doute – première sortie de l’école Adour Aficion avec trois becerros de Michel Agruna (origine Bañuelos).

     Problème de passe sanitaire pour certains élèves, Richard Milian put compter sur la participation de deux élèves de l’École de Pampelune : Ekaitz Moreno et Pablo Hernández, deux chicos au bagage certain, intéressants autant à la cape qu’à la muleta.

 

     Dorian Canton a "lidié" ensuite un toro de Gallon portant le 6 sur le flanc. Il prit une pique en restant collé au peto et une seule paire de banderilles. Noble, il fut un bon collaborateur, il humiliait. Dorian déroula de bonnes séries des deux mains quoique un peu brusques. La conclusion à l’épée ne fut pas à la hauteur.

 

     Une demi-arène pour ce spectacle gratuit. Sono trop forte et R. Milian trop bavard (une habitude).

 

Info

     Cartel de la novillada des Arsouillos, le 1er mai à Aire-sur-l'Adour,

     José Rojo, Manuel Diosleguarde, Isaac Fonseca, un joli brelan de novilleros et les novillos de Hoyo de la Gitana, origine Santa Coloma, Vecinos (Salamanque).

                                                                      Gilbert Lamarque

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Noticias de España

Publié le par Cositas de toros

     De bonnes nouvelles d’Espagne

 

Diego

 

© Chantal Lafaye

     Nous étions chez Diego Ventura (Cositas du 1er février) et le rejoneador de La Puebla del Rio s’engage à révolutionner la tauromachie à cheval, s’annonçant avec un nombre d’encastes variés : Santacoloma, Veragua, Murube, Albaserrada …

     Voici ses premières sorties :

Atarfe ( Grenade), Prieto de la Cal (Veragua)

Sanlúcar de Barrameda (Cadix), Pallarés (Santacoloma)

Castellón, Adolfo Martín (Albaserrada)

Illescas (Tolède), Luis Terrón (Murube)

Valence, Los Espartales (Murube)

     Diego Ventura veut marquer une nouvelle voie, tout comme Morante chez les piétons.

 

Sanlúcar La Mayor

 

   

      Après onze ans d’absence, les toros reviennent le 26 février dans la petite ville sévillane de l’Aljarafe entourée de vignes et d’oliviers.

     Javier Jiménez, Lama de Góngora et José Ruiz Muñoz combattront les toros de Buenavista (encaste J.P. Domecq) qui viendront en voisin depuis El Castillo de Las Guardias située à une cinquantaine de kilomètres.

 

Santa Olalla del Cala

     Juan Antonio Medina (Bullstar Espectáculos SL) annonce ramener les toros dans cette localité de Huelva plantée dans la Sierra de Aracena sur la Ruta de la Plata. Trois spectacles auront lieu à partir du 20 août.

© ABC

     Santa Olalla est à une heure de Sanlúcar La Mayor. La plaza construite en 1912, construite en granit, ressemble de l’extérieur à une forteresse médiévale. De 3e catégorie, elle a une capacité de 3 500 spectateurs.

 

Fitero

     

     Tout comme de nombreuses municipalités, Fitero, après deux ans d’inactivité, célébrera, en mars, sa Feria de San Raimundo. La petite ville navarraise avait pour habitude de lancer la saison taurine dans la région.

                                                                  Gilbert Lamarque

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