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PAMPELUNE, LES CARTELS

Publié le par Cositas de toros

         L'édition 2024 sera composée de huit corridas, une rejon et une novillada.

     Deux français sont annoncés pour cette édition : Sébastien Castella et Juan Leal.

     La novillada ouvrira le bal le 5 juillet avec des novillos de Pincha pour les récents vainqueurs de Madrid, Jarocho et Alejandro Chicharro, les accompagne le lauréat de la "Cape d'or" nîmoise, Samuel Navalón.

     Le 6 juillet, Pablo Hermoso de Mendoza fera ses adieux aux côtés de son fils Guillermo et le navarrais Roberto Armendariz.

      Seront proposées du 7 au 12 juillet, les corridas où les ganaderias présentes dont le sang est teinté ( plus ou moins) de l'encaste Domecq avec, dans l'ordre La Palmosilla, Cebada Gago, Victoriano del Rio, Fuente Ymbro, Domingo Hernández et Jandilla. Pour les affronter, Roca Rey avec deux paseos, Castella, Talavante, Luque, de Justo, Juan Ortega, Diego Urdiales et Fernando Adrián, Borja Jiménez, Gines Marín, Román, Juan Leal et Isaac Fonseca.

     Les 13 et 14 juillet, on terminera dans le plus pur style pamplonico avec deux corridas toristas avec Escolar Gil et les abonnés à ce type de toros : Rafaelillo, Gómez del pilar et Juan de Castilla qui s'est taillé le respect des aficionados vicois.

     Miura ferme le ban avec Antonio Ferrera, Manuel Escribano et Jesús Enrique Colombo.

     La Feria del Toro édition 2024, un classique de la "Casa de Misericordia".

                            G. Lamarque

 

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LA COLOMBIE INTERDIT LA CORRIDA

Publié le par Cositas de toros

          "Ceux qui s'amusent de la mort des animaux finiront par s'amuser de la mort des êtres humains..." a déclaré Gustavo Petro, le président colombien.

     Le Congrès de Colombie a approuvé ce mardi lors de son débat final un projet de loi qui envisage l'interdiction de la corrida à partir de 2027 dans le pays après d'un mois de report en raison des appels présentés par le secteur taurin.

     L'initiative, soutenue par le ministère de la culture, a recueilli 93 voix pour et 2 contre. Le texte prône une " transformation culturelle basée sur le respect de la vie animale et la promotion d'une culture de paix", instaurant une période de transiton de trois ans. Gustavo Petro rajoute : "... tout comme ceux qui brûlent des livres finiront par brûler des êtres humains."

     Le ministre de l'Intérieur, Luis Fernando Velasco, a considéré que l'interdiction par la Chambre des Représentants est un " bon message à une société qui ne doit pas transformer la douleur d'un animal en motif de spectacle et de fête".

     Les majorités politiques ont approuvé l'interdiction de la corrida en Colombie. L'initiative envisage la reconversion économique pour ceux qui dépendent de cette activité.

     Dans ce pays confus et agité, la Cour suprême refuse d'enquêter sur l'ancien président Álvaro Uribe pour trafic d'influence. Il n'y aurait "pas assez de preuves" pour poursuivre le processus.

     Au pays de Pablo Escobar, le tsar de la cocaïne, l'ex roi de Medellín, aujourd'hui "six feet under", les traditions perdurent.

     Dirigé par la gauche, la Colombie, de tradition tauromachique de longue date, rejoint la liste des pays sud- américains abolitionnistes. Mais depuis 2020, les corridas avaient du plomb dans l'aile, interdites à Medellín et Bogota.

     Juan de Castilla s'est ouvert la voie vers la vieille Europe, avant lui, César Rincón, hier et dans les anées 70, El Cali et bien d'autres.

     La Colombie, un pays aux nombreuses préoccupations qui ne résoudra pas l'amplitude de ses problèmes par la supression de la corrida ; une interdiction, c'est si simple.

                                            Gilbert Lamarque

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TOROS

Publié le par Cositas de toros

 

 

 

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MAUGUIO, NOVILLADA

Publié le par Cositas de toros

         

           À L'occasion de la novillada de la 35e Romeria le samedi 1er juin, le cercle taurin "Toros y Toreros" de Mauguio propose un cartel attrayant avec les fers de Gallon, Blohorn, Piedras Rojas, Pagès-Mailhan, San Sebastian et La Golosina. Pour les confronter, le nîmois Lalo de María et le madrilèno-montois Tristan Barroso qui prendront l'alternative vers la fin de la temporada, l'un à Nîmes, l'autre à Dax. Ils seront accompagnés par le vaillant Nino Julian présent le 3 juin 2023 pour le retour des toros à Mauguio après 3 ans d'absence où l'on nota un lleno historique mais les beaux novillos bien carrossés ne furent que de piètres collaborateurs.

Mauguio, édition 2023

     Que la fête dans la placita melgorienne soit excellente et la partie taurine un ton au-dessus !

            GL

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TORO OU CROCO ?

Publié le par Cositas de toros

     " Nous sommes remplis de préjugés et il faut y renoncer absolument pour avoir des connaissances claires et distinctes." François Poullain de la Barre. 1674.

     Préjugée, idée préconçue ?   "Nîmes, grande ville taurine ; Ici et nulle part ailleurs (!!), etc

     François 1er accorda en 1535, un nouveau blason à Nîmes, un crocodile et un palmier après avoir accordé en 1516 aux consuls et habitants nîmois d'avoir pour armes un taureau d'or en champ de gueule. Mais ayant découvert depuis , plusieurs médailles de leur colonie sur lesquelles on voit un crocodile et un palmier.Le taureau disparaîtra du blason de la ville. La tauromachie espagnole est loin du Gard et le taureau d'or bien prétentieux. François 1er eut la bonne "idée" du crocodile (reportez-vous à la véritable histoire du saurien). Nîmes échappa au moustique !

     Enfin, ce petit brin d'Histoire pour en venir à la pâle Pentecôte nîmoise. Qui se souviendra du millésime 2024 ?

     Les belles Ferrari de Simon Casas avec une motorisation Domecq n'ont guère brillé dans l'amphithéâtre, une coursiquette de chars avec un sacré retard à l'allumage que le public nîmois (hors aficionados) spécialiste des courses d'ânes n'a pa su discerner, ainsi que la présidence qui distribua généreusement les trophées. La corrida triomphaliste clôlurant le cycle par neuf oreilles coupées. Le mundillo s'en bat les flancs de cette après-midi où il y eut si peu de détails respectables.

     C'est un bilan triomphal de l'édition que fera S. Casas Production, c'est son boulot. Les aficionados de verdad (du moins un certain nombre) étaient à Vic, le "temple" où s'unissent les mêmes critères. À l'est, le roi Ponce vit da despedida gâchée par un lot de J.P. Domecq. À qui la faute ? Le maestro persiste avec son gagne pain, tant pis. Aucun souvenir à se coller derrière la rétine. Déprimant.

     Je vais finir par croire que la partie taurine n'est qu'un prétexte pour déplacer l'Hexagone. Qui parlera de toros les jours suivants ? Les vraies Ferrari, les italiennes de Maranello ont gagné le G.P. de Monaco ce week end ! Simon Casas les cherchera en Espagne...

     Le crocodile est encore bien accroché !

                                          Gilbert Lamarque

 

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