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BOUJAN, TOROS Y CAMPO 2019 - 2

Publié le par Cositas de toros

BOUJAN, TOROS Y CAMPO 2019 - 2

Dimanche 30 juin, le matin.

         

          Quand la raison l’emporte sur l’aficion.

 

    Dix heures quarante cinq, autant de degrés au thermomètre que de minutes à la pendule… en place pour la novillada sans picador matinale.

 

Au menu, quatre becerros de Concha y Sierra pour

 

                                                  Sergio Nunes,

                                       le protégé de Victor Mendes

                                                     Nino Julian

puis un eral de Fernay pour

                                                    Lucas Miñana.

Dans cette chaudière brûlante à faire frire des churros, nous avons essayé d’assister à un spectacle taurin. Dans d’autres lieux et d’autres circonstances le résultat aurait sûrement été différent mais, ce ne fut que la suite ennuyeuse de la veille. Les piétons nous ont livré une telle « œuvre » qu’il nous a été impossible d’évaluer tant leur technique que la valeur des animaux.

A la fin du second becerro, la tête version cocotte minute, les épaules cramées, les cuisses confites dans les pantalons et les pieds brûlés au travers des chaussures, réunion de crise. Nous faisons le ratio, qualité du spectacle /  niveau du thermostat et, d’un commun accord nous décidons de raison garder et quittons les gradins à la fin du troisième. Nous trouvons refuge dans la salle climatisée d’un restaurant devant une excellent bière bien fraîche, un buffet bien garni et... du silence.

Nous revenons à la vie !!!

Cet après-midi sera autre chose.

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Dimanche 30 juin, l’après-midi.

 

          Assassinat en règle.

 

    Dix huit heures quarante cinq, de nouveau en place, de nouveau le paseo est retardé. Dix neuf heures dix, le président sort le mouchoir, dix neuf heures quinze la musique commence à jouer, les alguacillas rentrent, saluent la présidence et retournent chercher les toreros qui ne sortent pas. La musique s’arrête, le public continue à rentrer tranquille, ceux qui sont en place vocifèrent, et…finalement deux ou trois minutes après, les acteurs entrent en scène, la musique reprend, ça peut enfin commencer, il est dix neuf heures vingt !

 

En lieu et place de la novillada piquée annoncée sur le programme,  nous avons assisté à un remake de la bataille de Krojanty où, au soir du 1er septembre 1939, les cavaliers polonais, sabre au clair, ont donné la charge aux blindés allemands. Sauf, qu’en ce 30 juin 2019, ce ne sont pas les chars qui sont sortis vainqueurs.

 

Le lot de novillos de Veiga Texeira du jour est une nouvelle fois bien présenté, bien en tête et en pointe. Peut-être l’étaient-ils trop pour avoir été assassinés de cette manière au premier tiers ?

 

Pour les combattre :

                                                    Abel Robles

tire le meilleur lot (1 et 4), suite à l’assassinat de son premier au cheval et une brega lamentable, il a essayé. Long à la mort, avis et silence. Il met de la bonne volonté au second, encore la « cata » aux aciers, avis et nouveau silence.

                                                  Maxime Solera 

malgré une bonne volonté évidente ne pourra rien tirer de son premier qui sort invalide d’un premier tiers mafieux. Gros problème à la mise à mort où le novillo reste fixe tête haute. Silence. Son second est le manso du lot, il s’échappe seul du peto dès qu’il ressent la piqûre. Maxime l’attaque avec envie à la muleta se croisant au maximum surtout à gauche, mais… il faut être deux. Entière très basse pour conclure, avis et silence.

                                                 Cristobal Reyes 

 a fait le boulot. Après un nouveau premier tiers lamentable, il prend en charge les banderilles, plaçant le novillo a cuerpo limpio. Il tire deux séries méritoires à la muleta et, fin de l’histoire. En délicatesse avec l’épée, quelques applaudissements. Son second, le plus lourd du lot, a eu un peu plus de fond et a bénéficié d’un picador plus respectueux. Il lui sert des tandas sur les deux côtés, courtes mais volontaires. Le novillo s’arrête, la faena itou. Il conclue avec une demi-lame dans l’épaule, entend un nouvel avis et quelques applaudissements.

 

Arènes de Boujan, 19h20, encore et toujours en retard, encore et toujours la même chaleur.

¾ d’arène.

Prix à la meilleure pique, desierto, on comprend.

Prix à la meilleure faena, Cristobal Reyes.

Présidence : Laurent Burgoa, 100% nîmoise.

BOUJAN, TOROS Y CAMPO 2019 - 2
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Toros y Campo cru 2019

 

    Si l’on devait faire un bilan de ce cru, je pense que l’instrument du sieur Roberval serait loin de l’équilibre.

L’on se doit pourtant de louer les efforts de l’organisation à nous faire découvrir de nouvelles choses avec quelques bémols tout de même pour :

    - la présentation que je trouve un peu exagérée pour de telles arènes.

    - La garantie qu’offrent les élevages choisis.

    - L’équation, certes difficile de l’équilibre du cartel : mettre les hommes qu’il faut devant les toros que l’on choisit. Le risque quand on va « un peu trop loin » dans la présentation et le moins de garanties, est que les toreros qui savent ne se mettent pas devant… avec le résultat que l’on connait cette année.

    - Autre bémol, les retards du lancement du spectacle. Je sais que ce n’est pas propre à la plaza héraultaise, il n’en reste pas moins vrai que c’est insupportable et, il faudra bien que les organisateurs se penchent sur le problème.

 

Côtés positifs : soulignons la présentation des lots de novillos à faire pâlir certaines arènes de première avec des toros.

Merci aussi et surtout aux six novilleros qui ont défilé dans cette arène. Même si ça manquait le plus souvent de technique, de dominio, de maîtrise ou de tout ce que l’on veut, on se doit de reconnaître le courage, l’entrega et le pundonor pour « s’y être mis devant ».

 

Pour cela, toreros, respect.

 

Patrick SOUX

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BOUJAN, TOROS Y CAMPO 2019

Publié le par Cositas de toros

BOUJAN, TOROS Y CAMPO 2019

Samedi 29 juin 2019

 

               Si le ramage…

 

     La curiosité du lot inédit d’Antonio Silva nous a poussé à faire le déplacement en terres héraultaises.

Il s’avère que ces novillos n’ont pas fait preuve de grandes qualités. L’ensemble, à l’exception du 4ème, ont manqué de tout ce qui fait un toro de combat, à savoir caste, bravoure, noblesse et fond. Des toros de premiers tiers, belle sortie (sauf le dernier), bien au capote, plus violents que braves au cheval, deux séries à la muleta et on plie les gaules. Seul le 4ème a eu plus de race, de bravoure et de fond.

A noter l’extrême sérieux de la présentation et ce, même si quelques cornes avaient souffert du transport des débarquements successifs, ceci nous étant expliqué par annonce micro au début de la course.

 

L’opposition piétonne a été chamboulée suite aux forfaits pour blessure d’Aquilino Girón et de Manuel Ponce remplacés par Alberto Pozo Ruiz et Fransisco Montero, seul restant en place Cristian Pérez.

 

                                                Alberto Pozo Ruiz,

29 ans né à Albacete, début en novillada piquée en 2010 et, selon les statistiques, deux contrats en 2015 y nada mas. On comprend que ce garçon qui a un paquete indéniable manque cruellement de technique. Quelques véroniques bien posées à son premier qui prend trois bonnes piques et s’arrête à la vue de la muleta. Faena inexistante, entière un peu plate et trasera. Silence. Face au 4ème, il restera sur le passage au drapelet, dommage, le novillo méritait mieux. Nouvelle entière contraire, salut.

 

                                                    Cristian Pérez,

à la vue de ce qu’il a montré ce jour, n’a ni el paquete ni la technique. Quelques derechazos à l’arrache à son premier et faena soporifique et ennuyeuse à son second devant lequel il n’a cessé de reculer depuis le premier coup de capote au risque de terminer dans le Libron. Mises à mort laborieuses, Bérézina au descabello, avis et silences.

 

                                                   Fransisco Montero,

ce parfait inconnu des ruedos a fait l’école de Chiclana, où il est né, sous la houlette du maestro Emilio Oliva. Il fait sept saisons en non piquée, débute avec picadors en 2017 et n’a à ce jour qu’un seul paseo. L'aficion chevillée au corps, il profite des capeas de village pour se faire remarquer comme dans le pueblo de Brosas, devant ce toro d’El Ventorillo de 650 Kg, et dont la vidéo a fait le buzz sur internet. Son manque de technique et de métier est très largement compensé par une envie débordante et une débauche d’énergie. Son parcours atypique explique ses manières un tantinet pueblerinas. Malgré le manque de fond de ses deux opposants, il arrive à réveiller le public assommé d’ennui et de chaleur avec des gestes intéressants tant au capote qu’à la muleta. Seuls ses échecs répétés avec les aciers le privent d’un trophée à son premier. Il doit se contenter d’une vuelta fêtée et quelques larmes (de joie) sur ses joues. 

 

Arènes de Boujan, paseo retardé d’une heure (19h30), température « saélique », début du paseo 19h45, début du spectacle, 20h !!!

Demi-arène.

Prix de la meilleure pique : Gabin Rehabi (avec ses deux puyas muy traseras ?), 5 piques sur six montées à l’envers !!!

Présidence : Pascal Darquié, 100% Sud-Ouest.

Hommage a été rendu en piste à l’issue du paseo à Manolo Vanegas.

 

A la fin de la novillada, nouvelle annonce micro. La novillada non piquée de demain matin est maintenue à 11h et celle du soir est retardée à 19h.

J’espère simplement que les « festayres » qui restent coincés à la buvette sous les brumisateurs jusqu’à la dernière seconde feront preuve de plus de respect envers les toreros et les aficionados qui arrivent à l’heure pour sortir leurs fesses de la buvette afin que le spectacle commence à l’heure.

Messieurs les organisateurs, si vous faisiez respecter le règlement en débutant le spectacle à l’heure précise, quitte à bloquer les retardataires jusqu’à la fin du premier toro, il me parait évident que ça règlerait le problème.

 

Patrick SOUX

BOUJAN, TOROS Y CAMPO 2019
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NOVILLADA NOCTURNE MONTOISE

Publié le par Cositas de toros

Le soufflet est retombé…

 

  Nous sommes habitués, en tauromachie, à des « montages » de carteles variés (parfois même a…variés), tels que, solo, duo, quatuor, parfois même octuor, mais cette fois-ci, l’organisation montoise a opté pour un sextuor !

Proposition "innovante" s’il en est.

Reprenons ce cartel dans son ensemble.

Présentation en France d’un élevage franco-andalou avec un lot de novillos de Ave Maria*. Bien… Pour les combattre, l’organisation décide  de confronter ces novillos à six novilleros du Sud-Ouest. Pas forcement très attractif pour l’aficionado, néanmoins, l’on peut saluer la démarche philanthropique qui veut donner une chance à ses novilleros locaux. Donc, même si, en chipotant un peu, on peut toujours trouver à redire, dans l’esprit, ce cartel à un sens.

Encore  que, pour que ce sextuor soit crédible, faut-il qu’il nous raconte une histoire, qu’il ait un fil conducteur. Or, suite à l’arrêt de la carrière du landais et à la démission « inexplicable » du béarnais, nos G.O. montois se tournent vers deux novilleros du Sud-Est El Rafi et Tibo Garcia, « patatras », fin de l’histoire, et, ce cartel perd tout son sens.

N’aurait- il pas été préférable de revoir entièrement la copie ? Autant la présence de quelques novilleros du bas de l’escalafón novilleril pouvait se justifier dans le cadre du montage initial, autant fallait-il les maintenir à l’affiche et les imposer à l’aficionado payeur dans cette histoire qui n’en n’est plus une ?

 

Après avoir relégué la novillada en nocturne, il ne faudrait pas qu’elle devienne taciturne.  Serait-ce une démonstration subliminale du moindre intérêt que porte la commission taurine montoise à ce spectacle ? Je n’ose l’espérer…

 

 

Patrick SOUX

 

*La ganaderia Ave Maria est située sur le village de Villanueva Del Rio y Minas, province de Séville, elle a été rachetée par Robert Margé et Philippe Pagés en 2015 à Javier Molina, elle est de provenance Jandilla via Fuente Ymbro.

 

 

 

 

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DIMANCHE 16 JUIN AIRE-SUR-L'ADOUR

Publié le par Cositas de toros

DIMANCHE 16 JUIN AIRE-SUR-L'ADOUR

                ¡ Cartelazo de lujo  !

     Tras los montes, capitale de la province de Castille y León, Salamanque. Aux alentours de celle-ci, le Campo Charo, un des berceaux de la cabaña brava espagnole. A l’ombre de ses encinas centenaires paissent et croissent à l’abri des regards indiscrets des toros braves, des toros de combat. Au milieu de ce Campo Charro, un pueblo, Tabera de Abajo où se sont préparés pour un long voyage français quelques représentants  de la lignée Lisardo Sanchez / Atanasio Fernandez, pensionnaires de la ganaderia bien connue des aficionados a los toros : Valdefresno.

    De l’àuti coustàt de l’Adou, Aire-sur-L'Adour, chef lieu du dernier canton landais avant los montes, à la jonction des régions du Tursan, de l’Armagnac et du Vic-Bilh (il y a pire comme situation), s’est préparé depuis des lustres à recevoir, dans ses arènes Maurice-Lauche, à l’ombre de ses platanes,  ces arrivants espagnols annoncés au cartel de la corrida du jour.

    Pour compléter cette affiche, les organisateurs ont porté leur choix sur trois toreros auréolés de leur derniers succès de début de temporada :

Fernando Robleño arrive avec à son actif une bonne prestation à Las Ventas devant des Escolar.

Octavio Chacón qui bénéficie d’un fort capital sympathie dans notre Sud-Ouest.

Daniel Luque, triomphateur incontestable de la feria vicoise 2019 face aux Pedrazas.

 

    Tout est fin prêt pour que « la mayonnaise prenne », pour peu que les toros soient à la hauteur des attentes.

Après un long voyage ils sont arrivés de l’àuti coustàt de l’Adou portant dans le cœur des aficionados l’espoir d’une grande après-midi de toros. Hélas… sur le sable des arènes aturines (remplies au 1/3), le lot s’est retrouvé sans race, sans caste, sans force, ils avaient malgré tout un fond de noblesse sosa à rendre les faenas soporifiques qui, avec une forte chaleur, incitait les aficionados au farniente plus qu’à l’émotion. Dommage pour les organisateurs qui avaient fait les choses bien, un cartel de toreros attrayant, un lot de toros parfaitement bien présentés tant en trapio (hormis le second un peu plus léger) qu’en tête, tous armés en diable. Il me vient à l’idée que, si l’excès d’armures était passé dans le manque de force…

Les toreros :

 

                                                Fernando Robleño,

a passé l’après-midi aturin sur la réserve. Certes, son opposition n’était pas de grande envergure, certes ce n’est pas le toro qu’il est habitué à combattre, il n’empêche qu’il est resté sur les bordures avec son premier qui lui a tutoyé la muleta  des deux côtés, chargeant la tête à mi-hauteur et s’éteignant très vite. Il en termine avec une épée habile, delantera y caída. Petite pétition, saluts aux planches. Son second difficile à fixer dans le capote, prend une première vilaine pique fermée et pompée. Il arrive à la muleta en marchant, s’en suit une faena soporifique donnée à un animal soso. Il nous délivre de notre torpeur par un grand coup de rapière en place et efficace. Forte pétition et, une oreille, pour l’ensemble de son œuvre.

 

                                                Octavio Chacón,

est arrivé avec son capital sympathie. Bien lui en a pris… J’ai du mal à retrouver le Chacón de la dernière temporada. Il semble que le Maestro de Prado Del Rey ne retrouve pas le sitio qui était  sien l’an passé. Face à ses deux adversaires du jour, il est resté sur les berges de l’Adour voisine avec le premier et dans les cornes de son second qui n’avançait plus. Petite pétition à son premier suivie d’une vuelta ! Et même motif que son chef de lidia au second, pétition et oreille, d’encouragement ?

 

                                                   Daniel Luque,

auréolé de son triomphe vicois, est, malgré une présidence exagérément généreuse, le grand triomphateur de cette tarde.

Il reçoit son premier par véroniques, tout en douceur. Après avoir offert la mort de son opposant à Marc Amestoy, la première série de derechazos est de bonne facture, main basse, puis le toro va arrêter d’"humilier" et distribuer quelques coups de tête. Avec la senestre, itou.  "Malaguero" baisse de rythme très rapidement, après quelques manoletinas de circonstance, il entre une entière très longue d’effet. Il aura juste le temps d’entendre un avis, avant que la présidence ne lui octroie deux pavillons !!! Avec "Fartero" son deuxième adversaire, le niveau change. Belle sortie au capote par véroniques templées gagnant les terrains du centre, terminée par trois demi-basses et lentes au centre de la piste. Tercio de pique « anodin » bien que le meilleur de la tarde par sa réalisation. A la muleta, nous avons vu toutes les facettes de ce grand torero. Sur la corne droite (la meilleure) l’on a pu apprécier  l’Artiste, tout en lenteur, main basse, une ceinture et un poignet extraordinaire, et, sur la corne gauche, plus compliquée, on a retrouvé le torero technique, dominateur, capable d’allonger la charge, d’imposer sa volonté à un toro qui dès le début n’avait qu’une envie, retourner dans les terrains du toril. Après avoir fait taire la musique, il en termine avec des luquesinas magnifiques et un ¾ de lame bien en place et foudroyante. Forte pétition et encore deux pavillons qu’il promène autour du ruedo accompagné des deux alguacilas.

Vuelta au toro ??? Cadeau de la présidence.

Cette présidence avait été choisie, nous a-t-on dit, pour sa grande connaissance de l’encaste

 

Arènes Maurice-Lauche garnies au 1/3 à 18h sous un grand soleil.

6 toros de Valdefresno, 3 piques + 7 rencontres

Pour :

Fernando Robleño : Salut et oreille.

Octavio Chacón : Vuelta et oreille.

Daniel Luque : avis, 2 oreilles et 2 oreilles.

Sortie à hombros de Daniel Luque accompagné du mayoral (???)

Président : Bernard Langlade.

 

 

Patrick SOUX

DIMANCHE 16 JUIN AIRE-SUR-L'ADOUR
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PENTECÔTAVIC PALMARÈS

Publié le par Cositas de toros

 

                

Dudanoches de Pedraza lidié en 2e par D. Luque. Ph. F. Martinez

 

- Trophée Paul-Clarac du meilleur toro : la corrida complète de Pedraza de Yeltes.

 

 

Fandango. Ph. F. Martinez

- Accessit au toro "Fandango" de Cebada Gago né en mars 2014, sardo claro "lidié" en 3e par Thomas Dufau (oreille).

 

 

Matablanca. Ph. P. Soux

- Trophée Jean-Jacques-Baylac du meilleur toro de la concours : "Matablanca" de La Quinta né en octobre 2013, cárdeno oscuro "lidié" en 2e par D. Lopez Chaves. Vuelta al ruedo au toro.

 

 

Daniel Luque. Ph. F. Martinez

- Meilleur lidiador : Daniel Luque, par son actuación en tant que torero et chef de lidia (2 oreilles), corrida de Pedraza de Yeltes.

 

Tito Sandoval. Ph. P. Soux

- Meilleur picador : Plácido Sandoval Diez "Tito" pour son tercio de varas face à "Matablanca" de La Quinta.

 

Rafael Casado. Ph. F. Martinez

- Coup de cœur à Rafael Casado, monosabio de la cuadra de caballos de José García "El Puyero" pour sa prestation « valiente » et courageuse, protégeant et tenant le cheval sur la charge répétée, puissante et interminable du 3e toro "Resistidor" de Pedraza de Yeltes. Respect !

         

Rafael Casado. Ph. F. Martinez

                                                                    

Rafael Casado. Ph. F. Martinez

 

 GL

 

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