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PENTECÔTAVIC BILAN

Publié le par Cositas de toros

PENTECÔTAVIC BILAN

 

 

En guise de conclusion quelques diversions et avis raisonnables

 

 

Le calme avant la tempête ou le repos des guerriers. Pedraza de Yeltes. Ph. L. Bernède.

          Esprit

     La Pentecôte célèbre l’effusion du Saint-Esprit. Ne l’avions-nous pas déjà reçue dès notre baptême ?

L’Esprit-Saint ne vola pas telle la blanche colombe au-dessus de l’abîme vicoise. Ici, il ne fut pas question d’Amour et les Apôtres assis sur les tendidos ont été témoins que l’Esprit qui, durant ces trois jours a soufflé en rafales, ne fut pas très « catholique » !

Nous étions parfois plus près de l’Enfer et des vacheries du dieu Hadès. Et si pour Sartre « L’Enfer c’est les autres », ici, l’Enfer fut ce contingent de toros déclinant un âge canonique, âge souvent requis pour exercer certaines fonctions ecclésiastiques. Ces toros n’étaient certes pas des enfants de chœur, ils étaient là pour balancer des coups de corne et non pas d’encensoir.

Voyez l’état civil de certains :

- "Quejica", Cebada Gago né en octobre 2013 : 5 ans et 8 mois.

- "Pinillo", même élevage, décembre 2013.

- "Matablanca" de La Quinta, né en octobre 2013, le vainqueur de la concours, une exception.

-"Sombrillo", le sobrero de Pedraza, né en octobre 2013…

… et combien de toros nés dans les premiers mois de 2014, donc de plus de 5 ans ?

Malgré tout, le bon Esprit a souvent soufflé, pas de blessure à déplorer ni d’incident grave.

Que cela se poursuive de même manière « dans les siècles des siècles ». Amen !

 

                 ¡ 6 Batacazos 6 !

      Voici une galerie de photos concernant les chutes de la cavalerie, les batacazos.

Et il y en eut !   

 

 

 

"L'initiateur du concours de stryke", Soriano de Saltillo. Ph. P. Soux.
"L'initiateur du concours de stryke", Soriano de Saltillo. Ph. P. Soux.

"L'initiateur du concours de stryke", Soriano de Saltillo. Ph. P. Soux.

Matablanca de La Quinta. Ph. L. Bernède.
Matablanca de La Quinta. Ph. L. Bernède.

Matablanca de La Quinta. Ph. L. Bernède.

Corchaïto de Flor de Jara. Ph. L. Bernède.
Corchaïto de Flor de Jara. Ph. L. Bernède.

Corchaïto de Flor de Jara. Ph. L. Bernède.

Voluntario de Dolores Aguirre. Ph. L. Bernède.
Voluntario de Dolores Aguirre. Ph. L. Bernède.

Voluntario de Dolores Aguirre. Ph. L. Bernède.

Pas de batacazo avec Botero de Dolores Aguirre. Ph. P. Soux.

Pas de batacazo avec Botero de Dolores Aguirre. Ph. P. Soux.

Resistidor de Pedraza de Yeltes. Ph. F. Martinez.
Resistidor de Pedraza de Yeltes. Ph. F. Martinez.

Resistidor de Pedraza de Yeltes. Ph. F. Martinez.

                  Chaises musicales ou fausses notes ?

     « C’est un beau roman, c’est une belle histoire... »

Cela aurait pu être un beau roman, pour Román qui, suite à son succès isidril du 30 mai, avait obtenu les trois substitutions d’Emilio de Justo blessé le 2 juin à Cáceres, à savoir Nîmes, Madrid et Vic. Trois arènes de 1ère catégorie ! Après Nîmes où il obtint une oreille, Patatras ! À Las Ventas, un Baltasar Ibán infligea une terrible cornada au jeune valencien (pronostic très grave).

Le beau roman inachevé se transforma en une belle histoire pour le vaillant Miguel Ángel Pacheco qui, terminant tout juste avec son dernier Dolores Aguirre, se vit offrir une place pour le cartel du lendemain.

 

                La NSP, nous n’y étions pas.

 (Résumé pioché dans la presse)

     4 erales de Pagès-Mailhan, le 4e pour le vainqueur.

Christian Pajero, le vainqueur du Bolsin de Bougue, construisit une élégante faena des deux mains avec aguante et temple. Une entière foudroyante et deux oreilles.

Il combattit le 4e et livra une faena qui ira a menos, entière delanterita, vuelta. Il reçut le prix « Toros y Vino » et celui de l’ACOSO.

David Garcia : avis et vuelta.

Solalito : avis et salut.

Salut du ganadero, les erales bien présentés avec caste et noblesse.

 

                  … et le bilan.

    Belle édition vicoise avec les corridas de Cebada Gago, Pedraza de Yeltes et la concours où s’illustra "Matablanca" de La Quinta, le vainqueur indiscutable.

Les toreros en demie teinte, normal au pays du Toro-Toro mais l’oreille de Lopez Chaves ainsi que celle de Pacheco ont compté. Triomphateur, Daniel Luque, lidiador mais surtout excellent chef de lidia.

Une valeur sûre, le piquero Tito Sandoval. Une estampe, "Excitado" de Partido de Resina, un vrai Pablo Romero.

Et de l’avis unanime, la magnifique prestation des chevaux « légers » de la Cuadra Garcia, chevaux mobiles et endurants.

Nous reviendrons en Fezensac, mais chers Vicois, rajeunissez le cheptel et abandonnez donc quelques « toros de Madrid », laissez-les pour Las Ventas. Néanmoins, nous reprendrons la route de Vic.

                            

Gilbert LAMARQUE

 

PS: Un petit rappel, si vous désirez voir les photos en plein écran, cliquez sur les portes des arènes.

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PENTECÔTAVIC IV

Publié le par Cositas de toros

PENTECÔTAVIC IV

LUNDI 10 JUIN. 17H. CORRIDA

 

                    Le retour des braves

 

      Le lot de Pedraza de Yeltes est bien présenté bien que le premier soit très corpulent et le cinquième, accidenté au tercio de piques, provoquant une chute, soit du type croisé entre le zébu et le biou. Braves, puissants sous 18 piques offrant beaucoup de potentialités à la muleta.

Des qualités tout au long de la corrida pour démontrer toute leur caste.

 

                                                    Daniel Luque

ne m’a pas convaincu avec "Portador", le brave qui porte un « berceau » pour grand nouveau-né, poussant sous les trois piques. Faena hésitante du centre puis menée tambour battant, séries prudentes des deux mains. Le travail est fait. Entière jusqu’à la garde, oreille obtenue après faible pétition à tel point que Luque la dissimule, entamant la vuelta à la vitesse de la lumière.

Un autre Luque fait son apparition devant "Dudanoches", colorado propriétaire d’un beau balcon exempt de toute fleur. Le toro s’élance avec un joli galop pour les trois rencontres chevalines. Panique à bord, les banderilleros et banderilles en désordre, le jeu de fléchettes n’étant pas du goût du Pedraza. Par la suite, il se met en mode défense, Daniel aussi. Encore une faena électrique, le pico est en service, le torero gardant un intervalle mais ayant du recours, une excellente technique, trouve la bonne distance sur ce travail uniquement droitier, terminé par une entière dans la croix. Oreille du « triomphe ».

 

                                                  Juan del Álamo

« se trouva fort dépourvu quand "Niñero" fut venu ». Le brave moins lourd que le précédent, n’inspire pas notre salmantin. Le troisième puyazo est contesté par une partie du public (?)  Bon tercio de palos, brindis aux tendidos. Juan donne de la voix, n’arrive pas a baissé la tête du cornu, la flanelle sans cesse accrochée, un désarmé. A nouveau désarmé à la mise à mort, c’est un échec. Quelques sifflets troublent le silence.

"Bello" étant changé par "Sombrillo" (novembre 2014) à la vilaine frimousse, bizco, est assez fade, un peu faible, mais prend deux piques avec style. Juan est à créditer des meilleures naturelles de la tarde mais le quinto bis l’oblige à se replacer sans cesse. La faena est trop longue. La demie delantera n’a aucun effet, le peu de bénéfice est consommé et les trois avis sonnent.

 

                                                   M.Á. Pacheco

    "Resistidor", beau castaño sème la terreur au premier tiers, provocant un batacazo, rechargeant le cheval seul sans sa monture. Treize toreros, peones, monosabios, tout le monde sur le pont. Puis suivent une quatrième rencontre bien ajustée suivie d’une cinquième dans l’épaule. Panique aussi au tercio de banderilles raccompagnant illico chaque banderillero jusqu’aux barrières. L’invité de la dernière heure, ovationné avant le premier combat, M.Á. Pacheco débute par derechazos main basse, citant de loin. La musique attaque sur la main gauche prise trop tard. Les charges sont courtes, le toro distrait jette des regards furtifs vers les tablas. Entière très basse mais le Gaditan est ovationné. Logiquement pas de vuelta al ruedo pour "Resistidor" malgré une pétition en demie teinte.

Le colorado fermant la feria est brave en quatre rencontres pour trois piques. Salut du banderillero Daniel Sanchez. Le Pedraza arrive un peu faible à la muleta, "humilie" sur les derechazos, la main gauche étant vite remisée. Une entière légèrement contraire, descabellos et deux avis.

 

    Une arène mieux garnie, plus de 3/4 d’arène.

La jeunesse a du bon et démontre que des toros d’âge correct comme ce lot, engendre une bonne corrida, au jeu varié et intéressant.

                             Gilbert LAMARQUE

Photos, Fred Martinez.
Photos, Fred Martinez.
Photos, Fred Martinez.
Photos, Fred Martinez.
Photos, Fred Martinez.
Photos, Fred Martinez.
Photos, Fred Martinez.
Photos, Fred Martinez.
Photos, Fred Martinez.
Photos, Fred Martinez.
Photos, Fred Martinez.
Photos, Fred Martinez.
Photos, Fred Martinez.
Photos, Fred Martinez.
Photos, Fred Martinez.
Photos, Fred Martinez.
Photos, Fred Martinez.
Photos, Fred Martinez.
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Photos, Fred Martinez.
Photos, Fred Martinez.
Photos, Fred Martinez.
Photos, Fred Martinez.
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Photos, Fred Martinez.

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PENTECÔTAVIC III

Publié le par Cositas de toros

                     PENTECÔTAVIC III

DIMANCHE 9 JUIN. 18H. CORRIDA

 

                     « Aguirre, la colère de Dieu »

 

      C’est une après-midi à broyer du noir. Le temps est lourd, le ciel s’obscurcit, le ruedo aussi car sur le sable vont surgir 6 Dolores Aguirre, deux negro bragado meano, trois negro et un negro mulato salpicado. Que des nuances de noir !

Toros bien présentés, armés jusqu’aux dents, violents, se défendant, robustes, plus ou moins braves sous le canasson, c’est selon. N’offrant que peu d’options pour les trois valeureux de la tarde.

Il est très complexe de qualifier, de définir chaque Dolores, tellement cette corrida est agressive, violente permettant si peu.

 

                                                Noé Gomez del Pilar

inaugure la tarde par une portagayola indécise tant l’attente est longue de voir s’élancer "Langosto" avant que celui-ci ne soit découpé en escalope par le varilarguero en deux rencontres. Rien de spectaculaire, le torero perdant du terrain. Épée tombée après pinchazo, silence.

C’est d’un ton un soupçon au-dessus avec "Clavertueto", manso con casta qui pousse sur une longue pique. Brindis à Manolo Vanegas. Malgré la volonté du madrilène, le recours est mince, le voila débordé et ce n’est que séries de coups de tête jusqu’à la conclusion, ou l’épisode, Noé affrontant le déluge.

 

    Mais qu’est donc venu faire

                                                   Javier Jiménez

                                                                               dans cet enfer vicois. Ne l’ avait-on pas prévenu qu’ici il faut combattre des aurochs flanqués d’un sale caractère, d’une humeur belliqueuse et d’un faciès patibulaire ? Le courage ne suffit pas, encore faut-il avoir un minimum de technique.

Pas si mal à la cape mais le veleto "Yegüizo" né en octobre 2014, ne veut plus jouer, ce n’est plus de son âge.

Un autre voyou pénètre sur le sable en la personne de "Botero", non, pas le peintre ! Le manso sème la panique, s’emploie au cheval. Miracle, le banderillero José Francisco Borrero salue. L’Aguirre laisse Jiménez inédit avec la flanelle. Épées… un avis, pitos à l’arrastre.

 

                                              Miguel Ángel Pacheco

sèche lui aussi, "Cigarrero" né, il y a fort longtemps en octobre 2013, (oui, qu’en même ! Les mauvais esprits dirent qu’il avait été exhumé de sa maison de retraite!), n’offre aucun compromis… l’égoïsme des vieux. Silence.

Mais les lampions illuminent le coso pour l’ épilogue en la personne de Pacheco qui n’écoute que son courage et nous livre une superbe prestation face à "Voluntario" (novembre 2014). Ici, quelques options et le torero après une belle réception, un batacazo pour quatre rencontres sans grande bravoure, libère une faena inespérée essentiellement droitière, en séries liées. Michel Ange n’ébauche que subrepticement la gauche… voltereta spectaculaire, sans mal. Et pour rester dans le ton, il décoche en s’engageant une entière delantera qui libère une oreille de poids.

 

   M.Á. Pacheco vu lors de la novillada en 2018, faisait sa présentation de matador en France. La corrida terminée, l’organisation annonça que, Román blessé quelques minutes plus tôt à Madrid, serait remplacé par le vaillant Pacheco pour affronter le lendemain, les Pedraza.

Corrida pour les initiés de toros "décastés", la race s’enfuie. Moins de 2/3 d’arène.

Qui pour siffler Gomez del Pilar et J. Jiménez quittant l’arène ? Certainement pas l’aficionado de verdad. Le crétinisme nous tuera.

             Gilbert LAMARQUE

                                                                                                                                                                                                                                           

                                                                                                                            

 

  

                     PENTECÔTAVIC III
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PENTECÔTAVIC II

Publié le par Cositas de toros

PENTECÔTAVIC II

DIMANCHE 09 JUIN. 11H. CORRIDA CONCOURS

                  Stryke ! …

       Le sanctuaire gersois nous a permis, en cette matinée dominicale, de voir du toro, du toro qui pousse, du toro qui met les reins et qui emporte tout sur son passage, provoquant quelques chutes spectaculaires des groupes équestres : les castoreños ont volé… Preuve s’il en était besoin qu’il reste de la bravoure dans le campo.

    En piste, pour les combattre, trois belluaires : Rafael Rubio Luján "Rafaelillo", Domingo López Chaves et Alberto Lamelas.

 

                                                        Rafaelillo

entame la séance avec "Soriano" (5 ans ½), un beau gris de la ganaderia de Saltillo, initiateur du concours de stryke. Il sort en manso et ne se livre pas au capote de Rafaelillo. Malgré un premier tiers très mal administré par Juan José Esquivel Pèrez, il renverse la cavalerie à la première rencontre. Quelconque au deuxième tiers, il passe le troisième «sin pena ni gloria ». Il faut préciser que son opposant est resté sur le passage à droite, superficiel à gauche et laborieux aux aciers, entière caïda au 4ème essai. Silence.

 

Le chef de lidia du jour à continué avec "Judio". Le Pagès-Mailhan de 4 ans sort à contre piste, remate fort et montre très vite quelques signes de faiblesse. Trois rencontres avec le cheval, sans trop pousser pour un tercio de varas mal administré. Rien à signaler au deuxième (tiers), quant au troisième, rien non plus, mis à part le non investissement du Maestro qui en termine rapidement avec une lame dans le cou. Quelques sifflets.

 

                                            Domingo López Chaves

Voit "Matablanca" (quasi 6 ans), pensionnaire de La Quinta tout de noir vêtu, sortir du toril en marchant. Dès le premier contact il serre aux planches et, avec professionnalisme, D.L.C. l’amène au centre. Le tercio de piques est donné par Tito Sandoval qui, à la première rencontre, arrive  à contenir la charge au début, mais fini par « se faire remuer » jusqu’à la chute. A la seconde le toro est mis en place au centre et, malgré un départ tardif, la rencontre se fait en mode stryke, les cornes sous l’estribo, les reins creusés, et… deuxième batacazo. Il est remis en place pour une troisième rencontre une nouvelle fois puissante. Tito sort sous les applaudissements. Suivent deux grandes paires de banderilles de Yvan Garcia puis, D.L.C. lui donne une faena essentiellement droitière, côté où le toro sert le mieux en mettant le museau au ras du sable vicois. Le tout se termine par une grande épée delanterita. Après avoir entendu un avis, il promène l’oreille autour du ruedo suivant de près la vuelta al ruedo de son adversaire. Beau moment de tauromachie.

"Corchaíto" de Flor de Jara (5 ans ½) sort en cinquième, petite sortie où, une fois de plus Domingo nous fait montre de son sens de la lidia. Le premier tiers, malgré une bonne première où il renverse la cavalerie, reste quelconque avec deux autres piques mal données. Après un second tercio anodin, le toro arrive à la muleta en marchant. S’ensuit une faena sans émotion qui va très rapidement à menos. Entière plate mais engagée pour en terminer.

 

                                                 Alberto Lamelas

se confronte à une véritable estampe de toro. En effet, "Excitado" est un Partido de Resina bien dans le type Pablo Romero. Sortie froide, trotteur, difficile à fixer. Face au cheval, il n’est pas convainquant en trois rencontres bien données. Malgré qu’il charge avec alegria, il ne pousse pas et sort seul de la dernière. Il se comporte assez bien au deuxième tiers raccompagnant les banderilleros jusqu’aux planches, mais, au drapelet, il reste inconstant dans ses charges et dans la hauteur de sa tête, et, malgré les conseils avisés de Tomas Campuzano, Alberto n’arrive pas à régler le problème et les charges se raccourcissent très rapidement. Entière au deuxième essai et, après une série de descabellos où il a entendu l’avis, il vient saluer et s’octroie une vuelta.

Pour terminer, "Joterito ", Los Maños, est crédité d’une sortie intéressante, il remate aux planches, réactif aux appels du « péonage », il rentre de suite dans le capote d’Alberto pour la plus belle série de véroniques de la matinée. Las le tercio de piques est très en dessous de ce que l’on attendait. Trois rencontres avec de mauvaises mises en suerte où il se défend en faisant sonner l’étrier, sans pousser, sortant seul de la première. Un tercio de banderilles très quelconque précède le dernier tiers où le toro va faire la faena. C’est lui qui donne le rythme, répétant sans cesse des deux côtés, rythme qu’Alberto ne contrôle pas. Mise à mort laborieuse, entière basse à la 4ème tentative. Quelques applaudissements.

 

Arènes Joseph-Fourniol dimanche 9 juin 11h.

¾ d’entrées, beau temps accompagné d’une brise légère.

6 toros de : Saltillo, La quinta, Partido de Resina, Pagès-Mailhan, Flor de Jara et Los Maños

19 piques.

Pour :

Rafaelillo : Avis et silence, quelques sifflets.

Domingo López Chaves : Oreille et applaudissements. 

Alberto Lamelas : Vuelta et silence.

 

Patrick SOUX.

 

 

 

 

 

 

PENTECÔTAVIC II
PENTECÔTAVIC II
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PENTECÔTAVIC I

Publié le par Cositas de toros

PENTECÔTAVIC I

SAMEDI 8 JUIN. JOUR 1

 

         La Gascogne et le Béarn a hombros !

     Le matin, novillada de 4 El Retamar, Dorian Canton « triomphe », une et une oreille. L’après-midi, corrida de Cebada Gago, Thomas Dufau « triomphe », une et une oreille.

Sur le papier… journal : Super ! « Les rois », « Le triomphe »… Ouais !

L’empêcheur de tourner en rond que je suis, le grincheux, l’éternel insatisfait a découvert que les terres vicoises, ô miracle !, ont rendu la vue aux aveugles et concédé la délivrance aux possédés !

Soyons sérieux et simplement réalistes, une récompense par spectacle aurait été en symbiose avec le présumé esprit vicois et de sa plaza, enceinte fortifiée. Miracle, esprit, fantôme, spectre, apparition, chimère… Le choix est abondant.

Voilà que les présidences ont perdu de leur résistance, de leur fermeté, en un verbe, elles se ramollissent. Le prochain miracle vicois sera de rendre à la présidence sa consistance, sa rigueur, son discernement, en un mot, son jugement.

Allez, ce n’est qu’un détail, une broutille. Ne gâchons pas la joie d’un certain public car ce fut une belle journée de tauromachie par un grand ciel bleu accompagné d’un petit air vif avant que l’astre ne prenne le trône du roi.

 

     A 11h, 4 El Retamar, d’origine Nuñez (m’) ont déçu. L’année passée, le quatrième et dernier du même élevage, "Avecejón" qui prit quatre piques, fut honoré de la vuelta al ruedo, le piquero Laurent Langlois ovationné. Les cornus du jour sont inégaux de trapío et de tête, plutôt léger le 1, les suivants applaudis à leur entrée mais tous manquant de cette force et de chispa qui permettent une matinée entretenue. Chacun reçoit une paire de puyas et se montrent nobles par la suite.

 

     Le premier sort sans gloire de deux piques traseras et après un tercio de banderilles bien réalisé par El Galo, celui-ci brinde au public, au ciel puis à Manolo Vanegas. Le bicho a peu de charge se défendant. La faena s’étiole, longuette. Échec aux aciers, silence.

Le manso troisième ne se montre guère brillant sous le peto. Le tercio de palos partagé avec David Adalid est de bonne facture. Après brindis à papa Michel, le fiston ne trouve pas ses repères et c’est le novillo qui mène le tempo devant un garçon dépassé qui s’écroule lors de la mise à mort. Avis et sifflets. Il sut se montrer à son avantage capea en mains, mais El Galo ne sut pas sortir ses ergots, même les poules ce matin, ne courraient aucun risque.

 

   Le deuxième est bien accueilli à la cape par Dorian Canton. Le cornu mal piqué pousse timidement sous le cheval de la cuadra madrilène Garcia. Les séries des deux mains à mi hauteur s’enchaînent déclenchant la musique. Mais le Béarnais termine comme souvent en mode brouillon. Il tue d’une belle épée engagée, en place et le mouchoir émerge du palco.

Le quatrième et dernier est discret sous le caparaçon, Manolito de los Reyes salue après la troisième paire de banderilles. Un moment cocasse lorsque sur une cambiada, le novillo décoche un croche-patte à Dorian s’affalant sur le sable tout à côté du bicho qui en fait de même. Sinon la faena est fade manquant de transmission, le Retamar n’étant pas mis en valeur. Dommage, le Béarnais se croisant enfin, conclue par de bons derechazos, son opposant "humiliant". Trop tard. Entière caídita après pinchazo, pétition contestée, oreille.

 

     Ce fut un festival de toreo profilé. Le sobresaliente, Víctor Manuel Rodado (même fonction en 2018) resta inédit. Moins d’une demie arène par un temps agréable.

 

  

 

Photos, Fred Martinez.
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      « A las seis en punto », le défilé de Cebada Gago commence, les vedettes ont revêtu de belles robes soignant leur coiffure, d’une plastique à faire pâmer toutes les vaches des pâturages environnants !

Ils prennent dix-sept piques ou rencontres, tous braves malgré la médiocrité de certains piqueros, demandant l’état civil de chaque gestionnaire de muleta. De la force, du caractère, du toro dur, de l’intensité, de la caste.

 

    Et les hommes ? Pour cette tarde, « c’est Dufau qu’il vous faut ! » Mais n’exagérons pas  ! Octavio Chacón traverse le désert stérile en ce début de temporada. Dominé, le bon chef de lidia est en échec. Il salua au premier après une entière de côté. Le Cebada ne lui permet qu’une première série de derechazos. Le quatrième, magnifique sardo astifino est fort mal piqué. Bronca au picador qui peut la partager avec son maestro. "Espabilado" ne charge quasiment pas, avance à peine, attendant le moment opportun pour décocher le mauvais coup. Chacón s’arrime, le Cebada est vainqueur haut la main, mais en tauromachie même le vainqueur est envoyé ad patres ! Difficile de juger ce vaillant toro applaudi à l’arrastre. Octavio salue après un cuisant échec aux aciers. Chacón, un octave en-dessous !

 

    Soyons bref avec Ruben Pinar, orphelin de sitio, distant, incapable d’enchaîner avec ce Cebada pas pire que ses congénères. Ceci ne voulant pas dire qu’il n’y avait pas de problèmes. Sifflets. Le cinquième manque un peu de force et de classe et Pinar de combativité, certainement aussi de capacité. Un bajonazo vite expédié et les sifflets se répètent.

 

     Thomas Dufau est revenu de Nîmes, la veille, une oreille dans la besace. C’est bien. Aujourd’hui une première oreille inattendue a glissé du palco, pétition non majoritaire, contestée et sifflée lors de la vuelta. C’est moins bien. Le président Marc Amestoy nous avait habitué à plus de juste rigueur. Le Landais avait bien reçu de cape cette superbe figure de mode, sardo claro. La faena est inégale mais sérieuse. Ce toro n’est pas exploité totalement.

Le Cebada "Quejica", né en octobre 2013, un cinqueño bien avancé, boucle le défilé, ovationné à son entrée sur le sable fraîchement arrosé. Ce beau castaño est lui aussi fort mal piqué, deux rencontres, la troisième avortée par la sortie intempestive du mouchoir sorti par le président, après la belle mise en suerte de Chacón. Bronca pour les piques et le palco. Après brindis à Manolo Vanegas, Thomas ajuste deux belles séries de la droite, citant à distance, tirant le bras. La troisième se termine par un magnifique pecho. Cela se complique sur la gauche et, de retour aussitôt à droite, la faena va a menos malgré quelques courtes séries et changements de main. L’estocade engagée, la lame entière, pas de contestation pour l’oreille.

 

    Mais cette sortie a hombros n’est pas du goût de tous et certains n’attendent pas pour quitter les tendidos.

Le mayoral salua à l’issue de la corrida. Et dire qu’il y a du Domecq chez Pedraza !

Cette journée vicoise était dédiée à Manolo Vanegas.

                     

Gilbert LAMARQUE

 

 

 

Photos, Fred Martinez.
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