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INDULTOS

Publié le par Cositas de toros

 

                   Les indultos et la mort de la corrida Le RTMF mentionne l’indulto dans 2 articles, le 73-10 et surtout le 84 : “la grâce peut être accordée si le taureau a eu un excellent comportement dans les trois tiers“. L’ancienne mouture précisait “notamment en prenant les piques avec style et bravoure“. Au-delà des aspects réglementaires, la multiplication des indultos en Espagne (mais aucun dans les arènes de première catégorie) et malheureusement presque partout en France pose un problème majeur. Sans la mise à mort, le rite et le sens profond de la corrida sont perdus. La seule justification de l’indulto doit demeurer celle de préserver comme reproducteur un taureau absolument exceptionnel tout au long des trois tiers, un taureau puissant, brave, mobile, encasté. La grâce doit être rarissime à l’inverse des excès actuels qui ouvrent la voie, même si leurs auteurs n’en ont pas conscience, à une corrida qui, dépourvue de la suerte suprême, n’en serait plus une. Nous devons dénoncer avec vigueur les excès actuels. C’est un combat essentiel à mener sans concession, en sachant qu’il va à l’encontre des intérêts des matadors, des éleveurs et des empresas. Une proposition simple permettrait vraisemblablement de limiter le nombre des indultos : en l’absence de mise à mort, puisque la lidia n’est pas allée jusqu’au bout, pas de trophée pour les matadors hormis une vuelta al ruedo.

Daniel GARIPUY Membre du Bureau de la FSTF

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Saint-Gilles : une présidence complaisante

Publié le par Cositas de toros

Saint-Gilles. Samedi 24 août

 

Corrida "provençale" de la Feria de la Pêche et de l'Abricot. La pêche et l'abricot n'ont rien d'exotiques mais ils s'ajoutaient aux toros de Blohorn : "Abidjan", "Assinie", "Anyama", "Cosrou", "Khorogo", et "Cocody", hommage à André Blohorn, le père de Bruno, autrefois industriel en Côte d'Ivoire, à Abidjan.

 

     Les arènes étaient bien garnies, au 2/3, prouvant qu'un cartel de français, jeunes toreros et un bétail attrayant, attire le public. Sous un ciel de fin d'été et d'un léger vent, le paseo inauguré par d'"authentiques" arlésiennes, se poursuivit par la Marseillaise et se termina par une minute d 'applaudissements en hommage à Thomas Guzman récemment disparu.

 

     Les toros bien présentés, tous nés entre février et décembre 2019, tous noirs sauf, le 4e, "Cosrou", berrendo. Un lot d'une étonnante homogénéité de trapío et de comportement excepté le 6e "Cocody", le mieux armé, le plus lourd , le plus violent.

     Les deux derniers, "Khorogo" et "Cocody" ont été crédités de la vuelta posthume ! ! Il faut et c'est urgent revoir l'éducation des présidences. Comme l'alguazil doit-être bon cavalier, mais pas uniquement ! "Khorogo" prit deux piques sans pousser, "Cocody", une seule à la demande de Solal. "Khorogo" ne fut pas mis en valeur par la prestation confuse de C. Parejo, peu convainquant.

 

   

      El Rafi nous montra toute son envergure   avec tact, un multiple jeu de cape aux tablas, des séries élégantes de derechazos et une de naturelles. La suite plus délicate, "Abidjan" s'avéra faible distribuant de violents hachazos dans des charges inégales. L'épée tombée et la légère pétition lui offrirent l'oreille.

"Cosrou", berrendo, le 4e

     C'est un Rafi plus combatif, à genoux recevant "Cosrou" dont les charges nobles n'élevèrent pas la faena. C'est monotone, cela manque d'émotion. Le public est froid, peu réceptif. La tarde ne décollera que tardivement.. Mort rapide, salut.

     Christian Parejo plait au public. Il peut faire n'importe quoi, ça marche. De quoi encourager le garçon dans ses divagations. "Assinie" se livre montrant une belle noblesse sous la muleta tenue main basse. Il conclue d'une épée entière de côté. Deux oreilles, l'arrastre est applaudi.

 Le triomphe est acquis. Le Biterrois se presse. La muleta maintes fois tutoyée, terminera par deux fois sur le sable, il conclue par un comportement tremendiste. Le bon toro apprendra les mauvaises manières. Entière, oreille pour l'épée. Le palco indécis tergiverse, vuelta posthume pour "Khorogo" ! ! On ne l'attendait pas !

 

     Dynamique, Solal le fut surtout lors de son dernier combat. Il "brinda" la mort de son premier à sa peña,  reçut l'ovation aux banderilles et salua après trois pinchazos.

 

"Cocody"

     L'intérêt de la course fut son combat avec "Cocody". Ovationné une nouvelle fois aux palos pour un tercio vibrant, il "brinda" au public réveillé et eut beaucoup de mérite face à ce Blohorn puissant et violent. Il se joua de la bête, poignet ferme et main basse montrant du caractère, triomphant du bicho avec sobriété. Entière pasada, deux oreilles et vuelta pour "Cocody".

     Curieuse corrida parfois glaciale, monotone par le comportement du bétail qui manqua de chispa, d'un léger piquant africain. Enfin, avec générosité six oreilles et deux vueltas al ruedo, c'était comme ça à Palavas !

     La Chaquetilla d'or à Christian Parejo. El Rafi, malchanceux ne démérita pas, Solal courageux et méritant a pesé sur cette course. 

                          Gilbert Lamarque

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MARC SERRANO

Publié le par Cositas de toros

   24 août. Cortes de la Frontera (Andalousie). Festival Taurin

         Devant des tendidos combles et à l'issue d'une excellente faena, Marc Serrano coupe les 2 oreilles d'un bon novillo du fer de Toros de El Torero.

 communiqué

                

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GIJÓN

Publié le par Cositas de toros

                Le maire de  Gijón, Carmen Moriyón, qui a autorisé l'an passé le retour des toros dans la plaza asturienne d'El Bibio (Cositas 22/06/23, 20/07/23...), a dévoilé le 16 août, une plaque commémorative en hommage à El Juli en présence du maestro qui s'est retiré des ruedos en 2023. Il s'agissait de célébrer un anniversaire symbolique : le 16 août 2023, El Juli a gracié le toro "Caritativo" de Garcigrande, premier indulto de l'histoire d'El Bibio. L'ancienne figura a également participé le même jour à la Feria de Begoña mais cette fois-ci à titre de ganadero avec son fer El Freixo.

     El Juli avait amené dans ses bagages deux exemplaires de sa devise, combattus le même jour en mano a mano par Manuel Román et Marco Pérez, deux La Quinta et deux Nuñez del Cuvillo complétaient le cartel.

     Le maire de Gijón, Carmen  Moriyón semble persister dans son plaisir à soutenir la tauromachie dans sa ville ajoutant ce geste à El Juli, un clin d'oeil aux anti et à Ana González, son prédécesseur à la mairie !

                          Gilbert Lamarque

                                                     

 

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Tibo Garcia / Saltillo y otro

Publié le par Cositas de toros

             Le vendredi 16 août, alors que Cristobal Reyes (voir Cositas du 20/08) triomphait et sortait a hombros de la plaza de Cenicientos, Tibo Garcia entendait deux silences, Sanchez Vara également. Les toros étaient du fer de Saltillo.

     N'oublions pas que Tibo présent à la Feria de la Crau, livra une faena réussie, se montrant déterminé, quatre séries droitières et une de naturelles ont montré la dimension de son toreo, le public oubliant qu'il affrontait un élevage des plus sérieux. Hélas, l'épée et le descabello le privèrent d'un trophée de poids au terme de la meilleure faena de l'après-midi, palmas.

     Le samedi 10 août à Socuellamos  (Ciudad Real), Tibo avait rendez-vous avec le fer de Murube, réalisant son premier paseo en Espagne et sortant a hombros coupant trois oreilles. Auteur de performances séduisantes mais mal concrétisées aux aciers à Ales devant les Yonnet puis à Saint-Martin- de -Crau et les Saltillo, (déjà vus précédemment). Tibo était, ce samedi, au cartel avec M.Á. Perera  (silence, oreille) et Emilio de Justo (palmas, deux oreilles, Tibo coupa l'oreille à son premier, puis deux, ouvrant ainsi la grande porte, s'engageant avec fermeté devant un Murube violent, les aciers lui sourire.

       Murube n'étant pas Saltillo mais Murube influença l'histoire de l'élevage brave au cours des 100 dernières années ; Santa Coloma, Parladé en sont les exemples. Aujourd'hui, l'encaste Murube-Urquijo est voué au rejon, mais Pepe Murube insiste et résiste. Ils sont plutôt dédiés aux toreros tels Juan Ortega, Pablo Aguado, M.Á. Perera, E. de Justo, figuras et futures. Les Murube n'ont certes pas la soseria de Garcigrande, des García Jiménez, la facilité de Luis Algarra, etc

     Tibo Garcia n'avait que deux contrats lorsque la temporada débuta, toutes les opportunités étant bonnes à saisir, des Murube entre deux Saltillo, pourquoi pas. Tibo en usa, à Socuellamos dans des arènes de 5 000 places lors des fêtes locales. Loin, très loin du poids de Las Ventas ou de Bilbao. On verra plus tard.

       ¡Enhorabuena! prenons rendez-vous dans une autre placita avec des toros plus urbains !

     "Nous ne percevons, pratiquement, que le passé, le présent pur étant l'insaisissable progrès du passé rongeant l'avenir".(c'est du Bergson...).

     ¡Suerte Tibo!

                                              Gilbert Lamarque

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