Overblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog

Le mystère Mithra

Publié le par Cositas de toros

 

         

           

            C’est au cours de l’Empire romain entre la fin du 1er siècle et la fin du IVe siècle que s’est épanoui le culte de Mithra ou mithraïsme, un "culte à mystères" coïncidant avec le développement du christianisme.

     Une mythologie ayant pour protagoniste le dieu Mithra a été élaborée dans laquelle le dieu devient le sauveur et le régénérateur du monde, en particulier par la mise à mort d’un Taureau (tauroctonie), dont le corps permet le renouveau de la nature. Au sein de ces communautés fermées, les hommes reçoivent une initiation commémorant la gloire de Mithra, dans des sanctuaires spécifiques, les mithréums, qui reprennent l’aspect de la grotte où le dieu met à mort le taureau. Un art spécifique se développe pour décorer ces lieux, marqué en premier lieu par des représentants de la tauroctonie et des autres moments de la geste du dieu, et aussi des images d’autres divinités étant associées à Mithra, notamment celles qui sont liées aux astres, le Soleil, la Lune, le Zodiaque

 

Marbre, IIesiècle. Musée de Cordoue

 

     Originaire de Perse, mais réinventé par les Romains, Mithra rencontra un succès fulgurant d’un bout à l’autre de l’Empire romain. Beaucoup d’entre nous ont pu croiser ce Dieu Mithra coiffé d’un bonnet phrygien et armé d’un couteau à lame courbe en train de chevaucher un taureau et de l’égorger sans bien connaître les circonstances, ni la symbolique de cet acte.

     On lit parfois ou on retrouve des mythes superbes pastoraux pour la plupart qui accompagnent son culte bienfaisant, soucieux du bien et du mal, de la fertilité et de la parole tenue.

     Vous aimez ? Alors vous aimerez cet ouvrage : "Le mystère Mithra : au cœur d’un culte romain", plutôt le catalogue de l’exposition présentée au musée Saint-Raymond de Toulouse du 13 mai au 30 octobre 2022, édité par l’universitaire Laurent Bricault, historien, spécialiste des religions du monde antique, il enseigne l’histoire romaine à l’Université de Toulouse Jean Jaures. Ont collaboré au catalogue, Richard Veynniers et Nicolas Amoroso.

     L’académicien Ernest Renan affirma sans rire que «  si le christianisme eût été arrêté dans sa croissance par quelque maladie mortelle, le monde eût été mithriaste ». Oui , parfois l’Histoire ne tient pas à grand-chose. Mais qui était Mithra ? D’où vient-il et en quoi son culte consistait-il ?

     Qui dit culte dit bonne histoire. Celle de Mithra est particulièrement étoffée. En fait, elle débute par un accident… de la circulation ! Phaéton emprunte le char solaire de son père (le dieu Soleil) mais en perd le contrôle et provoque la désolation sur la Terre. Bacchus, absent ne fut pas inquiété. Aïe ! Jupiter convoque alors une assemblée : il faut créer un nouveau héros.

     Ainsi naquit Mithra, en l’occurence d’une roche. Dans la foulée, celui-ci tue un taureau dont le sang régénère notre monde. Vous connaissez l’histoire mais pas ce qui suit. Jaloux de ses exploits, le Soleil le provoque en duel mais perd, Mithra, bonne pâte, l’invite à banqueter et scelle leur réconciliation d’une poignée de main – c’est d’ailleurs la signification de son nom : le contrat, l’alliance. C’est Dumas et les mousquetaires ! Il devient le maître de l’univers. Belle histoire…

 

     Ils sont 75 experts internationaux qui proposent, grâce aux contributions de chacun, une nouvelle synthèse sur un culte complexe et fascinant qui tient compte du formidable renouvellement des connaissances de ces dernières décennies et valoriser, par le biais d’une illustration de très haute qualité, de nombreux monuments, fameux ou méconnus, 576 pages précieuses, un catalogue magnifique pesant ses 3 kg qui vous façonneront des bras dignes d’un héros de la Rome antique ! Son prix de 35vous fera pâlir, soit 11,50€ le kg de culture ou si vous préférez, quelques 16 l de gas oil qui ne vous permettront pas d’aller à Toulouse au musée Saint-Raymond. Enrichissez votre bibliothèque et ayez ainsi l’opportunité d’enrichir votre esprit : enrichissement non imposable !

 

 

     Le culte du dieu Mithra était répandu en occident jusqu’au Ve siècle. Le christianisme a contribué à sa disparition. Son héritage et son mystère ont traversé les siècles : célèbre autant que méconnu.

     Combien de Mithra, tueurs de taureau combattent aujourd’hui a la cinco de la tarde au grand soleil, tendidos garnis par nombre de chrétiens ? Tueurs éloignés de l’atmosphère caverneuse des mithreums, les temples de Mithra, cachés, enterrés , parfois intégrés dans de véritables grottes, sanctuaires qui n’ont laissé que peu de traces connues. Pourtant Mithra n’avait rien de clandestin et s’intégrait parfaitement à l’univers polythéiste de l’époque . Curieux que cette divinité orientale et mystérieuse des premiers siècles dont l’origine reste incertaine, trouve encore sa place dans la culture contemporaine !

     Qui sait, si un porteur de lumière tuant le taureau, sauvait le monde et le régénèrait ?

                                                                     Gilbert Lamarque

Voir les commentaires

FIESTA CAMPERA

Publié le par Cositas de toros

 

 Une semaine avant Méjanes, le CTMS organise une fiesta campera. Marc combattra un toro de la famille Tardieu.

Attention : le nombre de places est limité.

Voir les commentaires

Bouillargues, la der des der

Publié le par Cositas de toros

         

Photos :Chantal Lafaye           

            Rendez-vous important ce jour à 16h30 pour l’afición du Sud-Est. En effet, qui dit Bouillargues dit le sérieux des organisateurs de peña La Embestida pour la qualité des cartels au fil des ans. Déjà la dixième édition !

     Et dans ce cadre de la novillada concours se mesureront les pensionnaires de H. Yonnet, C. Yonnet (remplaçant celui du Scamandre), F. André, Tardieu, Malaga et Pagès-Mailhan. Devant cette brochette d’erales, combattront Miriam Cabas, vue au bolsin de Bougue, de l’école taurine El Campo de Gibraltar du maestro Ruiz Miguel, Miriam future vétérinaire à l’issue de ses études ; Nino Julian, le jeune nîmois, champion de France et d’Europe de qwan ki do (art martial sino-vietnamien) s’il vous plaît a abandonné les arts martiaux pour un autre art, n’en déplaise à nos détracteurs, la tauromachie ; et, Pedro Andrès qui côtoie N. Julian à l’école taurine de Salamanque, Nino effectuera son dernier paseo en non piquée.

     Dans le cadre et à l’issue de la novillada, seront remis les trophées Gard Cévennes Camargue de la coordination des clubs taurins pour la meilleure épée de la tarde. Finalement, le meilleur eral ayant combattu à Alès, Bellegarde et Bouillargues recevra son trophée post mortem.

 

     Après une minute de silence en souvenir des disparus de l’afición, le discours de la jeunesse aficionada de Bouillargues défendant ses traditions ainsi qu’à l’occasion des trente ans d’alternative de Juan Villanueva, un cadeau lui fut remis.

Juan Villanueva

     Miriam Cabas est telle que je l’ai vue à Bougue au printemps, déterminée, ne trouvant pas les bons recours, usant du pico et d’une distance convenue. C’était plus abouti avec son second, un Tardieu aux belles pointes.

     Bref, deux super costauds, dans la boîte à bijoux de la demoiselle, des novillos massifs, puissants et violents. La cape peu assurée, elle se fit désarmer. Un avis, une épée plate. Palmas, Miriam souriante, salut.

 

     Le tambour major, un Y. Yonnet, brocho, applaudi à son entrée, violent sous la cape et la muleta. Les patrons de la tarde étaient bien les cornus. Deux épées portées avec détermination où le hasard détermina les zones de tirs. Avis, vuelta et salut au centre, puis un avis, épée plate, palmas d’un public sachant percevoir les difficultés du jour.

     La der pour Nino Julian dans une faena amenée au galop d’un hyperactif, un F. André, né en avril 2020. L’eral en redemande et le Nîmois verra son travail aller a menos. Le becerro coopérait pourtant sur la corne gauche. Un beau tercio de banderilles au crédit du Nino. Le F. André, gueule fermée, plus léger, museau buvant le sable, semblait jouer avec le Nîmois. Fin de partie, pinchazo, épée basse, puntillero navrant. Vuelta, l’oreille s’échappant aux aciers.

   

 Son dernier eral, un Malaga "brindé" aux proches, le plus noble de la tarde en redemandait dans une faena accélérée. Une épée en arrière, une autre de côté, deux descabellos. Vuelta. Arrastre applaudi.

 

C.Yonnet

     Pedro Andrès,

l’inconnu de la tarde, frêle silhouette jouera deux actes, l’un à Pedro l’introverti , devant un C. Yonnet qui envoie des boulets, l’autre à Pedro l’extraverti face au Pagès-Mailhan. Avec lui, Pedro prend de l’assurance, délivre une belle série de naturelles, terminant par une paire de beaux derechazos. Il donne de la voix, muleta main basse, le public adhère. Entière légèrement de côté. Pétition, palco de glace ne sortant pas le mouchoir. La présidence jusqu’alors discrète perdit ses derniers amis. Palmas et vueltas (2) pour l’élève de Salamanque. Sifflets aux hommes en noir.

Pagès Mailhan

   

 

 

      Piste impeccable, areneros au féminin, public aficionado et nombreux.

     Six becerros bien présentés au moral comme à la morphologie ouvrent sans nul doute une onzième édition… à moins qu’un député (air connu)…

                                                                     Gilbert Lamarque

 

 

Voir les commentaires

FACE à LA MER

Publié le par Cositas de toros

 

Plage de l'Espiguette

 

            Ayant dérivé quelques jours pour échouer sur le sable du Grau du Roi, le 25 mai, le printemps s’achevait. Aujourd’hui l’automne éclaire nos jours. Chaque matin, la mer changeante bleue, grise, verte, à l’écume blanchâtre, avec pour horizon, l’eau bleue, grise, verte, les voiliers qui ont plié les voiles bleues, vertes, rouges ou jaunes, les villégiatures sont consommées, les mouettes ont retrouvé leur havre de paix.

     Chaque jour, la mer « toujours recommencée », (emprunt au voisin sétois Paul Valéry), mer paresseuse pour un enfant de l’Atlantique mais ô combien sournoise, nous prépare à une catastrophe que prédisent les spécialistes. Le trait de côte recule et la modeste dune qui nous sépare, n’empèchera pas de gagner notre vaisseau de béton et de verre ancré à une courte bordée de l’envahisseuse. Les experts présagent que d’ici un certain temps, la cathédrale, l’église abbatiale de Saint-Gilles en Petite Camargue, aura les pieds dans l’eau, les fidèles iront en barque à la messe dominicale. Ainsi soit-il.

 

"ma plage"

     Chose curieuse, la célèbre plage de l’Espiguette, à l’Est du Grau du Roi, s’agrandit, s’ensable, "ma" plage, à l’Ouest près du bois de Boucanet n’est plus qu’un maigre cordon de sable. Les terres du Grau connaîtront la mésaventure à l’envers de sa voisine, la cité médiévale d’Aigues Mortes où en 1266, Louis IX plus connu sous l’apodo de Saint-Louis, décide de donner à son royaume une ville portuaire, véritable point de départ de ses futures croisades et, conjointement port de commerce maritime où les marchandises sont apportées à terre par des barques à fond plat. La mer se retira, l’envasement de l’étang contribuera à l’abandon progressif du port. Fini le monopole ! Aigues Mortes, avec l’arrivée du Rhône à Sète, se transformera en port fluvial. En attendant , une nouvelle visite maritime entre le Grau du Roi et les Saintes-Maries-de-la-Mer, je l’imagine traversant le Petit Rhône envahissant les anciens marais salants… Il y a urgence.

 

Au chevet du littoral

     Deux secrétaires d’État sont dans le Gard, ils surferont sur la vague à la fin de septembre pour se pencher sur ce problème qui semble insoluble. Surtout si le nombre d’acteurs n’est pas d’accord sur la solution à mettre en place…

      Alors dans mes élucubrations nichées loin au-dessous de la surface de l’eau, j’imaginais la disparition de la corrida tant souhaitée par un député à l’égo démesuré. Tout en souhaitant égoïstement que la course de toros se dissoudra avec l’inéluctable montée des eaux d’ici un certain temps, un temps inconnu, vingt ans peut-être ?

     Avec l’Ukraine attaquée par la Russie, TaÏwan par la Chine, nous sommes entrés dans une ère de guerres majeures entre puissances autoritaires. Mais nul ne peut l’affirmer, il y a toutefois un changement de perception : l’usage de la force, souvent déconsidérée dans les démocraties, et où à nouveau comme nécessaire au sein des opinions publiques. Dans la France démocrate, certains se servent de la force pour déclarer une guerre sans armes létales se servant de l’opportunité de leur récente situation pour balayer d’un arrogant revers de main un élément de nos traditions, l’attristant député Caron a décidé d’abolir la corrida, et par ce biais enlève le pain de la bouche à ceux qui, avec difficulté et beaucoup d’acharnement, vivent de la tauromachie laisant les élites se gaver égoïstement…

 

     La mer envahissant les terres de Camargue, nous allons relever les manches pour tenter d’y remédier et nous acceptons les mauvais tours de la nature bien que nous soyons les principaux fautifs….

     Le dogmatique député n’a pas, hélas, pour héritage l’acceptation de l’égalité et le souci de la liberté garantie par la participation de nous tous aux décisions politiques. Il en est de la désaffection des citoyens à cette même politique méprisable.

     On vous dira que pour satisfaire une idée qui hante les jours et les nuits du député parisien, l’Assemblée votera pour ou contre ce maudit projet de loi. Quoi de plus démocratique qu’envoyer les aficionados aux orties avec ses traditions centenaires.

     Plus de liberté, nous semble-t’il, moins d’État . De loin, les libéraux ont l’air d’accord sur tout. De près, les choses sont plus complexes, cette sacrée famille libérale abritant des sensibilités innombrables. Chacun amène son repas ; c’est l’auberge espagnole ! Mais la qualité y est absente.

Rappelons-nous cette citation de Tocqueville l’éclairé : « Il y a plus de lumière et de sagesse dans beaucoup d’hommes réunis que dans un seul. » N’est-ce pas M. Caron ? Ça ressemble à de la simple politique.

Pendant ce temps, la mer « toujours recommencée » aura le dernier mot. Les toros victimes de la bêtise de l’homme, cet idiot, s’endormiront dans les brumes d’un passé, semble-t’il où nous étions heureux. Les toros à jamais dans le silence éternel des espaces infinis…

Mais attendons d’ici peu , les actions des "bons" parlementaires (un doux rêve) pour la défense des traditions dont l’une, la tradition taurine, porte sur une part significative de la culture.

D’ici-là, profitons de l’été indien, et même si l’époque s’y prête, tentons de ne pas tout repeindre en noir, tentons de voir le côté lumineux de la vie.

                                                                     Gilbert Lamarque

Voir les commentaires

DES CHIFFRES, DES PAROLES ET DU BRUIT

Publié le par Cositas de toros

 

               Nîmes, Feria des Vendanges, aux arènes romaines, 4000 entrées à la corrida d’ouverture, le vendredi ; le samedi à la novillada matinale, 3000 spectateurs sous les rafales de vent ; la deuxième corrida de feria où Juan Leal, blessé, poursuivait son combat, la seule qui restera dans les mémoires, 6000 entrées ; enfin, la corrida de clôture, sous un ciel bleu, 10000 spectateurs, l’effet Roca Rey sans doute où les Fuente Ymbro avaient coupé les compteurs, absents au troisième tercio, économie d’énergie oblige. Soit 23000 billets vendus pour une feria sans saveur.

 

     Le samedi avant le paseo, un millier d’aficionados (c’est peu) était rassemblé pour défendre la corrida et répondre à l’intolérant et prétentieux député Caron responsable de tout ce bruit.

 

     Du bruit, il y en eut, 150 braillards s’égosillaient non loin des arènes, rue de la République où ces furieux étaient parqués. Constat, le gang des anti n’avait pas garni les rangs : la tradition ne tremblera pas. Par contre les commerçants et restaurateurs de la rue de la République s’énervèrent, "sacrifiés" par la préfecture autorisant à cette bande d’énervés à hurler tout l’après-midi et ce jusqu’à 21h !

     Dimanche matin sous la clémence divine  au  son aigu du fifre, la cathédrale était remplie de fidèles et de musique pour la traditionnelle messe en provençal.

     Beau succès populaire où la ville fêtait en ce dimanche après-midi sous la protection de Bacchus, le ban des vendanges. Le mourvèdre et la syrah étaient à l’honneur.

     À l’honneur également, est-il utile de l’écrire, la Camargue et sa finale du concours d’abrivado fut un gros succès populaire.

     Les jeunes de l’école de raseteurs de Nîmes-Bouillargues démontraient leur technique dans les arènes provisoires implantées au Bosquet, aux Jardins de la Fontaine, tout près du canal. Les joueurs de boules ayant délaissé leur carré favori pour l’occasion.

     Des fanfares au carrefour, des expos, des prix de littérature taurine, des rues bondées telles la rue Fresque et la rue Saint-Antoine, les cafés, les restaurants, les bodegas et les peñas, les Amis de Pablo Romero étaient satisfaits de l’affluence, même les libraires avaient le sourire à l’heure des autographes.

      Le toro et le biou drainent cette foule insouciante, ignorante de la corrida mais n’ignorant pas que cette Feria est née par le toro et pour le toro. Quand nous remarquons que les entrées aux arènes baissent et que la fréquentation des ferias est en hausse : cherchez l’erreur !

     Pendant ce temps-là la discrète UVTF (Union des Villes Taurines de France) voyait ses maires débattre en conférence de presse au musée de la Romanité pour déclarer : « l’heure est grave »… dans l’ambiance du riche patrimoine antique de la cité des Antonins et de se poser la question angoissante si « être de gauche, c’est aimer la corrida… » (!) les paroles se perdirent dans les vestiges.

Tout ceci résume le nombre de beaux discours devant des convaincus. Beaucoup de bruit pour si peu. Gardez vos forces , rendez-vous le 24 novembre. D’ici-là…

     Pendant ce temps, les Britanniques n’en finissaient pas de faire leurs adieux à leur chère Elizabeth.

     God save the king et les toros of course.

      La Feria des Vendanges, populaire, a été une belle réponse aux viles attaques.

De grâce, politiques de tous bords, laissez la corrida mourir seule de sa belle mort !

photos : MIDI LIBRE

                                                                       Gilbert Lamarque 

 

 

 

 

 

Voir les commentaires