Overblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog

DU BRUIT DANS LE LANDERNEAU

Publié le par Cositas de toros

 

   

               

  EXCELLENTE NOUVELLE

                    La municipalité de Pérols (Hérault) a annoncé ce mardi 14 février l’organisation d’une novillada de Miura et ceci pour la Feria des Étangs le 15 juillet 2023. La ville renouerait ainsi avec la tradition tauromachique dans sa version espagnole. 

     Un pied de nez après la confrontation pacifique lors de la grande manif de Montpellier, samedi 11 février.Une pose de banderilles al quiebro plantées par le maire, Jean-Pierre Rico sachant qu’à Pérols on n’avait pas connu de mise à mort depuis 20 ans !L’élu déclarant : « L’idée est venue iy a un peu plus d’un an. On était parti sur une journée espagnole puis sur une tienta (sans mise à mort) et une novillada.

     Le club taurin de Pérols, Lou Razet, a 101 ans et les arènes de Pérols ont été construites en 1960. Ce sera la 63e saison taurine, une tradition totalement ininterrompue. Nous avons souhaité cette année renouer avec les toros bravos qui fouleront les arènes de Pérols. »Notons qu’il est surprenant que les frères Miura soient convaincus dès le premier coup.

     La présentation du cartel complet aura lieu le vendredi 24 mars. Jean-Baptiste Jalabert, directeur de Peliz Organisation, associé à la mairie et au club taurin de Pérols, ont décidé de faire confiance à trois jeunes novilleros français et espagnols. La novillada en France en a bien besoin. Nous revenons à la programmation de 2019 avec 32 spectacles qui… s’effectueront (souhaitons-le). 31 novilladas ont été célébrées l’an dernier.

     La 25e arène du Sud-Est (ré)ouvrira ses portes.

     Le samedi 15 juillet, le programme “Biou y Toros” sera copieux : en plus de la novillada, une tienta sera mise en place, prévus également abrivado, cabestria (lâcher de toros espagnols dans les rues), course camarguaise et un lâcher de 100 taureaux camargue.

     Souhaitons à la Feria des Étangs de ne pas tomber à l’eau…

     On frappe fort à Pérols !

 

       Pour ne pas mourir idiot…

En copie, un court extrait du court article, de Claire Starozinski, la Brigitte Bardot brune, paru dans Midi Libre, le 15 février :

     « … Les gens se détournent de la corrida. Ils veulent autre chose, un spectacle familial. Les maires l’ont bien compris. »

     Excepté Jean-Pierre Rico, le ci-devant maire de Pérols !

                                       Gilbert Lamarque

PS. Un léger ennui technique vous a privés, mercredi de cette info, qui aujourd’hui, n’en ai plus une… Je vous sens frustrés, recevez toutes mes excuses, indépendantes de ma volonté,etc....pour aboutir à cette piètre mise en page !

     Je profite de l’aubaine pour souhaiter la bienvenue aux nouveaux abonnés, merci.

Voir les commentaires

soirée entretenue

Publié le par Cositas de toros

 

   

 

 

     Pour avoir participé, en spectateur-dîneur à cette soirée placée sous le signe du chiffre 3, la conférence « à bâton rompu » comme il est écrit dans le présent communiqué, quitta le ruedo et s’envola vers le callejón et les tendidos mais revint sagement en su sitio.

     Sébastien Castella, absent, toréant en Amérique du Sud, Juan Bautista, absent, s’excusa au dernier moment – cela n’étonna point les âmes ici présentes. Seul, Christian Nimeño fut merveilleusement représenté, non sans émotion par la présence du grand frère Alain Montcouquiol. La terna se réduisant ainsi en un mano a mano entre l’auteur, l’effervescent Antonio Arévalo et le torero nîmois à jamais retiré, sobresaliente Éric Dumond, président des Amis de Toros.

   

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

   

      C’est ainsi qu’on avança la jambe et qu’aucun cliché et formules stéréotypées s’invitèrent pour notre plus grand plaisir, avec l’humour d’Alain et ses piques bien en place ! Un régal.

     Et, traitant de régal, les organisateurs avaient poussé le détail jusqu’au menu préparé par le chef des lieux, menu composé de 3 plats et vins évoquant le terroir de chacun des toreros : une entrée nîmoise accompagnée de son vin blanc des Costières, un plat du jour arlésien et son IGP Isle Saint-Pierre, enfin le dessert biterrois et sa clairette du Languedoc. Quoi de meilleur pour entretenir l’amitié et la convivialité ? 

 

 

Organisateurs et conférenciers

   

     Le public participatif apprécia. La soirée se terminant par les dédicaces, bel ouvrage de conversations et d’entretiens embelli de superbes photos. Un livre de référence pour l’aficionado, une belle soirée, aussi.

                                                                       Gilbert Lamarque

 

Voir les commentaires

Pari gagné

Publié le par Cositas de toros

       

Les chevaux vont envahir la ville

 

 

            Ils attendaient 10.0000 manifestants samedi matin 11 février à Montpellier, ils se retrouvèrent 13.000 sur l’esplanade Charles-de-Gaulle. La préfecture de l’Hérault ayant obtenu des syndicats qu’ils déplacent la manifestation contre la réforme des retraites prévue initialement le matin, à samedi après midi. Traduisez : l’Élysée regarde "positivement" le monde rural, quant à l’hostilité toujours plus vive de la rue mobilisée contre la réforme des retraites, l’œil est plutôt noir…

     Les manifestants présents à Montpellier ont vécu ce jour, un moment historique. Jamais la préfecture héraultaise n’a reçu une telle manifestation. C’était à Nîmes que les manifs se montaient auparavant, mais la préfecture gardoise a battu un record : plus de 20.000 mobilisés depuis le départ des Jardins de la Fontaine jusqu’aux Allées Feuchères, tous mobilisés pour cette inquiétante réforme des retraites. Lot de consolation pour les Nîmois.

   

      Les maires de Saint-Brès (Hérault), Laurent Jaoul, organisateur de l’évènement montpelliérain, et de Bouillargues (Gard), Jean-Luc Meissonnier, ont apprécié.

     Une démonstration de force réussie dans le calme et dans la dignité soulignée, toute fois , de saillies pour huer les radicaux de tous bords, certains radicaux bien de chez-nous, languedociens bon teint. Ceux-ci nous permirent de nous rassembler et de démontrer que nos traditions sont bien vivantes.

     Malgré le nombre conséquent d’élus, maires et parlementaires, la journée échappa à la récupération politique

Une poignée de terre

     Cette journée fut conclue par la plantation d’un olivier sur le parvis de l’office de tourisme, les maires participants avaient amené une poignée de leur terre communale pour planter cet arbre symbole de paix, arbre emblématique du climat méditerranéen, il est aussi depuis l’Antiquité, le représentant de la force et de la victoire, rajoutons-y la sagesse et la fidélité, l’immortalité et l’espérance, enfin, la richesse et l’abondance, symbolisant la réconciliation…. Jolie divulgation !

 Temps fort                                

     300 chevaux défilèrent du Zénith à l’esplanade Charles-de-Gaulle, chacun monté par un manadier ou un gardian, les hommes régulateurs de la nature sauvage. Montpellier avait un grand air de Camargue. Un moment magnifique.

     Une journée où les traditions rayonnèrent avec un certain art de vivre sous le ciel héraultais.

     On nous envie !

     Pari gagné.

                                                 Gilbert Lamarque

Voir les commentaires

LA FRANCE DES TRADITIONS

Publié le par Cositas de toros

 

             

                  Bouvine, chasse, ruralité, corrida – cochez la (les) case(s) correspondante(s) – ,chacun pourra venir manifester à Montpellier, demain samedi 11 février, sous sa banderole. Tous heureux de défendre une tradition répondant à ces intolérants de l’air du temps qui n’ont qu’un seul mot d’ordre, interdire. C’est aussi très politique chez nos "amis"LFIstes et écolos. Il y a bien d’autres sujets plus ordinaires pour battre le pavé mais ceux-ci nous concernent, notables et estimables, une seconde peau. Cette injustice nous écorche au plus profond de notre affectif. Même notre langue régionale en est affectée, bannie, nous renvoyant dans nos contrées de sauvages.

     Il est bien plus enrichissant de cultiver les différences dans un pays nimbé de démocratie, mais un pays profondément teinté d’intolérance. Les radicalistes de tous poils nous montrent du doigt, éructant leur animalisme exacerbé.

     Après la tauromachie espagnole, en vain, ils vont se battre pour supprimer la chasse, une des premières (pré)occupation de l’Homme et puis pourquoi pas, porter un grand coup à la bouvine lui dictant de nouveaux usages et autres coutumes jugés barbares.

     Les quotidiens s’en emparent, Le Monde a fait paraître le samedi 7 janvier, une tribune que sont venus noircir la cinquantaine d’élus dans un projet de réforme de la bouvine.

     Pour nous d’étendre un petit peu, samedi 4 février, jour de Sainte Véronique (¡Olé!) aurait été des plus judicieux. Ce jour où « les marchands de marrons plient boutique ». Il n’est pas d’actualité de plier les banderoles. Ruraux, aficionados, clubs taurins, manadiers, élus parlementaires et maires serrez les rangs ! Le rassemblement prendra le départ de la Place de la Comédie à Montpellier, les élues locales municipales, EELV et du Parti animaliste signataires de la tribune seront dans leurs petits escarpins.

     Un fossé semblant impossible à combler entre ruraux et gens de la ville. Tout ces interdits, bien sûr, néfastes à la vie économique. L'habitant de la région méridionale, le dominé intériorise l'image que le "Parisien", le dominant, se fait de lui. Il est venu à l'idée du "Parisien" de créer quelques réserves dans lesquelles  cinquante illuminés souhaiteraient enfermer ce peuple, les méridionaux que nous sommes. Il y a cinquante ans, dans les années 1970, à l'époque d'une vive revendication occitaniste, dans ses aspects linguistiques, culturels, économiques, politiques. Le mouvement Volem vivir al païs se crée en 1974 à Alès. Aujourd'hui, non seulement l'Occitanie mais la France des traditions est touchée par cette infâme peste. Non la colonisation culturelle n'est pas d'actualité ! Si le canard gras a une conotation "Sud-Ouest", la chasse par exemple est pratiquée sur l'ensemble du territoire... 

Souhaitons qu’un réel raz de marée déferle sur Monpellier, la défense des traditions et des cultures ainsi que l’abolition de la stigmatisation se jouant ici.

     Car, il en est ainsi, notre vie actuelle n’est qu’une machine à produire des échecs. Nos armes seront toujours trop vulnérables. Seule notre participation massive à cette journée nous garantira un avenir plus serein.

     Belle journée !

                                                 Gilbert Lamarque

 

 

Voir les commentaires

PALMAS Y PITOS 2022 (communiqué)

Publié le par Cositas de toros

 

Voir les commentaires

<< < 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 20 30 40 50 60 70 80 90 100 > >>