Overblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog

EL MONTECILLO

Publié le par Cositas de toros

 

            La ganaderia sise à Orgaz (Tolède) a changé de propriétaire. L’ancien et le nouveau, ont publié une déclaration commune détaillant les termes de l’accord.

     « Par cette lettre, nous voulons communiquer le changement de propriétaire de la ganaderia El Montecillo après l’accord conclu entre David Medina et la famille Loriente de la Ossa.

L’accord conclu comprend tout le bétail, ainsi que la finca et le fer.

La famille Loriente de la Ossa fera ses débuts en tant que nouveaux propriétaires d’El Montecillo le 17 avril, dimanche de Pâques, sur la Plaza de Las Ventas dans ce qui sera la première corrida que la devise va "lidier" à Madrid après la mort de Don Francisco Medina, créateur de ce fer.

L’idée des nouveaux propriétaires est de continuer avec les mêmes bêtes et la lignée actuelle d’El Montecillo et ainsi perpétuer l’héritage de Don Francisco Medina.

Cordialement. »

        David Medina, Victor Guijarro (représentant de la ganaderia)

 

Daniel Luque, Victor Guijarro et David Medina. © El Montecillo

 

     Devise vert et blanc, l’origine est d’El Ventorillo avec d’autres bêtes d’origine J.P. Domecq.

     Ancienneté à Madrid : 17 mai 1996.

     La présentation en France s’est effectuée le 3 septembre 2021 à Bayonne lors de la "Goyesque bleue" avec A. Ferrera, D. Luque et E. de Justo. Le lot du jour était âgé et en piste les six se montrèrent dangereux, avec divers degrés de mansedumbre, violents sous le fer, bien armés, allant a menos sauf le 5 "Hojaldre", magnifique castaño qui permit à Daniel Luque une faena classique des deux mains récompensée par deux oreilles incontestables. Habituellement les exemplaires de cet élevage se montrent plutôt mous et d’une noblesse niaise.

     David Medina est le petit-fils de Francisco "Paco" Medina, ancien propriétaire de El Ventorillo (vendu à Fidel San Román). Il décida alors, à se lancer dans une nouvelle aventure avec David, le seul membre de la famille ayant choisi la voie des toros. David aura tenu les rênes de la ganaderia environ 6 ans.

     Actuellement, El Montecillo compte environ 90 vaches de ventre. La camada de cette année est composée d’environ 40 toros entre cinqueños et cuatreños d’où sortiront quatre corridas.

 

© El Montecillo

     

     Pour l’heure, 3 novillos sont à l’affiche de l’Alfarero de Plata de Villaseca de la Sagra pour l’une des trois novilladas de qualification en juin.

     Et comme annoncé précédemment, la corrida de Madrid d’el Domingo de Resurrección où se produiront Curro Díaz, Sergio Serrano et Tomás Campos.

 

NB. La famille Liorente de la Ossa est établie à Cuenca où elle évolue par le biais d’une SA dans la promotion immobilière, la construction, l’urbanisation, l’entretien, la location et la vente de biens immobiliers.

     Ceci tendant à prouver qu’aujourd’hui il est difficile à un ganadero de vivre uniquement du toro bravo.

                                                                Gilbert Lamarque

 

 

Voir les commentaires

NOTICIAS DE ESPAÑA

Publié le par Cositas de toros

 

SOL…

El coso de Buenavista, 2000 places pour... 2300 habitants !

     Après plus de dix ans sans corrida, la petite ville d’Estremadure de Higuera la Real va renouer avec la tradition lors de la Semaine Sainte, le samedi 9 avril avec une corrida de Murteira Grave. Les toros seront combattus par Antonio Ferrera, Miguel Ángel Perera et Juanito.

 

… Y SOMBRA

(voir Cositas du 12 février, Pérégrinations andalouses IV)

 

 

      José Luis Algora, vétérinaire, gérant et représentant de la ganaderia Partido de Resina a pris la décision d’abandonner ses responsabilités auprès de ce fer historique à l’encaste unique après vingt-cinq ans de présence.

     Il explique que sa décision est due « aux différences de critères dans la gestion du bétail avec le propriétaire. Ce furent des années de dur labeur et de déceptions, mais aussi de nombreuses satisfactions et joies. »

     « Je remercie les aficionados, les toreros, les hommes d’affaires, les journalistes et toutes ces personnes qui m’ont soutenu durant ces années de travail pour récupérer cet encaste unique au monde, qui ne doit pas disparaître. Avec mes succès et mes erreurs, j’ai bonne conscience de mon dévouement absolu à l’élevage ».

     Le propriétaire, l’homme d’affaires Antonio "Tico" Morales n’est pas un "taurin". La devise n’avait pas besoin de ce nouveau désordre. José Luis Algora avait rendu quelques forces et une certaine bravoure sous le peto. Il manque encore quelques critères en agressivité et devant la flanelle.

     Que va-t’il advenir de cet encaste unique mais si fragile ?

                                                       Gilbert Lamarque

 

 

 

Voir les commentaires

TOROS

Publié le par Cositas de toros

 

 

 

Voir les commentaires

MANUEL AMADOR, GITAN AUX YEUX VERTS

Publié le par Cositas de toros

 

      La Grande Faucheuse allonge encore la liste des matadors ascendants.

 

 

         Le matador Manuel Amador Correas est décédé à l’âge de 83 ans le vendredi 4 mars à l’hôpital général de la capitale manchega, victime quelques jours avant, d’une chute accidentelle.

     Né à Jumilla (Murcie) le 15 janvier 1939 – en raison des circonstances de la guerre civile mais considéré comme un enfant d’Albacete – il a commencé sa carrière en août 1956 à La Gineta (Albacete). Les années 50 sont "l’âge d’or" de la tauromachie d’Albacete avec Montero, Pedrés et Chicuelo II.

     Il prend l’alternative le 28 mai 1964 à La Maestranza de Séville avec Curro Romero comme parrain et Carlos Corbacho comme témoin, combattant les toros du fer de Joaquín Buendia. Il confirme et sort a hombros le 28 mai 1965 avec C. Romero et El Cordobés devant les toros de Carlos Nuñez, toros très appréciés des toreros ces années-là. 1965, certainement sa meilleure année après trente-six courses et malgré deux mésaventures : le 1er juillet à Barcelone, un toro de Sánchez Fabrés l’encorne dans la région abdominale et le 23 août à Dax, un Atanasio Fernández lui transperce la cuisse.

     En 1966, un toro de Francisco Escudero lui fracture l’humérus du bras gauche à Barcelone le 7 juillet perdant lors de cette temporada plus d’une cinquantaine de corridas. Il ne reprendra pas sa position perdue et les performances baissèrent par la suite.

     Il a ouvert à deux reprises la Puerta Grande de Las Ventas et une fois la Puerta del Príncipe de la Maestranza.

     Les aficionados qui l’ont vu il y a cinquante ans se souviennent encore de sa classe extraordinaire qui fit proclamer à un critique taurin : « Nous avons un nouveau gitan aux yeux verts » rappelant l’inoubliable Joaquín Rodríguez "Cagancho".

     C’est en 1972 qu’il se retire à Séville le 9 avril. Quelques années plus tard, il prendra durant six ans les rênes de l’école taurine d’Albacete.

     Il fut à l’origine d’une dynastie de toreros gitans comme Sebastián Cortés, Manuel de Paz, Antón Cortés et son fils Manuel Amador Jr. actuel impresario des arènes d’Albacete avec Simon Casas.

                                                                   Gilbert Lamarque

Voir les commentaires

LE SAMBUC

Publié le par Cositas de toros

 

         

             Les jolis santacolomeños de Cyril Colombeau, issus d’un semental de La Guadamilla, seront au rendez-vous de mars.

En 2002, le ganadero de La Guadamilla élimina tout le sang Santa Coloma, ne gardant que le bétail d’origine J.P. Domecq acheté en 1994 et 1995.

Ici, entre Rhône et Vaccarès, on ne cultive pas que du riz. On y élève aussi des toros, et au mas Colombeau coule encore du sang de cet encaste historique et précieux, celui de Santa Coloma.

Rendez-vous le dimanche 27 mars.

                                      G.L.

Voir les commentaires