Ceret de toros le 30 ème anniversaire (épisode 2)
Samedi 15 juillet 11h
6 novillos de Raso de Portillo pour:
Mario Palacios, Daniel Garcia Navarrete et Maxime Solera.
Gros 3/4 d'arène, temps chaud et un peu de vent.
Samedi 15 juillet 2017 11h.
Réveillés dès potron-minet par une menace d’évacuation due aux incendies voisin, accentué par de mauvaises nouvelles venues des Landes, c’est avec un peu de fumée dans les yeux que nous avons repris le chemin des arènes, comptant sur les Raso de Portillos pour nous remettre du baume au cœur.
Il faut avouer que les trois premier nous aurons permis de finir notre nuit, sans âme, sans race, sans bravoure, sans émotion. La course a commencé au quatrième qui sort avec du gaz et qui reste compliqué. Palacios lui sert une faena prudente du bout du baton + pasito a tras, le tue de la même façon. Le cinquième extrêmement bien présenté refuse le capote, 3 piques comme les autres sans grand intérêt, Navarrete sert une bonne faena à ce novillo qui restera âpre et compliqué jusqu’à l’accrochage final. Evacué à l’infirmerie de la plaza, Palacios tuera le novillo plutôt mal. Le sixième sort en piste en patron. Rien ou presque dans le capote de Solera et Gabin Rehabi entre en piste pour un tercio de varas extraordinaire en quatre rencontres parfaites. La faena tourne à la bagarre avec un novillo et un novillero ayant décidé d’en découdre, frisant la correctionnelle à moult reprise, une faena de valiente, émotionnante qui se terminera par un accrochage heureusement sans gravité. Qu’à cela ne tienne Maxime se relève, prend l’épée et porte une entière concluante certes, mais hélas très basse qui le privera du trophée. Vuelta au torero y vuelta au toro.
A noter que, décidé à triompher, Maxime Solera a attendu ses deux adversaires à puerta gayola avec une afarolada de rodilla spectaculaire sur son second. Ce novillero a ce que devrait avoir tous les novilleros, ou du moins la seule chose que l’on attend d’eux, Las Ganas !
Nous partons nous sustenter avec le cœur léger, le temps de nous rafraichir un peu avant le plat de résistance vespéral.
Patrick. S