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Proverbes et dictons dans le langage espagnol

Publié le par Cositas de toros

                       Le toro est le protagoniste de nombreux dictons dans la langue de Cervantes et source d’inspiration du proverbe espagnol : « Hasta el rabo, todo es toro ».

 

            De nombreuses expressions taurines ont cours. « Hasta el rabo, todo es toro », « Jusqu’à la queue, tout est toro » est l’une des plus répandues.

Une autre très utilisée est celle du « Toro de cinco y el torero de veinticinco », « Le toro de cinq ans et le torero de vingt-cinq ans. »

Origine de ce dicton populaire.

L’écrivain Carlos Abella l’explique dans  ¡Derecho al toro!  El Cossío, également : « C’est par l’écrivain Jaime de Foxá que j’ai entendu cité ce dicton pour la première fois. Il définit l’âge, qu’à une autre époque, on considérait que les prétendants au combat devaient avoir : le toro âgé de cinq ans ; le torero, vingt-cinq ans. A cet âge, tous deux étaient censés avoir atteint leur apogée de plénitude et de maturité, le toro a le maximum de sentido, de vigueur, de force et de puissance, tandis qu’à vingt-cinq ans le torero a l’expérience, la connaissance du combat et la technique suffisantes pour affronter le toro avec ses meilleures armes. »

El Cossío inclut plusieurs de ces expressions dans son proverbe du toro, expressions qui apparaissent dans l’œuvre susmentionnée ¡Derecho al toro!, un exemple vivant de la richesse de cette langue et le vaste assortiment inspiré d’énonciations et d’expressions tauromachiques.

Voici quelques unes d’entre elles.

 

 

- « Ser un toro claro », « Être un vrai toro » : on dit de quelqu’un qui fait face franchement et clairement, sans arrière-pensées.

- « Pan y toros queremos, y si algo falta que sea lo primero », « Nous voulons du pain et des toros, et s’il manque quelque chose, ce doit être le premier » : il illustre l’intensité des racines populaires du spectacle taurin, à tel point qu’une phrase d’une si profonde contradiction s’est forgée dans le temps. L’expression abrégée, « ¡Pan y toros!*, est restée dans le langage courant comme un symbole de simple passion populaire. Expression, aujourd’hui, bien désuète.

- « Ver los toros desde la barrera », « Voir les toros de côté » : il se dit de ceux qui prennent leurs précautions ou ne veulent pas prendre de risques et est utilisée comme synonyme d’indécision ou encore de sagesse et de prudence.

- « El toro y el gallo, en el mes de mayo », « Le toro et le coq, au mois de mai » : il s’agit du moment de plus grande saveur, maturité ou opportunité pour "lidier" le toro.

« Hasta el rabo, todo es toro », « Jusqu’à la queue, tout est toro » : synonyme de prudence et de ne pas se fier aux apparences car, quand on pense avoir maîtrisé une situation, cela peut se compliquer… Disons, tant que quelque chose n’est pas terminé à cent pour cent, rien n’est écrit.

Mais toutes ces expressions n’ont véritablement de saveurs qu’en espagnol, la traduction en français les affadit : ¡del chorizo picante al chorizo dulce!

 

*¡Pan y toros!, paraphrasant l’expression latine de Juvénal "Panem et circenses" est aussi ce pasodoble souvent utilisé à l’heure du paseo dans de nombreuses arènes. Ce pasodoble est extrait de la zarzuela écrite en 1864 par Francisco Asenjo Barbieri.

Également, le titre d’un livre du journaliste et écrivain Eugenio Noël qui traite entre autres, des injustices sociales qui existaient dans l’Espagne au début du XXe siècle.

 

          Ni proverbe ni dicton, cette citation pour illustrer joyeusement "El toro y el gallo, en el mes de mayo" :

 

 

                                                                Gilbert Lamarque

 

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JOURNÉE TAURINE DE MUGRON

Publié le par Cositas de toros

Les absents ont eu tort

 

 

    En ce jour de la fête des Pères les coquettes arènes de Condrette nous donnaient rendez-vous pour une deuxième journée taurine dans le Sud-Ouest.

 

 

Les aficionados, en manque de spectacles depuis bien trop longtemps, étaient heureux de se retrouver, et bien que le manque d’habitude ait eu un effet néfaste sur nos fessiers et nos reins, la suite fut à la hauteur de la joie des retrouvailles.

En préambule à cette journée, la Peña Taurine Mugronnaise nous proposait une novillada sans picador. A l’issue du paseo, une minute de silence en mémoire de Pierre Bats décédé en 2019 a été observée.

Au programme, deux erales d’Alma Serena pour Jean-Baptiste Lucq et Andoni Verdejo qui faisait ses débuts en traje de luz, tous deux, élèves de l’école Adour Aficion.

 

                                                        J.B Lucq

voit sortir un premier animal corné bas,

"encasté" et mobile qui accroche Alexis Ducasse aux banderilles. Pas suffisamment croisé, la faena est un peu brouillonne, seule sa dernière série à droite est de meilleure facture. Il conclue avec une entière basse et coupe une oreille généreuse.

 

                                               Andoni Verdejo

est opposé au deuxième de l’envoi, lourd et armé. 

Son inexpérience fait qu’il manque de sitio devant un animal à tête chercheuse, malgré ça, il fait face et donne malgré tout l’envie de le revoir. Il doit progresser, notamment aux aciers. Vuelta.

 

Arènes de Mugron.

Environ 400 personnes.

Ciel changeant.

Deux erales d’Alma Serena bien présentés, encasté le premier, exigeant le second.

Jean-Baptiste Lucq : une oreille.

Andoni Verdejo : vuelta.

Présidence : Franck Lanati.

 

   

 

JOURNÉE TAURINE DE MUGRON
JOURNÉE TAURINE DE MUGRON
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JOURNÉE TAURINE DE MUGRON
JOURNÉE TAURINE DE MUGRON
JOURNÉE TAURINE DE MUGRON

    16h30, novillada piquée avec des pensionnaires de la ganaderia salmantine de José Cruz. Tous d’excellente présentation, plus forts les 4, 5 et 6, ils ont créé de l’émotion par leur présence en piste et par leur caste tout en permettant aux novilleros de s’exprimer.

Le cartel proposé est hétéroclite et digne d’intérêt.

 

                                             Francisco Montero

« Nous a fait du Montero ». Sa torería, bien qu’elle soit empreinte de courage et d’envie s’apparente plus à du travail de gros œuvre qu’à de la marqueterie fine.

Son premier, reçu comme toujours à porta gayola, l’envoie dire un petit bonjour à Thomas Pesquet et après le protocole commotion de rigueur, il tombe la chaquetilla pour un capoteo enragé. Deux piques sans trop pousser et suit une faena composée de bonnes séries alternant avec de moins bonnes, à un novillo qui va a menos. Final en manoletinas avant pinchazo et deux tiers de lame. Silence.

Le quatrième est quasiment un toro. Il met la tête des deux côtés dans la cape de Francisco, prend la première "pique" en renversant le groupe équestre. Replacé  plus loin pour une seconde, il y va avec bravoure. La présidence ordonne le changement alors que le toro n’a pas été piqué. Montero prend les banderilles et après une première bonne paire, il se fait prendre de vitesse à la seconde et se fait bousculer. Avec la flanelle, il reste en dessous des possibilités de ce novillo pour une faena en dents de scie. Il se fait prendre violemment lors de la mise à mort en portant avec sincérité une épée entière. Vuelta (généreuse) au novillo et après un passage à l’infirmerie, Francisco promène l'oreille octroyée autour du ruedo avec  son costume en lambeaux.

 

                                                     Tomás Rufo

Ce novillero qui devrait être matador de toros a surclassé ses compagnons de cartel par une torería dominatrice et allurée.

Le deuxième du lot est aussi le plus faible. Capoteo alluré, une mono pique sans pousser faisant sonner l’estribo, Tomás sert à son adversaire qui baisse très vite de rythme une faena appliquée à sa main. Après deux pinchazos une entière et deux descabellos, le public l’invite à saluer.

Le cinquième de l’envoi est aussi le plus lourd, freine dans sa charge, prend une mono pique en poussant sur une seule corne. Difficile à mettre en place aux bâtonnets, il inflige une grosse voltereta au Santo.

D’entrée, Tomás le double par le bas à la muleta et réduit son adversaire sur cette première série. Par la suite, il construit une faena autoritaire, engagée pesant sur le novillo et l’oblige à se livrer. L’alternance de muletazos autoritaires et profonds lui permet  de construire une faena d’un très bon niveau. Entière sincère et concluante quoique un peu basse, deux oreilles tombent du palco.

 

                                                        Solalito

Pour sa première piquée en 2021 (deuxième de sa carrière) il a su faire preuve d’envie et d’entrega.

Le troisième saute dans son capote puis prend une pique sans pousser. Après un joli quite por chicuelinas, il prend les bâtonnets pour un bon tercio dont une troisième paire al quiebro por dentro magnifique. A la muleta, le jeune nîmois cite de loin, "Jabalin"  humilie bien sur les deux cornes pour un travail engagé et sincère. De bons moments sur les deux bords avec un bel enchaînement de naturelles en milieu de faena. Une entière atravesada suivie d’une seconde concluante fait tomber la première oreille.

Le sixième est bien reçu de cape par Solalito. Il prend une bonne pique suivie d’une vuelta de campana qui l’handicape pour la suite de la lidia.

Le jeune nîmois tarde à trouver le sitio et la distance. Il construit une faena un peu laborieuse  et décousue à ce novillo qui ne transmet pas et va a menos. Peut être qu’avec un novillero plus expérimenté… À noter une série de naturelles donnée de face. Une grande estocade portée avec sincérité, un peu basse mais concluante lui permet de couper un autre pavillon. Un novillero à suivre sans aucun doute.

 

Arènes de Mugron, 16h30.

75% de la jauge.

Beau temps malgré quelques nuages.

6 novillos de José Cruz très bien présentés, les quatre derniers intéressants, un accessit au quatrième.

Francisco Montero : silence, un avis et oreille.

Tomás Rufo : un avis et salut, deux oreilles.

Solalito : une oreille et une oreille.

Salut du ganadero et sortie a hombros pour Rufo et Solalito.

Cavalerie : Philippe Heyral.

Président : Franck Lanati.

 

Patrick Soux

 

 

 

JOURNÉE TAURINE DE MUGRON
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Las Ventas

Publié le par Cositas de toros

            Le journal officiel de la Communauté de Madrid a publié ce samedi, l’arrêté du ministère de la Santé qui établit les nouvelles mesures, telles que la reprise de la vie nocturne à partir d’aujourd’hui lundi 21 juin, les locaux pouvant rester ouverts jusqu’à 03h00. L’arrêté fait également spécifiquement mention « des arènes, des lieux et des installations, y compris la Plaza de Toros de Las Ventas », indiquant qu’« ils peuvent exercer leur activité taurine tant que le public reste assis, avec un siège pré-assigné, et les 50 % de la capacité autorisée ». Il peut y avoir des groupes de participants jusqu’à un maximum de six personnes et l’utilisation du masque sera obligatoire.

     La réouverture en corrida à Las Ventas aura lieu samedi prochain, le 26 juin, où une affiche d’une capacité de six mille personnes a été annoncée – la même que lors du festival du 2 mai – composée de toros de Victorino Martín pour Manuel Escribano, Saúl Jiménez Fortes et Sergio Serrano.

     Le 4 juillet, il y aura un mano a mano (encore un…) entre Antonio Ferrera et Emilio de Justo, toros de Victoriano del Rio.

                                                           Gilbert Lamarque

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Avis de tempête

Publié le par Cositas de toros

I Communiqué de Jean-Luc Couturier

Coste-Haute. 02/03/2019. © G. Lamarque

LE SCANDALE DES GRADINS HOMOLOGUÉS ET DÉMONTABLES DE VALVERDE

     ASPECTS ÉCONOMIQUES
Il est connu de tous que la pandémie due au COVID-19 a mis en péril la plupart des élevages de toros de combat en 2020. Nos élevages de Valverde et de Concha y Sierra n’ont pas été épargnés : Des 40 exemplaires que nous vendions habituellement, seul un novillo a été lidié à Istres au mois d’Octobre. Dans un tel contexte, et si aucune décision n’était prise, la faillite était assurée.
Pour aider la ganaderia à affronter cette situation critique, l’Association des Amis du Curé de Valverde, créée en 2013 pour soutenir l’élevage, a décidé d’organiser « Les mercredis au campo » afin de pouvoir lidier les toros de 5 ans qui ne pouvaient plus aller dans les arènes.
Ces manifestations ont eu un succès retentissant : en effet, 500 amis du Curé de Valverde ont été présents à chaque évènement. Cela a permis à la ganaderia de mieux supporter l’effet économique de la pandémie étant donné qu’aucune subvention des pouvoirs publics n’a été destinée à la filière taurine.
Au début de l’année 2021, la situation restait identique à 2020 : les débouchés sur les marchés habituels étant au point mort, l’Association des Amis de Valverde, en collaboration avec l’élevage, a décidé d’organiser de nouvelles manifestations afin d’aider la ganaderia.
Afin de recevoir les Amis du Curé de Valverde en toute sécurité et confort, l’élevage a entrepris les démarches nécessaires pour installer des gradins démontables homologués autour de nos arènes pour remplacer les ballots de paille.

     ASPECTS TECHNIQUES
Le projet d’installation de gradins démontables a été élaboré à partir du mois d’Octobre 2020. Porté par un bureau d’étude (BTW), un architecte (M. Parthiot), un avocat et un bureau de contrôle (Sud-Est Prévention), il a été présenté à la mairie de Saint-Martin de Crau le 27 novembre 2020, par courrier.
Dans ce courrier, et durant les échanges postérieurs avec la Mairie de Saint-Martin de Crau, l’urgence et la dimension critique de la situation sont rappelés.
10 intervenants ont été chargés d’instruire le dossier…
7 mois plus tard, toujours aucune autorisation : le jeudi 10 juin 2021, la Police Municipale de Saint-Martin de Crau me transmet un courrier non daté dans lequel Madame le Maire nous recommande de ne pas célébrer La Primavera de Valverde.
Dans celui-ci, et à 48 heures de célébrer La Primavera, Madame le Mairie écrit : « Dans cette attente, s’agissant notamment de questions relatives à la sécurité, je ne peux que vous renouveler mes recommandations d’éviter toute organisation de manifestations recevant du public. »
Après 7 mois d’instruction, par 10 intervenants différents, pour installer des gradins démontables homologués, utilisés jusqu’en 2019 en France, à La Brède, il y a des questions à se poser…

     CONSÉQUENCES
L’annulation de La Primavera de Valverde a, et aura, de lourdes conséquences, et ce à plusieurs niveaux :
– Condamnation d’une entreprise locale ;
– Pénaliser lourdement par deux fois les 950 aficionados et Amis du Curé de Valverde qui allaient se déplacer à St Martin de Crau pour vivre la Primavera ;
– Pénaliser les commerçants de la commune d’accueil et la région de cette manne (hôtels, commerces, etc…) ;
– Pénaliser les entreprises fournisseurs de cette manifestation ;
– Pénaliser l’ensemble des professionnels taurins qui allaient intervenir lors de La Primavera (banderilleros, picadors, matadors) ;
– Démoraliser les personnels et les bénévoles qui se sont tant investis ;
– Mettre l’association locale les amis du curé de Valverde en situation économique délicate.
Face à cette situation, libre au peuple de l’afición et aux Saint-Martinois de juger !!

                                                  JEAN-LUC COUTURIER

 

          Déjà reprogrammée et échouant à cette nouvelle date en "concurrence" avec la mini feria nîmoise, elle aussi renvoyée, fêtant la Pentecôte à la mi juin… et la Primavera aux portes de l’été.
Certains tordus du mundillo et autres pisse-vinaigre voyaient ce week-end de Primavera d’un sale œil. 
Mais, n’était-ce pas sympa de se retrouver au campo chez un ganadero – le signataire faisant partie des 950 pinpins cocus – et fêter les 150 ans d’un fer historique ? Les arènes traditionnelles restant pour la majeure partie, inactives, Coste-Haute nous offraient un superbe compromis.
Vous ne m’enlèverez pas de la tête qu’il doit bien y avoir en suspension, quelques règlements de compte, vieilles querelles, rancunes et pourquoi pas un nouveau virus anti corrida à la municipalité de Saint-Martin de Crau, allez savoir.
Jean-Luc Couturier dérange certains, c’est sûr, mais qu’il soit : réac, ou révolutionnaire prolétarien, marxiste (démodé), intraitable athée, etc, il est avant tout ganadero contribuant à notre afición. C’est reconnu, si vous êtes pauvre, démuni, on vous plaint, mes ces bonnes âmes ne vous aideront pas pour autant ; si vous réussissez comme notre ganadero, on vous jalouse, on vous envie jusqu’à vous haïr. On n’aime pas les gens qui réussissent. 
C’est certain que le comportement de Mme le maire dépêchant ses estafettes moins de 48h avant les festivités est incompréhensible et lamentable. 

 


     Il m’étonnerait que J.L. Couturier en reste là des cordialités avec Marie-Rose Lexcellent – mais oui ! – maire depuis le 23 mai 2020.
Traduisons ici, Lexcellent par médiocre.

Mon article quasiment bouclé, voila que tombe un nouveau communiqué… 
Quelques vagues…  

II Communiqué de la peña La Unica
     Suite au communiqué sur l’annulation de la Primavera de chez Jean-Luc Couturier, ganadero de Valverde et Concha y Sierra, nous constatons des commentaires évoquant le boycott de notre Feria de la Crau en octobre.
Pour rappel, notre association composée de bénévoles n’a aucun lien de près ou de loin avec cette annulation, plusieurs de nos membres devaient participer à ce week-end de Primavera. Maintenant par "représailles" envers la mairie, si certains préfèrent boycotter notre feria, c’est votre choix mais faudra pas se plaindre lorsque la UNICA et la Feria de la Crau n’existeront plus.
Faudra trouver une autre arène qui depuis 25 ans a toujours fait confiance aux éle veurs français et qui cette année fait travailler 10 ganaderias du Pays d’Arles.
……..
     Il est évident que, dans cette charmante région, les communiqués soufflent plus vite que le mistral. Nous attendons la suite.

                                         Gilbert Lamarque

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Quatre ans

Publié le par Cositas de toros

                                    IVÁN FANDIÑO BARROS

             Orduña, 29 septembre 1980 - Aire-sur-l'Adour, 17 juin 2017

 

Aire-sur-l'Adour. © G. Lamarque
Bilbao. © G. Lamarque

 

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