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TOROS

Publié le par Cositas de toros

 

 

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Bouvine, le grand bain !

Publié le par Cositas de toros

 

 

 Changeons l'eau...  du bain, ( article pour les non initiés...)

           

           Le jeudi 17 août fut mon vrai premier rendez-vous avec la course camarguaise, en intégralité ayant suivi quelques extraits décousus aux arènes des Saintes-Marie, il y a cinq ou six ans, au mois de septembre. 

     Cet après-midi, on creuse le sujet, autant mourir instruit !

     Une course du Trophée des As au colisée de Nîmes avec les As à deux et quatre pattes qui ont pour nom, chez les bipèdes, Cadenas, Félix, Katif, Danna, Méric, Assenat, Marquis, Aliaga, El Ghiati pour les athlètes raseteurs au patronyme marqué en noir sur le dos, au nombre de 9 munis du fameux crochet afin d'enlever la ficelle tant convoitée, logée à la base de la corne, et de l'autre, l'athlète quadrupède, pensionnaire des 3 manades de la soirée, Nicollin, Didelot-Langlade et Rouquette (deux taureaux par manade) ayant pour blase Bohémien, Derrick (moins ensommeillé que le célèbre inspecteur), Lou Stoge, Ripart, Aramis qui fleure bon le Béarn (Aramits), soient six As de la bouvine, venus en dillétante ou pour en découdre. Il s'agit de décrocher le titre suprême : les As, le gratin devant 5000 spectateurs mesclun d'avertis et  de touristes. 

 

     Le spectacle me laissa sur ma faim, en un mot, un peu déçu. C'est long, plus de deux heures et demie, des moments de flottement, et de belles émotions sans atteindre les sommets. Une banda musicale sympa, un braillard éructant l'avalanche de primes tout au long de la soirée, éreintant. Les belles courses ont fait raisonner l'air de Carmen plus d'une trentaine de fois. Quand, au terme de la course-poursuite (en droite ligne) raseteur-taureau, la bête va taper du poitrail aux planche, c'est "le coup de barrière", on déclenche la musique d'où "on fait sonner Carmen".

Pour l'histoire, c'est le manadier Fernand Granon qui avait souhaité que cet extrait "l'air du toréador" soit joué à l'issue de la prestation de son cocardier.

     Les primes des ficelles atteignirent ce soir-là jusqu'à 1800 euros. Á la présidence, le comptage des points et le respect du règlement s'effectuent par un président et deux assesseurs.

     Spectacle un brin grandiose dans ces belles arènes de Nîmes. Je me replierai vers les petites arènes de village du type Lansargues, Eyragues ou Saint-Laurent-d'Aigouze, vivre au plus près créant de l'authentique, du plus naturel, le cadre donnera une tout autre sensation, une tout autre ambiance.

     Commentée à ma manière, c'est véritablement de la course libre sans règles établies. Alors précisons, le taureau a un quart d'heure pour s'exprimer, les trois premiers puis un quart d'heure de pause pour tout le monde, enfin, les trois derniers. Neuf raseteurs, autant de tourneurs, souvent d'anciens raseteurs (leur nom apparaît en rouge sur leur polo). Sur la piste tous s'ébrouent, de véritables mouches sur un pot de miel. On s'affaire, chacun à sa juste place.

   

      Pour conclure, le cocardier (on en prend bien soin) court une saison de mi-mars à mi-novembre. Le meilleur taureau est élu Biou d'Or, grand honneur pour la manade. Derrick, Biou d'Or 2022.

 

   

   

     

     

   

 

 

   

   Et, vous l'aurez compris, le Trophée des As récompense le meilleur raseteur de la saison. Au fil de l'histoire des noms ne nous sont pas inconnus : Jacky Siméon, Christian Chomel, Sabri Allouani, Zakaria Katif, Joachim Cadenas, Youssef Zekraoui.

     Pour de meilleures et plus claires explications : Internet et le site de la Fédération Française de la Course Camarguaise (l'art de taper en touche... départ du Top 14 ! )

     Soyons taquins et pas moqueurs par respect des traditions et en souvenir des pionniers de l'élevage du taureau sauvage où, un beau jour, le bayle- gardian, Joseph Yonnet décida de créer une manade de bióu, c'était en 1859.

                                                 Gilbert Lamarque

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Gijón - Meurtrissures

Publié le par Cositas de toros

 Gijón

© abc

     Les toros sont revenus à Gijón, El Juli aussi, qui signe ses adieux à El Bibio en un triomphe énorme pour son solo, le pré-retaité en a encore sous la muleta !

     Huit oreilles , une queue, un indulto, El Juli devient le premier torero à grâcier un toro au Bibio "Caritativo", le 4e Garcigrande, negro, 526 kilos, né en décembre 2018. Une page de l'histoire taurine se tourne. Il y a peu, la Feria de Begoña était à l'agonie sous l'oppression d'une maire imbécile !

 

Meurtrissures

     Toreros, les hommes en habit de lumières ne résistent pas aux coups (je le rappelai dernièrement), les hommes d'argent, dans l'ombre paient aussi leur tribut.

     C'est le cas du banderillero, Raul Mateos de la cuadrilla d'Amor Rodríguez qui confirmait à Las Ventas son alternative, toros de Fuente Ymbro dans le cadre de la corrida del Día de la Virgen de la Paloma devant un tiers d'arène, blessé d'une cornada, face interne de la cheville et étendue postérieure du tibia gauche. La Virgen de la Paloma n'eut aucun effet sur le sort de Raul Mateos, la Virgen n'était pas sur les tendidos...      

 

Bastien Lalanne

 

    Les hommes au pantalon blanc et au bolero ne sont pas épargnés par la corne. Le jeune écarteur  landais de Laurède, Bastien Lalanne victime d'une "tumade" est retombé violemment sur les cervicales. Evacué sur l'hôpital de Bordeaux, il a subi deux opérations consécutives pour sauver l'usage des membres inférieurs et postérieurs. Soudainement cet accident dramatique nous replonge dans le passé. Il est trop tôt pour se prononcer, mais il a retrouvé le dimanche 13 août des sensations dans les membres supérieurs laissant survivre l'espoir. Croisons les doigts. Nous pensons à son équipe de la ganaderia Dargelos ainsi qu'à ses proches.

     Ce drame s'est déroulé lors du Concours landais du vendredi 11 août aux arènes de Dax alors que la finale débutait et que sortait "Bohéma", la première vache.

     La course landaise, sport noble, porteuse de valeurs fortes, courage et détermination. Nos pensées vont vers toi, Bastien.

                                                     Gilbert Lamarque

 

 

 

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Maubourguet, c'est samedi !

Publié le par Cositas de toros

   

 

Un brelan de pépites...    

           Aarón Palacio, finaliste des novilladas sans picadors de Dax, 2 .oreilles, bétail de Jean-Louis Darré. Il est invité avec Javier Zulueta pour Toros y Salsa le 9 septembre.

            Andoni Verdejo a triomphé le 29 juillet devant ce même bétail de Philippe Bats, coupant 2 et 1 oreilles. Sortie a hombros des arènes d'Hagetmau.

           Le novillero de Morón de la Frontera, Manuel Martín Morilla, vainqueur du 6e trophée Sébastien Castella de Bellegarde, en août (2oreilles). Ce novillero s'affirme de jour en jour.

     Une excellente terna où le bétail de Philippe Bats se mettra tous ses atouts en avant pour former un carré de pépites. 

      Venez vous rafraîchir sur les bords de l'Adour !

                                          Gilbert Lamarque

                                             

                                     

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15 août

Publié le par Cositas de toros

           

Alejandro Conquero ©Philippe Gil Mir, abc

             Aujourd'hui, 15 août, c'est l'Assomption, les chrétiens commémorent la montée au ciel de Marie. Oui, Marie fut "enlevée au ciel", corps et âme après sa mort. A quoi bon ?

     Alors, Marie reste avec nous sur terre et prie pour tous les toreros victimes de la corne du toro ! Si cela n'a aucun effet, cela nous rassure . Marie-Madeleine, Marie Jacobe, Marie Salome, la Macarena, et toutes les Marie aficionadas te donneront quelques stratagèmes afin de nous apaiser.

      De Mont-de-Marsan à Séville, des Saintes-Maries à Lourdes, les opportunités sont légion pour trouver la paix et le réconfort.

     Alors, que nos toreros ne versent plus leur sang en ce mois d'août sanglant.

     Je n'y crois pas un seul instant, hélas. Dans ces conditions, je vous livre la dernière (courte) liste des (du) martyrs. Je renonce, je dépose les trastos. Seuls, les toreros...

Voici : le torero de Huelva, Alejandro Conquero a subi, le 14 août, une cornada par un toro de Prieto de la Cal à Cenicientos, coup de corne dans le coccyx, transporté en hélicoptère, opération au bloc à l'hôpital Rey Juan Carlos, pronostic grave.

                                               Gilbert Lamarque

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