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MERCI DOCTEUR

Publié le par Cositas de toros

    Ce n’est pas une remise supplémentaire d’une des multiples récompenses adressées au meilleur torero de la feria, de la meilleure faena, du meilleur élevage, de la meilleure… Non, c’est un prix accordé à l’unanimité par les remises du prix spécial de l’ACTF, du prix spécial de l’UCTPR et du prix spécial "Claude Pelletier" ( par les représentants des aficionados bayonnais), oui, prix spécial.

Les sorciers en blouse blanche ont frappé et sauvé une vie, une vie de torero.

Dans ces arènes où le soleil peut rencontrer la mort, nous avons été les témoins d’un drame aux conséquences funestes évitées.

 

            Bayonne. 19H 30, Grand Salon de l’Hôtel de Ville.

 

                                                 

    

De gauche à droite : Y. Ugalde, J.-R. Etchegaray, J.-F. Richard, M. Soroste et J.-M. Gouffrant

    

   

    Jean-René Etchegaray, Maire et Président de l’Union des Villes Taurines de France, Michel Soroste, adjoint délégué aux Finances et Yves Ugalde, adjoint délégué à la Culture recevaient sous les ors et les lambris du Grand Salon, un "aréopage" du monde taurin.

 

 

                                                  

Roger Merlin, représentant les associations taurines bayonnaises (Prix Claude Pelletier)

 

 

    Des membres de l’ACTF, le président de l’UCTPR ainsi que des représentants des clubs et peñas bayonnaises et leur président, étaient présents pour remettre leur prix spécial au Docteur Jean-François Richard et à son équipe médicale venue en nombre.

 

                                                     

Olivier Baratchart et Jean Grenet

 

   

    Nous pouvions remarquer également, les présences de Jean Grenet (maire honoraire) et du Docteur Jean-Michel Gouffrant (« médecin de toreros », grand aficionado), un duo qui se forma dès 1977 pour œuvrer dans les arènes.

 

                                                    

Jean-Michel Gouffrant

 

 

    J.-M. Gouffrant évoqua la terrible blessure de Joël Matray (coup de corne dans le ventre ayant arraché l’artère iliaque, l’arrêt de l’hémorragie par le Dr J. Grenet), dans les années 1980.

 

                                                      

Allocution du Maire. Au second plan, une grande partie de l'équipe médicale

 

 

    Jean-François Richard a tenu à souligner : « L’accident de Thomas Joubert est peut-être un déclencheur, notre intervention prouve que nous ne sommes pas là pour faire de la figuration, et que non, nous ne sommes pas trop nombreux. Il le faut pour pouvoir assurer un travail correct. »

Il garde en mémoire la vindicte populaire, ce vent nauséabond qui souffla notamment depuis l’Espagne après la mort d’Ivan Fandiño. «  Je dédie ces prix à toutes les équipes qui interviennent aux arènes de Bayonne, et plus largement à toutes les infirmeries des arènes. On a tous les mêmes difficultés à se faire entendre auprès de l’Union des villes taurines de France. Ces prix, c’est une reconnaissance locale, une reconnaissance de notre profession quand notre association prêche trop souvent dans le désert. »

Nous pensons aussi au Docteur Jean-Claude Darracq, ici évoqué et à son association Assistance Médico-chirurgicale Aux Corridas (AMAC) intervenant en particulier dans le Sud-Ouest et ses arènes de 3e catégorie souvent éloignées des établissements sanitaires. Et ce, jusqu’à quand ?

Le Docteur Darracq reçut le Prix El Tio Pepe 2017 de la Fédération des Sociétés Taurines de France (FSTF).

« On a mis vingt ans à obtenir d’avoir une salle propre, un lavabo et de la lumière, mais on a l’espoir que le vent tourne. » rajoute le chirurgien bayonnais.

J.-M. Gouffrant, son prédécesseur aux arènes de Lachepaillet, résume une situation inquiétante : « A  Bayonne, nous sommes des privilégiés avec l’équipe médicale la plus complète de la région, mais c’est l’arbre qui cache la forêt. Il est de plus en plus difficile de trouver des équipes médicales pour tous les spectacles, la gratuité de leurs services ne pourra pas durer, il faudra les payer. Pas de chirurgiens, pas de corridas. »

Même si l’équipe du Docteur Richard est soudée et suscite quelques vocations, l’avenir peut être remis en question. Il nous fit part des difficultés rencontrées avec les organisations pas toujours conscientes de la gravité des responsabilités. Des organisateurs parfois manquant de tact et de respect. A méditer.

 

                                                

L'équipe médicale autour de J.-F. Richard après la remise des prix. Y. Ugalde à l'extrême gauche

  

    « Nous devons à l’équipe chirurgicale bayonnaise de ne pas avoir vu sombrer ce samedi de septembre dans un drame dont nous aurions eu du mal à nous relever », déclare le Maire de la cité, J.-R. Etchegaray avant de remettre au bon docteur, la médaille d’or de la ville de Bayonne.

 

                                                     

Remise de la médaille d'or de la ville de Bayonne au Docteur Jean-François Richard

 

 

     Nous nous devions d’être présents.

 

         Un rappel des faits.

 

    Le samedi 1er septembre 2018 lors de la corrida de la Feria de l’Atlantique à Bayonne, le jeune torero Arlésien Thomas Joubert a été grièvement blessé par un toro de Robert Margé et devait être opéré en urgence. Touché à l’artère fémorale de la cuisse gauche en tout début de faena de muleta, Thomas a été pris en charge et l’hémorragie stabilisée à l’infirmerie des arènes avant d’être transporté à la clinique Belharra où il fut opéré.

La corrida a été interrompue près de quarante cinq minutes, le temps de sa prise en charge, des premiers soins et de son transfert.

Thomas Joubert se produisait à Lachepaillet en remplacement de Juan Leal blessé le 26 août à Bilbao par un toro de Miura. C’était sa troisième corrida de la saison.

 

                                                      

Blessure de Thomas Joubert le 01/09/18. (Photo Fred Martinez)

 

 

    On pouvait craindre le pire car l’Arlésien a reçu deux coups de corne dont l’un a provoqué une blessure de 20 cm et partiellement sectionné l’artère fémorale.

Cette scène a glacé le public.

La deuxième corrida de la Feria mettait aux prises six toreros de quatre nationalités différentes, donc un toro pour chacun. Pour l’histoire, le Péruvien Joaquín Galdós s’est montré sous son meilleur jour. Une oreille et double vuelta.

« Je veux leur dire un grand merci, toutes les équipes médicales ont été extraordinaires, à l’infirmerie des arènes, puis à la clinique. J’ai été opéré samedi soir, et dimanche, ça allait déjà mieux, j’ai eu la chance de ne pas avoir de fièvre, je suis dans de très bonnes mains » soulignait Thomas.

« Je suis très fier de toutes les équipes qui ont œuvré ce week-end aux arènes », insistait modestement Jean-François Richard.

    

                                                   

Arles. J.-F. Richard et T. Joubert. (Photo Philippe Dauphin-La Provence)

 

  

     Thomas Joubert et le Docteur Jean-François Richard se sont revus à Arles le 10 septembre au domicile du matador. Rencontre qui pourrait sembler surprenante sauf que tous deux sont… Arlésiens !

                                                                                          Gilbert LAMARQUE

 

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GARLIN Dimanche 14 avril

Publié le par Cositas de toros

    Cette journée fut sans conteste une belle réussite au moins sur le plan financier faute de l’avoir été sur le plan taurin… ¾ d’arène le matin, lleno dans la salle pour le repas et no hay billetes l’après midi.

Alors bien sûr, c’est une belle récompense pour toute l’équipe garlinoise qui travaille à cette journée. Il n’empêche que toute série, si bonne soit-elle aura une fin et qu’il ne faudrait pas diffuser l’épisode de trop.

Cette année la "garburade" était très au dessus de la "pedrazade". Il en va des toros comme des grands crus. Reste à espérer que pour nos Pomerol, Médoc, Graves, St julien, Châteauneuf du Pape, Gigondas et autre Rastau, l’année sera plus exceptionnelle que celle des Pedrazas.

 

 

Garlin, le matin, c’est bien.

La journée a fort bien commencé avec deux exemplaires  de cet élevage, avec en ligne de mire la qualification pour compléter le cartel vespéral.

 

                                                     Hector Guttiérez

est confronté à un novillo qui prend deux grosses piques renversant le groupe équestre à la première rencontre et bien contenu au cheval  à la seconde par Laurent Langlois  à qui l’on doit un excellent tercio. À la muleta Hector nous fait une démonstration de tauromachie sud-américaine, variée, douce, sur un animal très noble qui ne pose pas problèmes. Malgré tout, il allonge trop ses séries et sa faena, et fini par être débordé. De gros problèmes au moment de le cadrer, choix du mauvais terrain pour tuer, et entière delantera  caïda au 4ème essai.

 

                                            Manuel Diosleguarde

aura un opposant plus brutal, très ensellé qu’il reçoit par une enfarolada à genoux. Au premier tercio, le novillo ira par deux fois à la rencontre de la cavalerie, pour une première bien poussée et une seconde avec une plus longue arrancada (picotazo), tercio dont il ressortira en faisant montre de faiblesse. Son trasteo de muleta commence lui aussi à genoux. Pour le reste, il fait preuve de plus métier que son prédécesseur avec des séries courtes, classiques, plus profilé mais au final plus croisé surtout à gauche, il conclue par une entière delanterita et caïdita.

Nous apprendrons par la suite qu’il sort vainqueur de cette qualification.

 

 

 

 

 

GARLIN Dimanche 14 avril
GARLIN Dimanche 14 avril
GARLIN Dimanche 14 avril
GARLIN Dimanche 14 avril
GARLIN Dimanche 14 avril
GARLIN Dimanche 14 avril
GARLIN Dimanche 14 avril
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GARLIN Dimanche 14 avril
GARLIN Dimanche 14 avril
GARLIN Dimanche 14 avril
GARLIN Dimanche 14 avril
GARLIN Dimanche 14 avril
GARLIN Dimanche 14 avril
GARLIN Dimanche 14 avril

Garlin, le tantôt, c’est moins beau.

Il est des courses comme celle-ci qui a été a menos, où l’on ne sait quoi dire… Après-midi placé sur le thème de l’homogénéité… dans la médiocrité.

Médiocrité de la présentation. Autant sérieux de trapio, les deux premiers, que pauvres d’armures, parfois même douteuses pour quelques unes, discrets au cheval même s’ils ne se sont pas fait prier pour y aller, nobles et faibles les deux premiers et sans fond ni caste pour le reste.

Médiocrité des piétons, ou plutôt manque d’envie ou d’investissement, avec malgré tout quelques moments  intéressants.

Médiocrité de la présidence. A quoi sert l’école des présidents mise en place par la FSTF pour qu’au final on ait droit à une telle pantomime ? Ont-ils été briffés en amont ? Nous sommes en droit de nous poser la question tant leurs décisions ont été incompréhensibles.

Même les clarines se sont mises au diapason de la médiocrité nous délivrant quelques accords imparfaits…

En fait la déception a été à la hauteur des espoirs matinaux que nous avions fondés…

Quoi dire d’autre ?

 

                                                 Dorian Canton

a été sérieux face à son premier, appliqué, calme, faena courte (6 séries) maitrisée de bout en bout, sans  fioritures. Final par manoletinas avant un mete y saca et une entière caïda mais engagée, vuelta après légère pétition (35 mouchoirs). Avec son second, il a passé son temps à se faire accrocher la muleta et il fini par retomber dans ses travers de tremendisme voulant à tout prix triompher. Pari réussi, après une grosse entière engagée mais caïdita, la présidence lui octroie sans sourciller les deux oreilles…

 

                                               Manuel Diosleguarde

fait face au second de l’envoi noble et "encasté" par des séries à droite qui vont aller a mas dès qu’il a compris qu’en baissant la main et en lui laissant la muleta devant le museau il arriverait à lier. A gauche, en se croisant un peu moins c’est un peu plus compliqué. Final en culetazos, redondos y luquesinas (toute la panoplie). Entière au premier essai caïda et longue d’effet. 40 mouchoirs, pardon, 45 et une oreille ! Avec son second il plie très vite bagage et nous sert un travail non maîtrisé face certes, à un novillo compliqué. Manque d’envie ? Comme si l’effort du matin avait été suffisant pour lui. Entière plate au 3ème essai pour conclure.

 

                                                Alejandro Mora,

le neveu du tonton, triomphateur de la novillada estivale de l’an dernier en ces terres béarnaises a, quant à lui, hérité d’un premier distrait, difficile à fixer, s’échappant de  la pique. Il entame sa faena de muleta à droite de manière nerveuse et désordonnée. A gauche en se croisant un peu plus il arrive à lier quelques séries. Avec un final en passes aidées par le haut à gauche, il entre une épée entière sur le côté longue d’effet. 50 mouchoirs et… une oreille ! Avec son second, malgré quelques gestes, il n’arrive pas à garder son opposant dans la flanelle, opposant qui a tendance à s’arrêter en fin de passe pour regarder les tablas. Il allonge sa faena plus que nécessaire et il rencontre de grandes difficultés pour cadrer l’animal. Il s’en suit une mise mort laborieuse.

 

Arènes de la Porte du Béarn.

Beau temps avec apparition du soleil au 3ème.

6 novillos de Pedraza de Yeltes.

Dorian Canton : Vuelta, deux oreilles.

Manuel Diosleguarde : Une oreille, avis et silence.

Alejandro Mora : Une oreille, deux avis et silence.

6 piques et 8 rencontres.

Prix au meilleur piquero donné à Jean-Loup Aillet (pour la moins mauvaise).

Président : François Capdeville.

Trophée Jean Ducos à Dorian Canton.

Le matin, l’association des critiques taurins  a remis le prix du meilleur novillero à Dorian Canton pour sa saison 2018 dans le Sud-Ouest, et l’après-midi le ganadero à reçu le prix de l’union des clubs taurin Paul Ricard du meilleur lot de novillos du Sud-Ouest 2018.

 

Pour conclure, il faut souligner l’excellente organisation de cette journée taurine, organisation en charge de la Peña Taurine Garlinoise.

 

Patrick SOUX

 

 

GARLIN Dimanche 14 avril
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GARLIN Dimanche 14 avril

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NOTES DE LECTURE

Publié le par Cositas de toros

NOTES DE LECTURE

 

INTRODUCTION À LA CORRIDA, nouvelle édition revue et augmentée.

Jean-Yves BLOUIN. 160 pages. 25 €.

 

    Pour l’aficionado averti, le spectateur curieux, le néophyte, cet ouvrage est pour chacun d’entre nous, accessible à tous. Les réponses à vos questions s’y révèlent.

Nouvelle édition revue et augmentée, l’auteur, Jean-Yves Blouin nous présente un travail remarquable. 300 photos-documents commentées nous permettent de mieux comprendre et apprécier les évènements qui se déroulent durant ce court instant d’une "confrontation entre l’Homme et le Toro !"

L’originalité vient du fait qu’ici  ce sont les photos qui nous expliquent les différentes phases, du paseo à l’estocade, photos enrichies par un texte bref et éclairant.

    Voici un beau volume à offrir également pour transmettre l’amour du Toro et notre passion de la  Tauromachie.

Et que l’on ne nous dise pas que de ce combat ne s’y dévoile pas un art !

Comme nous l’écrit l’auteur, JYB, breton, résidant dans le XXe à Paris, ce livre "n’apporte pas de références historiques ou d’analyses philosophiques, mais s’attache simplement à montrer et expliquer ce qui se passe au cours des 20 minutes du combat du toro.

    Vuelta fleurie à cet aficionado-photographe qui exerce également son art pour la revue Toros, et dont les recettes de la vente sont reversées aux écoles taurines françaises !

                                      

                                                                                          Gilbert LAMARQUE

 

 

Bon de commande à adresser avec le règlement à :

       JYB

       117 rue de Bagnolet

        75020 PARIS

25 € (port compris)

 

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LES CARTELS A VENIR

Publié le par Cositas de toros

                                NÎMES PENTECÔTE. 

 

Enfin, plus d’harmonie, moins de tapage !

 

 

    Une novillada "triangulaire" : Espagne, Mexique, France. A savoir, Francisco de Manuel, Diego San Román, El Rafi et la ganaderia Pagès-Mailhan d’origine Santa Coloma-Parladé.

Une corrida qui verra défiler 3 Français 3 : les Thomas Joubert et Dufau ainsi que Juan Leal devant les Domecq d’El Torero.

Antonio Ferrera, chef de lidia, remplace Enrique Ponce, accompagné d’Emilio de Justo et Toñete qui coupa 3 oreilles ici même lors de son alternative le 15/09/18. Ils combattront des Jandilla, les pupilles de Borja Domecq qui procurent actuellement beaucoup d’enthousiasme.

La matinée du dimanche sera dédiée aux styles tauromachiques aussi divers que la profondeur de Diego Urdiales – qui doit-être de tous les cartels d’arènes de 1ere catégorie , le volontaire murciano Paco Ureña, meurtri gravement à Albacete et l’espoir andalou Pablo Aguado dont la superficialité ne doit pas cacher l’esthétisme. Ils seront opposés aux Domecq de Victoriano del Río.

Les Domecq – encore ! ‒ de Juan Pedro fouleront le sable le dimanche après vêpres pour un mano a mano (!) entre Sébastien Castella et le fougueux péruvien n°1 de l’escalafón, Andrés Roca Rey.  « Le choc des titans* » est-il écrit en présentation.

Enfin, les prestigieux Victorino clôtureront la feria. Aux Vendanges passées, ce fer avait triomphé. Ils seront combattus par le lidiador Octavio Chacón, le revenant Rubén Pinar qui fera son retour dans l’amphithéâtre gardois après neuf ans d’absence ou d’oubli, c’est selon, et la belle main gauche du sévillan Pepe Moral.

De l’intérêt pour cette Pentecôte à l’allure moins racoleuse avec des jeunes loups aux dents aiguës, des Français aux dents blanches, des toreros espérés, des combattants, la présence évitée de figuras, pas de Chamaco ou de Jesulín non plus, mais par contre, encore une dose de Domecq dépassant les prescriptions  médicales.

Un vent de jeunesse souffle sur le ruedo gardois où Ferrera, Castella et Urdiales font figures de dinosaures.

Que les anxieux, les inquiets se rassurent : Ponce et El Juli vendangeront en Septembre !

 

* Dans la mythologie grecque, les Titans, divinités, ont précédé les dieux de l’Olympe. Enfin, selon le Larousse, des personnes qui dépassent la force et la taille du commun des mortels. Quand même !

Mais nous sommes à Nîmes. La métropole de Marseille n’est qu’à 110 kms !

                                                                                                      

                                                                                                    Gilbert LAMARQUE

 

                         CARTELS MADELEINE.

 

Le Moun, les halles. Samedi 6 avril, jour de marché et ¡ Viva Zapata !

 

 

      Au Moyen Âge, le roi percevait, grâce à un droit domanial, un impôt sur les marchandises qui se pesaient sous les halles et qui était appelé droit de pesage.

Méfiant, je me rendis à la capitale des Landes, armé d’un petit cabas pensant faire mes emplettes chichement. Oui, mais au diable la parcimonie, les années se suivant sans toujours se ressembler, les produits proposés étaient plus alléchants que d’ordinaire.

 

    Tout d’abord, devisons sur l’art pictural et graphique.

 

Après Botero et ses rondeurs, influencé par l’Art précolombien et populaire, l’Espagnol de Palma de Mallorca, Domingo Zapata, « le nouveau Andy Wharol de ce siècle » ( The New York Post) qui est plus ancré dans le Néo-expressionnisme que le Pop art, me semble-t’il, est donc le signataire de l’affiche de la Madeleine, millésime 2019. Sachez que D. Zapata était l'auteur de l'affiche arlésienne pour la Feria du Riz ainsi que le décorateur du ruedo pour la corrida goyesque. Rien de nouveau sous le soleil pour l'initiative, l'originalité, la créativité montoises !

Pour 2020, je propose : l’Arte povera, mouvement artistique italien "Art pauvre" qui ne devrait pas coûter très cher ! Ou bien, l’Art brut, terme par lequel Jean Dubuffet désignait les productions de personnes exemptes de culture artistique. Un art qui comprend à la fois, l’art des fous et celui des marginaux de toutes sortes : prisonniers, reclus, mystiques, anarchistes ou révoltés auxquels j’ai envie de rajouter les aficionados a los toros. Pas cher, non plus !

 

    Passons plus sérieusement aux cartels… et aux bavardages et boniments : 1 heure 15 !

 

 

La Quinta réinvité me semble cohérent, les fades Luis Algarra conviés pour ne pas nous resservir Juan Pedro Domecq, mais c’est tout comme ! Fuente Ymbro soit, Nuñez del Cuvillo sollicité sans interruption depuis 2016 était dévolu à Enrique 1er ! Pourquoi pas Jandilla, du "bon" Domecq qui brille aujourd’hui ? Et enfin, Victorino pour conclure dignement.

La tendance s’équilibre. En effet, en 2017 et 2018, 2/5e  était livré  aux toristas, cette année 3/5e, disons plutôt 2,5/5e car Fuente Ymbro, voire La Quinta ne sont pas des Cebada Gago, Dolores Aguirre ou autres Saltillo.

Absents Morante, El Juli, J.-M. Manzanares mais aussi, hélas, J. Garrido, J. del Álamo, Pepe Moral, J. Galdós, Rubén Pinar, mais à ce compte-là, il faut allonger la feria ! A. Lamelas lui aussi absent ainsi que des cartels de Vic, se consolera petitement à Aignan.

Le roi Enrique, forfait, remplacé par Diego Urdiales, le grand absent, en chef de lidia, cela aurait eu de la gueule, non ?  Et bien non, Paco Ureña change de jour et prend la place de sa Majesté en chef de lidia, et apparaît, la veille à sa place A. Lopez Simón. Dax fêtera le vingtième anniversaire d’alternative du Riojano prise dans la bonne ville thermale, un bon point. C’était le 15 août 1999 !

La novillada piquée toujours en nocturne, non ! Novillos d’Ave María dernière acquisition de Robert Margé et de Philippe Pagès, située en Andalousie à Villanueva del Rio y Minas. Pour le choix des jeunes piétons, nous verrons plus tard.

La non piquée : un tirage au sort des ganaderias du Sud-Ouest. Le vainqueur 2018, Casanueva  invité d’office accompagné par Malabat, La Espera et Alma Serena. Les quatre ganaderias landaises ! Le Lartet a décliné sa participation éventuelle et J.-L. Darré n’a pas vu son bulletin sortir de l’urne.

En conclusion, mon panier est mieux garni que pour la précédente Madeleine. Je vais donc devoir débourser plus pour le droit de pesage !

Mais arrêtons de geindre et tournons-nous plutôt vers le soleil qui brille pour chacun d’entre nous.

Voilà, c’est un avis comme un autre, mais c’est le mien.

Chacun s’abreuvant à la source qui lui convient… et la pluie ne fut pas invitée !

 

 

                                                                                                  Gilbert LAMARQUE

 

 

                  JOURNEE TAURINE DE SAINT-PERDON.

 

   Cette année 2019 est une année un peu spéciale pour la Peña La Muleta, organisatrice de l’évènement. C’est en effet le triple anniversaire d’une décade passée, importante pour elle.

Premièrement, le dixième anniversaire de la prise en responsabilité de l’organisation de la journée taurine dans le cadre des fêtes du village,

Deuxièmement, le dixième anniversaire de l’incendie des arènes communales,

Et enfin, troisièmement, le dixième anniversaire  de l’accueil chaleureux de la municipalité montoise mettant gratuitement à la disposition de Saint-Perdon l’utilisation de la plaza montoise.

Samedi 06 avril, place du Théâtre à Mont de Marsan, la Peña La Muleta était invitée, dans le cadre de la présentation des cartels montois, à présenter l’affiche de sa journée taurine qui traditionnellement se déroule le dernier week-end d’Août.

Certes, elle était invitée à une belle table, un tremplin fort intéressant pour se faire voir, encore eut-il fallu que le monde présent pour les cartels montois soit resté jusqu’à la fin. Las, les gens présent en nombre important, lassés par les monologues assommants de notre célébrité cantonale, étaient partis lors de la divulgation de l’affiche présentée, il est vrai en toute fin de cérémonie…

A quoi sert d'être invité à une table si majestueuse soit-elle si les assiettes sont vides ???

 

En tout état de cause et, pour parler  de ce qui nous intéresse vraiment, lorsque l’on connaît un peu l’historique de la Peña, l’on peut dire que cette journée est bien "montée" sur le plan taurin.

 

 

En matinée, quatre novillos de Baltasar Ibán.

Cette ganaderia a fait le bonheur (prix du meilleur lot de novillos du Sud-Ouest 2011), de l’organisation quatre années de suite. Il est donc normal de les retrouver sur l’affiche.

 

L’après midi, traditionnelle novillada concours (7ème) où l’on retrouve les fers qui, pour certains ont gagné le concours, pour d’autres ont démontré de grandes qualités et qui pour d’autres ont laissé entrevoir des possibilités sans pouvoir aller jusqu’au bout.

Cette ganaderia fait partie de cette dernière catégorie. Rappelons- nous cette magnifique estampe sortie du toril l’an passé malheureusement devenue trop vite invalide et donc impropre à la lidia. Ce fer est d’encaste Vega-Villar.

 Cet élevage de sang Juan Pedro Domecq / Aldeanueva nous a été présenté comme étant "les petits frères des Pedrazas de Yeltes". Quid de ces fameux Pedrazas qui ont gagné deux fois le concours !!! Ils n’ont pas pu, ou n’ont pas voulu ?

Cette ganaderia d’encaste Santa Coloma, est issue de la partition de l’élevage de Buendía, élevage qui fut le dernier à fouler le sable des arènes saint-perdonnaises en 2008.

C’est l’encaste minoritaire de Veragua qui est à l’honneur avec cet élevage. On garde en mémoire le très bon novillo sorti lors de la novillada concours de 2016. Espérons que cette année ce novillo ne croise pas la route d’une "figurita" en mal de notoriété et d’exigences comme ce fut le cas en 2016.

Deux fois présents au cartel saint-perdonnais, les Pedrajas de Jean-Louis Darré ont gagné le droit d’être dans ce cartel commémoratif. Lors de sa deuxième présence  en 2015, il se partageait le prix avec les Pedrazas.

Vainqueur du prix en 2017 pour sa présentation en France cette ganaderia de sang Juan Pedro Domecq / Gerardo Ortega - Marqués de Domecq est très justement renouvelé cette année.

 Pour cette journée commémorative la Peña renoue donc, pour la novillada concours, avec sa ligne directrice de départ, à savoir la variété des encastes dont certaines minoritaires. Il n’en reste pas moins vrai que cette journée sera un challenge important pour cette jeune organisation tant sur le plan du résultat technique que sur le plan du financier. Cette journée organisée intégralement hors de leurs terres originelles (!!!) représente un risque important dont toutes les retombées ont bien été, je n'en doute pas, appréciées à leurs justes valeurs .

 

L’ambition est un moteur…

Souhaitons-leur une belle réussite.

                                                                                                                  Patrick SOUX

 

 

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LE SAMBUC. 31 mars 2019

Publié le par Cositas de toros

Entrée du mas Colombeau

Entrée du mas Colombeau

  Texte et photos, Chantal LAFAYE.

 

 

Rencontre des écoles taurines. Fiesta campera – Becerrada. 

 

 

     A l’image de la posture de la famille, c’est un droit chemin qui nous mène au mas Colombeau. Un bel endroit impeccablement tenu. Ce matin, chacun s’affaire aux préparatifs. Les becerros sont regroupés dans l’enclos, près des installations qui les mèneront à l’embarquement. Ils sont tous issus de la lignée de "Caramelo", de robes diverses, nés entre mai et juin 2017. Les bêtes seront embarquées et menées au dernier moment. Le sorteo aura lieu à midi, au mas, dans les règles de l’art.

 

 

    Sous l’œil de son grand père Francis Colombeau, Emma suit les opérations. Depuis 2018, année de ses 18 ans, Emma est devenue officiellement la ganadera et s’implique plus encore dans l’élevage, s’appuyant sur l’expérience et la bienveillance de son grand père qui a tant à transmettre.

"Je suis baignée dedans depuis toute petite" dit-elle. Elle voyait son oncle Cyril et son grand père "aller aux taureaux", et s’occuper de l’exploitation. Ici, tous les taureaux sont élevés dans le respect de leur vraie nature, et il n’est point besoin de les faire courir, leur constitution et leur moral se forgent sur ces terres et sous l’œil attentif et avisé de leur propriétaire. Chez les Colombeau, l’héritage, le vrai, c’est celui de la transmission qui inscrit la continuité du labeur et de la vie, d’une génération à la suivante. La présence de Cyril est toujours perceptible, elle est gravée dans son fer et dans les esprits. Aujourd’hui nous verrons les taureaux de Cyril Colombeau. (Santa Coloma par un semental de La Guadamilla)

 

 

"Les taureaux, c’est ma passion, c’est toute ma vie !!". Emma aimerait que "ces jeunes qui viendront dans l’arène aujourd’hui soient en osmose avec les taureaux". Elle explique que la fiesta campera a pour vocation de "permettre aux jeunes d’apprendre, de progresser, de se jauger", "il leur faudra s’imposer… comme devant tout taureau…". Pas de pari sur comment servira ce lot, toute faena est inédite et imprévisible. Comme le dit justement son grand père "les taureaux sortent… par la porte !"

16 heures, beau temps légèrement voilé par moment, tout est en place dans les arènes Cyril Colombeau. Petites arènes sambuciennes, sans gradins, pas encore, ou tout un chacun côtoie tout le monde dans un bon esprit, après un repas paella concocté par José Caparros et son équipe.

 

Arènes du Sambuc

 

    Presque 200 entrées pour cette becerrada organisée par le CTPR d’Arles, journée dédiée à Jean- Marie Drome qui fut trésorier du club sus dit, décédé en juillet dernier.

    Au diable ceux qui avaient choisi Vauvert aujourd’hui (trop facile !), nous ne nous sommes pas ennuyés un seul instant ! Les jeunes novilleros, malgré une technique et des résultats très inégaux, se sont sérieusement investis devant des erales oh combien intéressants ! Le chemin des écoliers est long et difficile, il ne fallait pas manquer l’opportunité d’une telle course riche en possibilités.

 

Gualterio Lopez, école taurine de Béziers

                           

    Premier taureau colorado listón, noble, encasté, brave, avec beaucoup de jus, prompt à se retourner, pour Gualterio Lopez (école taurine de Béziers). Accueil avec quelques véroniques. Une paire de banderilles posée par un subalterne, une deuxième n’aurait pas été de trop. Une série gauchère seulement, finie en "chiffonazo", sur l’ensemble de la faena. Le garçon pêche par défaut de technique suffisante, de placement, s’exposant maladroitement face à un torito qu’il fait tomber d’une entière al encuentro avant que nous n’ayons pu voir tout ce que l’animal avait à donner. Palmitas.

 

            

Fabien Castellani, école taurine d'Arles

                   

    Fabien Castellani reçoit le deuxième. Ce negro noble, brave, encasté, de beau trapio (nous nous répéterons souvent sur la qualité de ce lot), le plus imposant du lot, va remater aux planches. Quelques véroniques. Le becerro reçoit une paire de bâtonnets réussie au deuxième passage. Deux séries de naturelles très honorables, il se croise, bon rythme. Plus de difficultés à droite, brouillon, désarmé. Se reprend à gauche mais de nouveau désarmé. Ce fier toro n’est pas dominé. Entière a recibir. Oreille. En progrès depuis 2018.

 

 

Lucas Brousse-Quentin, centre français de tauromachie de Nîmes

             

     Lucas Brousse-Quentin hérite d’un chorreado bien décidé à défendre son terrain, que les spécialistes qualifieraient de manso con casta. Ébéniste lui aussi (causant quelques dégâts et une bonne frayeur dans le callejón). Quelques véroniques et chicuelinas. Lucas pose deux paires (il en posera deux autres au toro de Spagna), et à remarquer par les temps qui courent, le bicho suit. Attaque par doblones. Cite de loin, belle série main droite, templée, relâchée, et basse juste ce qu’il faut. Moment qu’il ne fallait pas manquer car c’est pour moi l’ouvrage le plus abouti de l’après-midi. Tentative sincère à gauche mais sans succès, désarmé. Première épée ratée, deuxième en brochette de rognons, demi à la troisième. Oreille. Novillero de posture humble à qui j’attribuerai la meilleure série, à suivre.

 

Jean-Baptiste Lucq, école Adour Afición

                                                

    Devant un becerro, castagno claro, lui aussi noble, encasté, brave, Jean-Baptiste Lucq (école taurine Adour Afición) entame le second tiers avec des passes artistiques quasi "poncistes" essayant de négocier le Colombeau pour l’amener au centre, mais le taureau ne connaît pas Ponce… voltereta. Ce jeune ne veut pas lâcher, de beaux gestes, en se croisant, notamment à gauche, mais… de nouveau pris, spectaculaire mais à priori sans gravité. Ce jeune a un bon mental, la technique viendra. Quelques manoletinas superflues, mais il s’accroche !, et une épée entière, atravesada. Oreille. Ce garçon est un vaillant, à suivre.

 

Lucas Spagna, école taurine de Madrid, fondation El Juli

                                                                                                                                           

    Lucas Spagna affiche une prestance et une belle assurance, avec des "hey toro" et des "arrrhhh" sur chaque passe. Il hérite d’un bon Colombeau (banderillé deux fois), un chorreado de la même trempe que ses frères, dont il maîtrise difficilement la charge, mais s’applique à le faire passer à droite comme à gauche même s’il perd un peu les papiers à la finition, se laissant parfois déborder. Épée entière delantera, efficace. A noter deux paires de banderilles posées par Quentin. 2 Oreilles. Sans nul doute, nous reverrons cet élève précoce.

    Ce dernier taureau a été gratifié d’une vuelta, assurée par l’arrastre typiquement camarguais, mené par René Sol. Saluant ainsi la qualité du lot dans son ensemble, et les qualités de chacun des exemplaires. Vuelta bien méritée de la ganadera. A quand la sortie d’un lot de Colombeau en non piquée formelle ?

 

Vuelta al ruedo, maître d'oeuvre, René Sol
Emma et Lucas Spagna

 

    Cette becerrada s’est achevée par un moment émouvant à la mémoire de Jean-Marie Drome. Sa famille présente, a prolongé son engagement en offrant une muleta et une ayuda aux cinq novilleros.

José Caparros, président du CTPR de Arles, chef d’orchestre de l’évènement, il faut le saluer, a quant à lui remis un capote de brega au triomphateur Lucas Spagna.

Fin de tarde à l’heure des piques de nos chers commensaux ailés (les moustiques), chacun a cherché sa querencia. Qui à la buvette, qui à la maison… mais quelle belle après-midi de toros !!!

                                                                                                   Chantal LAFAYE

 

 

LE SAMBUC. 31 mars 2019
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