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TOROS

Publié le par Cositas de toros

 

 

 

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PLOUF !

Publié le par Cositas de toros

La corrida de clôture de la Feria tombe à l'eau

             L'après-midi le ciel noircit, l'orage s'abat sur la ville et la pluie persista toute la soirée. L'Esplanade des arènes voyait passer quelques hordes de zombis, cirés et plastique sur le dos, parapluie en goguette. Le parvis était chargé des résidus où la veille Earth, Wind and Fire revisita ses plus grands tubes au pied des arènes. Les papys du funk et du jazz fusion ont mis le feu !

     La veille aussi, lors de la belle matinée regorgeant de soleil, la jeunesse triomphante sortait par la Porte des Consuls. Lalo de María pouvait savourer "sa" Cape d'Or avec un appétit retenu sachant qu'il est attendu à 18h ce mardi à Las Ventas pour sa présentation dans le cadre de la San Isidro, s'il vous plaît.

     Il était proche des 18h lorsque la décision fut prise d'annuler la corrida, l'ultime de cette Feria.

A. Salenc et O. Baratchart, derrière eux El Rafi discutant avecR. Margé et à droite, A. Saldívar- Midi Libre

     Il pleuvait. Le vaillant torero mexicain, Arturo Saldívar était dubitatif, l'inconnu de l'affiche, venu, traversant le Charco, confirmer son alternative prise il y a bien longtemps, le 12 décembre 2010 à Mexico (confirmation nîmoise sans conséquence quelconque). Il y a 12 ans, les aficionados présents et imbibés ... d'eau se souvenaient-ils d'un jeune mexicain qui coupa une et deux oreilles aux toros d'Alcurrucén  dans ce même amphithéâtre le 17 septembre 2010 ? Un si long voyage pour le souvenir !

     Lourde déception aussi pour les jeunes toreros nîmois, Adriano et El Rafi, le rêve du triomphe envolé, ici chez eux. Ces trois garçons ont peu d'opportunité. Le monde des toros est mal fait, les jours précédents, le beau temps permit aux figuras repues de se produire ; on ne prête qu'aux riches. Suerte toreros !

     L'aficionado attendait les toros de Margé, toujours bien présentés souvent braves, toujours mobiles, d'un bon gabarit et remplis de noblesse, "Aigolas", "Albe", "Aquilon", "Galerne", "Libeccio","Levant" et leur frères sobreros, "Garbin" et "Greco" repartirent vers les Monteilles. Les anti pouvaient être satisfaits. Á l'occasion de ce lundi de Pentecôte, les Margé marquaient leur présence depuis trois ans consécutivement. Aujourd'hui, le ganadero de Fleury d'Aude a la tête tournée vers Madrid où il est annoncé en juillet. Il se dit que le lot est magnifique en trapio, en poids et en tête. Suerte ganadero !

     Les minutes filaient, les gens déambulaient autour de l'amphithéâtre. De jeunes personnes distribuaient le bulletin des Avocats du Diable, 19e édition du Prix Hemingway 2023. On lira cela au sec. Le tonnerre explosa au-dessus des têtes, oui , le diable était bien présent. Les terrasses désertées, les bars bondés. On sautait comme des cabris au bar Le Latino, boulevard Amiral Courbet, sur un air de Dave. La fête n'était pas terminée pour certains. Sur l'Esplanade on rangeait les invendus, on empilait les chaises.

     L'instant fraîcheur se répendait dans le moindre intervalle. Comme la veille, il est inutile de se tremper  les jambes dans la fontaine Pradier sur l'Esplanade. Cela ressemblait à la fin d'une rave party ; il y en avait bien une annoncée aux portes de Montpellier. Mais ceci est une autre musique.

     La 72e édition de la Feria de Pentecôte n'a pas pris une ride mais un sacré coup venu du ciel.

     Salut à tous.

NB. Le bureau de location de la rue de la Violette où s'achètent les places a été cambriolé lundi. On ne vole que les fortunés....

                              Gilbert Lamarque

 

 

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Nîmes, novillada de la Cape d'Or

Publié le par Cositas de toros

Dimanche 29/05. 11h30

     Competencia

Photos, Chantal Lafaye                     

 

           La LXIIe édition de la Cape d'Or avait rassemblé un nombreux public dans l'amphithéâtre romain, un bon tiers d'arène sous un soleil de juillet.

     Le lot de novillos de Chamaco, le "torero fou" sévillan des années 9O, débutait à Nîmes, bien présentés de 445 à 486 kg sur la romaine, l'autre, variés de robes, d'encaste J.P. Domecq par Jandilla, ils manquèrent de cette chispa, celle qui change la physionomie d'une course. Ils sortirent au pas, se retournant vers le toril comme à regret et furent long à entrer dans le jeu.

     Face à eux, Yon Lamothe qui foulait pour la première fois le sable nîmois, Solal Calmet "Solalito" le vaiqueur de la précédente édition et Lalo de María, crédité d'une oreille à ses sorties nîmoises.

 

     Yon Lamothe hérita d'un sorteo peu avantageux.

Lenguafloja

"Lenguafloja", negro burraco de 445kg ne se précipita guère à la cape. Il semblait apprécier les grands espaces. Après deux "piquettes", il s'interressa  à la muleta, enfin. Yon le fixa de la dextre, le novillo tutoya la flanelle, le distrait burraco se sentit concerné par l'affaire, loin d'être évidente. C'est une question que seuls les bons toreros réussissent, Yon est de ceux-là. Il conclua par une demie concluante au deuxième essai. "Lenguafloja" plus Domecq que Jandilla finit ses jours sin pena ni gloria. Salut.

     Avec "Barbudo", negro mulato listón, 449kg, il ne vit pas l'horizon s'ouvrir. Le novillo fit sonner les étriers, se rebella dans la cape du landais. Yon régla la mire, perturbé par quelques hachazos. Il proposa alors, une tauromachie de proximité. Il n'allongea pas les distances et mit la charrue avant le novillo. Il écouta quelques sifflets dissidents. Il en termina par une lame entière de côté. Silence. Le landais possède une bonne technique, pas sûr que le public apprécia. Ah, public ingrat !

 

Sanluqueño

     

     Solalito accueillit " Sanluqueño", castaño, 457kg, bien décidé à garder son titre en jeu. Le vainqueur de l'an dernier, plein d'alegria prit les bâtonnets, le public apprécia.

 

Le résultat fut chaotique, bref, désordonné. Malgré une faena de demies passes, et après l'austérité du Landais, sa prise de reconquête plut aux tendidos. Pinchazo, entière un peu en arrière, lui valut l'oreille. 

      Il attendit a porta gayola de rodillas, "Botellero", negro mulato de 460kg qui ne vint, sur invitation, que par la pointe des sabots.

Le novillo replaça l'église au centre du village et secoua le Nîmois qui mit le feu à la cape, competencia oblige, le public lui répondant chaudement, réclamant les banderilles dont il sortit cette fois, à son avantage. La faena qui suivit démontra la fermeté du poignet, faena un peu longuette qui ne monta pas vers les sommets. Entière vengeresse de côté, très légèrement.

Avis, Deux oreilles après hésitation après pétition de la seconde.

     Les portes restèrent entrou'vertes pour Lalo de María. Il sut prendre sa chance avec style, son style qui lui va si bien. "Juergachon", negro mulato listón bragado, 485kg, le plus lourd de l'envoi eut le même comportement il ne sortit pas plein gaz.

     Lalo le mena de cape au centre de l'ovale. Deux piques rondement menées, pas de passes inutiles. On rattrapa quelques minutes sur l'horloge impatiente. Á la muleta, le novillo distribua quelques coups de tête désordonnés, la souplesse et l'élasticité du nîmois fit le reste. "Brindée" au public, cette faena fut signée par l'esthétique. Lalo effaça en un coup, compte tenu le peu de novilladas effectuées par rapport à ses aînés de quelques mois.

Il mit les pendules à l'heure une fois les "olé" éteints par d'élégantes naturelles et une poignée de derechazos à genoux. Par une lame entière, en place, il foudroya "Juergachon", complètement vidé. 

   

     Deux oreilles après une sévère voltereta, une rouste impressionnante, c'est la rançon du succès. Marco Leal salua aux banderilles.

     On écouta l'orchestre Chicuelo car il y eut de bons moments mais les novillos de Chamaco manquèrent de caractère, ils furent nobles et s'invitèrent sous le peto sans excès.

     Cette LXIIe édition de la Cape d'Or fut remise à Lalo de María. Les avis furent partagés, les réactions aussi, réactions de dépit, idiotes. Le jeune Lalo les entendit. On ne se souviendra que du vainqueur. Les aînés se tournent vers l'avenir, celui de leur proche alternative. La Cape d'Or reste propriété d'un Nîmois, certes contestée mais combien le furent par le passé?

Solalito et Lalo sont sortis par la porte des Consuls

     Les novillos peu démonstratifs, de peu de forces n'ont pas été à l'image de leur propriétaire, le maestro retiré Chamaco qui démontra une vitalité juvénile sur la piste à la remise de la médaille de la ville, ovation pour le souvenir...

                                  Gilbert Lamarque

 

 

 

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Captieux

Publié le par Cositas de toros

               

           

 

            Á la suite d'une importante blessure à l'épaule dans les arènes de Las Matas, le 29 avril dernier, Tristan Barroso a dû être opéré et ne pourra malheureusement pas être remis pour la novillada de Captieux. Toute l'équipe de Rugby y Toros lui souhaite un prompt rétablissement ainsi que le meilleur pour cette temporada.

     Poiur le remplacer, Rugby y Toros a choisi Lalo de Maria, un autre novillero français très prometteur qui fera ainsi sa présentation dans le Sud-Ouest.

      Lalo de Maria, fils de la célèbre torera à cheval Marie Sara, a débuté en novillada piquée en 2022 et il a notamment triomphé à Béziers et à Aguascalientes (Mexique) et a coupé une oreille lors des deux novilladas auxquelles il a participé à Nîmes. Habitué des plus grandes ferias, Lalo est notamment annoncé à Nîmes, Madrid, Séville, Bayonne pour cette temporada 2023.

     Le cartel de la novillada du 4 juin à 17h sera donc composé de :

Yon Lamothe pour sa despedida de novillero dans le Sud-Ouest avant son alternative.

Lalo de Maria pour sa présentation dans le Sud-Ouest.

Cristiano Torres, la révélation espagnole qui fera sa présentation en France.  

     Ils affronteront un lot de novillos de la ganaderia Alcurrucén, une ganaderia de renom qui laisse augurer un spectacle de grande qualité !

 

     Le matin à 11h, fiesta campera avec Joaquín Galdos, Alejandro Marcos et Adrien Salenc "Adriano" face à des novillos de La Espera et Alma Serena.

 

Location à la mairie de Captieux : 06 37 18 48 02 ( 9h/12h et 14 h/18h)

Billetterie en ligne : destinationsudgironde.com

 

 (communiqué du 26/05/2023

 

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VIVE L'INTERDIT !

Publié le par Cositas de toros

              Interpellations abusives, interdictions de casseroles, manifestations réprimées dans la violence, associations menacées de coupures de subventions : le contexte politique demande plus que jamais que nos droits et libertés soient garantis.

     Mais malgré notre démocratie vacillante, gage de notre liberté de manifester, il n'en sera pas de même en république nîmoise...

     Que l'on en juge : la manifestation anticorrida prévue à Nimes pendant la Feria est interdite par la préfecture. Applicable du jeudi 25 au soir et jusqu'à lundi 29 au soir à 22h, une fois consommée la dernière corrida, l'aficionado pourra cheminer en toute quiétude vers sa bodega favorite, (réjouissance fugace).

     Interdit au public, aux chiens, de stationner, de fumer,...  interdit bancaire (aïe !) ...

     Á Nîmes, il est interdit de revendiquer, de manifester au moins pour quelques heures, mais le (dés)ordre public sera quelque peu troublé par le participant à la Feria, en un mot, le festayre ayant abusé du Costières. On lui pardonnera, ambassadeur du vignoble gardois. Vers l'occident d'où je viens, quelque préfet serait bien inspiré en réfléchissant à l'application de la préfecture du Gard pour ne pas être, le moment venu "à côté de la plaque", en deux mots"à l'ouest", un peu nulle part, en pleine errance en quelque sorte.... (souvenirs).

     Bonne Feria.

                                  Gilbert Lamarque

 

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