Au Grau du Roi, l'Abrivado des Plages se déroule chaque année le premier samedi de mars.
En fin de matinée, après le roussataïo (passage des juments et leurs poulains).
C'est le premier rendez-vous de l'année qui lance les traditions de la bouvine. L'originalité, c'est les 2,5 kilomètres de plage depuis la plage du Boucanet vers la Villa Parry, les cavaliers encadreront les taureaux, plaisir garanti !
Là, c'est moins risqué
Pour patienter le long du littoral... avant de s'assoir en rond sur les tendidos ! Dix manades présentes et le soleil participant à la fête pour le bonheur d'un millier de personnes. Aujourd'hui les Camarguais ont les pieds dans le sable et ne battent pas le pavé à Montpellier.
Madrid a présenté son cycle des novilladas qui sont au nombre de six, du 16 avril au 7 mai.
Le dimanche 7 mai, Solal Calmet"Solalito" défilera pour sa présentation avec Niño de las Monjas et Luis Pasero effectuant lui aussi sa présentation avec les novillos Casa de los Toreros.
A Linares, le 28 février, dia de Andalucia, il récidiva, s'octroyant 2 et 2 oreilles des novillos de El Cotillo et de El Freixo... et le tout pour sa présentation en piquée ! En juillet de la même année, on le remarqua par son courage et sa planta torera à Castelnau-Rivière-Basse, sous la pluie.
Les organisateurs du Sud-Ouest avaient choisi le bon cheval ! Nous ne manquerons pas de voir le jeune cordouan dans les carteles en 2023, l'élève de l'école taurine de Cordoue depuis l'âge de onze ans a mûri, sûr que les tendidos vont rugir lors de cette temporada, et c'est un début prometteur mais pas une surprise pour les fidèles du Bolsin de Bougue et de Castelnau.
La temporada s'approche et Solalito n'apparaît dans aucun cartel de plaza de catégorie. Istres er Arles ont dévoilé leurs cartels, Madrid aussi ; pas l'ombre de Solalito.
2023 sera en toute vraissemblance, l'année de son alternative. Arles a préféré l'Arlésien Fabien Castellani, Yon Lamothe dont le grand-père, Alain Lartigue est associé à Jean-Baptiste Jalabert, notamment à Mont-de-Marsan, et Lalo de Maria car les relations se sont radoucies avec Simon Casas.... c'est bien. Istres a privilégié un autre Nîmois, Nino Julian débarqué dans la catégorie des piquées.
Le printemps est proche, Solal s'est entraîné tout l'hiver en Andalousie. Il travaille. En mars, le 12, il est l'invité du club taurin Campuzano pour un tentadero de deux vaches. C'est peu. L'espoir tricolore toujours baigné d'alegria, treize contrats l'an dernier, fut reconnu par les critiques taurins du Sud-Est, lui attribuant le prix du meilleur novillero. Vainqueur de la Cape d'Or, en mai à Nîmes, il ne revint pas pour les Vendanges en septembre (curieux), sa belle prestation à Orthez devant les Miura... mais du passé, faisons table rase !
Pour l'heure, les Aturins l'ont retenu pour le 1er mai et Soustons a choisi le Nîmois pour le 8 juillet. Alors que se dessinent les cartels de Mont-de-Marsan ; Dax et Béziers l'intégreront-ils dans leur feria ? Le garçon mérite son intégration dans une arène de catégorie. D'ici-là, les esprits embrumés s'éclairciront, n'en doutons pas. Le problème est-il plus sérieux (cosas de toros), lequel?
Croisons les doigts.
Gilbert Lamarque
Rectificatif. Ce matin, lors de l'article concernant l'alternative de Rocio Romero, qui après Samadet a rompu avec O.Fernández, son apoderado, c'est A. Tejero, empresa de Pozoblanco qui, avec sans nul doute l'approbation du maire, lui a proposé la date et "offert" ce sublime cartel. (merci, Alain)
La jeune novillera, infirmière et ancienne gymnaste, est torero par vocation : "Je sens que le toro m'a choisie." (voir Cositas du 29/10/21)
L'ancienne championne d'Andalousie et classée troisième d'Espagne pour qui la gym était devenue une échappatoire, va rentrer dans la fosse aux lions. La frustration est derrière elle, le chagrin aussi : ses collègues masculins qui partageaient le cartel, ont défilé de nouveau à Séville où la Maestranza la vit combattre en 2017 repartant avec trois oreilles. Depuis, il y a eu la pandémie et bien avant, la rupture avec son apoderado, Alberto García. Après février 2018, il y eut la fracture du péroné et six mois sans toros. Elle encaissa les coups plus acérés que la corne, les épreuves la renforcèrent.
Son nouvel apoderado, Oscar Fernández en qui elle a placé toute sa confiance, lui "offre" une alternative des plus somptueuses dans le cadre du Coso de los Llanos de Pozoblanco avec, au cartel les toros de Daniel Ruiz, comme parrain, José María Manzanares et comme témoin, Andrés Roca Rey.
La jeune torera prendra l'alternative sur ses terres cordouanes où elle naquit en 1998. Pour la première fois, elle croisa les toros en 2011 à Dos Torres, le village cordouan de ses grands parents. Et 2013, l'alternative, douze ans ont passé. Elle ne décrocha que deux contrats en 2022, la date de l'alternative en septembre lui permettra d'aiguiser ses griffes et d'affûter sa détermination.
Après Conchi Ríos en 2016, Rocio Romero en 2023. Suerte !