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Samedi BOUJAN, 1ère de Feria

Publié le par Cositas de toros

Samedi BOUJAN, 1ère de Feria

                      SUR LES PAS DE JEAN BAPTISTE ET BOBY

 

       Samedi 30 juin avant que le soleil ne nous morde la peau, afin de nous remettre des émotions éprouvées la veille à la tombée du jour, suite à la sauvage agression

de quelques douzaines de Bouzigues accompagnées d’un rosé bien frais à la robe pâle du domaine Augé (IGP Côteaux de Béziers), pata negra, pan con tomate et autres mentheuses, à boire, bien sûr avec modération mais aussi avec quelques amis, c’est beaucoup plus sympa, nous avons décidé de nous mettre aux verres dans la belle cité voisine de Pézenas.

        Piscénoises, Piscénois, bonjour !

Le marché nous accueille Cours Jean-Jaurès, riche et coloré avant que nous nous dispersions dans le centre historique, écrin de demeures de la fin du Moyen Age et de nombreux hôtels particuliers des XVIIe et XVIIIe siècles.

 

Au lendemain de la croisade contre les Albigeois, les Montmorency, Gouverneurs de la province du Languedoc, font de Pézenas, leur capitale.

Les fantômes de Jean-Baptiste Poquelin dit Molière et de Boby Lapointe glissent à l’ombre des murs ancestraux.

Ces deux-là prirent des chemins opposés, J.B.P. le parisien "descendant" à Pézenas où il devint Molière, Boby le Piscénois "montant" à Paris où il fait ses débuts au "Cheval d’Or".

Comme "Ta Katie t’a quitté", nous quittons la belle cité héraultaise, nous dirigeant vers Boujan-sur-Libron où se dresse l’arène portative pas encore inscrite à l’inventaire des Monuments Historiques.

 

                                                                                Gilbert LAMARQUE

Samedi BOUJAN, 1ère de Feria
Samedi BOUJAN, 1ère de Feria
Samedi BOUJAN, 1ère de Feria
Samedi BOUJAN, 1ère de Feria
Samedi BOUJAN, 1ère de Feria
Samedi BOUJAN, 1ère de Feria
Samedi BOUJAN, 1ère de Feria
Samedi BOUJAN, 1ère de Feria
Samedi BOUJAN, 1ère de Feria

Nous avions fait provision de belles images. Bien nous en a pris !

Car… L'après-midi...

 

La jeune organisation de la Feria de Toros y Campo nous proposait cette année, en première, un encierro de Hoyo de la Gitana.

Les six exemplaires de cette ganaderia mythique du Campo Charo étaient tous bien présentés dans le type de l’encaste Gracilliano, bas, ronds et…brochos.  Le comportement des pensionnaires de Galleguillos à Vecinos n’a pas été à la hauteur des espérances des aficionados, seul le second est sorti (un peu) du lot. Les cinq autres sont restés "transparents" notamment au premier tiers malgré les 14 rencontres pour 2 voire 3 piques et inexistants à la muleta finissant parados. Vous aurez compris qu’il n’y avait ni race, ni caste, ni moteur.

La gitane est au fond du trou*

Chef de lidia de l’après-midi après son succès de l'an passé, Maxime SOLERA très fraichement remis de ses blessures va accueilir  son premier à puerta goyala en "tchanquant" par gaonera y tafalleras. Sur la dernière il se fait prendre méchamment. Il continue le combat mais on inversera l’ordre de sortie des trois derniers pour lui permettre de passer à l’infirmerie. Suite à cet accrochage il restera "prudent" pour le reste de sa prestation. Son retour pour le combat du sixième lui permettra de couper l’oreille de la sympathie du public.

El Adoureño prend le plus intéressant du lot, un novillo qui répète avec  de la caste et du genio. Comme depuis le début de la saison, bonne entame de faena sur deux ou trois séries puis il s’enflamme et tout part en "torchonade". Il est à se demander ce qu’il se passe dans la tête de ce gamin qui a l’air de porter sur ses épaules toute la misère du monde. Le poids de sa prochaine alternative ? Il est passé à côté de son premier auquel il coupe malgré tout une oreille (pour la mise à mort). Face à son second qui n’avait pas grand-chose à offrir, il m’a semblé désabusé…

Carlos OLSINA, m’est apparu comme un torero fin et  élégant. Il a reçu ses deux opposants par des véroniques très bien dessinées. Avec la muleta il reste hélas parallèle avec son premier et, son second ne lui a pas permis de faire une faena. Pas de toro, pas de faena !

Boujan, 18h30 (pour cause de match de foot !!!) soleil brûlant, vent quasi nul, la bouillote fait son office.

Maxime SOLERA : applaudissements et oreille de sympathie.

El Adoureño : Oreille pour l’épée et quelques applaudissements, vuelta autoproclamée vite avortée par les sifflets de foule.

Carlos OLSINA : Applaudissement et silence.

 

*El hoyo est un  trou.

 

Patrick SOUX

 

Samedi BOUJAN, 1ère de Feria
Samedi BOUJAN, 1ère de Feria
Samedi BOUJAN, 1ère de Feria
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AIRE-SUR-L’ADOUR. DIMANCHE 17 JUIN. 18 H.

Publié le par Cositas de toros

                            AIRE-SUR-L’ADOUR. DIMANCHE 17 JUIN. 18 H.

 

         Les derniers nuages du gruppetto et enfin, sa majesté, tant désirée, le roi Soleil.

6 toros de Joselito : El Tajo y La Reina.

Cale (01/14), foutu comme un novillo ; Despertado (01/13), l’unique El Tajo, applaudi à sa sortie ainsi qu’à l’arrastre ; Cazador (12/12), le plus alambiqué mais le plus intéressant ; Estudioso (02/14), laid, démuni de cou, un zébu ; Guardiana (02/14), jabonero, lourd, manquant de force ; et enfin, pour achever le supplice, le défilé de la Cour des Miracles, Sinflor (01/14), bien fait mais manquant de fond, comme une miss France (oups !).

Une présentation hétéroclite, des âges bien inégaux et la race six pieds sous terre… ¡ Que pena !

 

                     Belles crues de l’Adour, petit cru de Joselito.

          Les mocassins au sec, nous grimpons vers les tendidos sol, regardant les eaux du fleuve se ruer vers Bayonne.

Une minute d’applaudissements en cette journée particulière chargée d’émotion, pour le plus brave d’entre les braves, Iván FANDIÑO, le "Lion d' Orduña".

 

           Manuel ESCRIBANO NOGALES se dédoubla et fit toréer son fantôme – un hommage à Iván sans doute. Le natif de Gerena ne généra rien. Il ne trouva ou ne chercha pas la bonne distance, très quelconque aux palos, mécanique avec la flanelle. Il tua fort mal ses adversaires.

 

            Thomas DUFAU est décevant même si l’on attend peu de choses de ses prestations. Il débute généralement bien mais son toreo se délite à la vitesse de la lumière, son trasteo fond comme un caramel dans le bec d’un gourmand.

C’est d’une tristesse ! Peu aidé, il est vrai par les cornus. Son second, "sans cou" : comment pourrait-il humilier ? Des passes en trottinant. C’est long ! 1/3 de lame et… descabello !! Non !

Il tua le précédent d’un pinchazo, une demi, un descabello. Le toro lassé, se laissa choir.

 

            Jonathan SANCHEZ PEIX plus connu sous l’apodo Juan del ALAMO, à son avantage l’an dernier, lors de cette tarde funeste, remit le couvert. Il se montra torero autoritaire devant le compliqué Cazador. De belles séries seront suivies de quelques autres beaucoup plus heurtées. Juan s’applique sur l’ouvrage, le toro s’en moque, délivrant de nombreux hachazos et ce, depuis la cape. La faena sera un tantinet longue et il perd l’oreille sur une épée au 3/4, tendida. La mort, longue, elle aussi.

Pour clore, après brindis au bon peuple, le natif de Ciudad Rodrigo se montrera toujours aussi appliqué, posé, donnant de la distance au bicho qu’il laisse respirer, l’accompagnant en tirant le bras pour de belles séries de derechazos. La transmission ne se faisant pas sur la gauche. Le torero conclue par une lame atravesada, plus une entière basse.

 

            Il est tard. Le soleil planqué derrière les platanes, nous avait délaissés, trouvant lui aussi, l’après-midi ennuyeuse.

Enfin, Joselito s’était séparé sans tristesse de six carnes, et ce ne sont pas les premières !

Carnes, car même la viande sera de mauvaise qualité, de la bidoche. Cela fait cher pour de la daube.

 

             Mais, chers amis de la Junta, ma confiance reste entière. Gardez la tête haute !

En juin 2019, vous nous proposerez un cartel alléchant. Vous savez œuvrer pour cela. Les circonstances ne permettaient pas un choix torista.

Un sentiment bizarre me parcourt l’esprit. Aurez-vous, l’année prochaine les tendidos aussi bien garnis ? Faut-il qu’un drame se déroule pour titiller la taquilla ?

Le cartel était bien plus remarquable en 2017 et combien étions-nous ?

Dans ce pays comme partout ailleurs, place est faite à la commémoration. On s’en délecte.

Sachons le faire avec modération. On participe à ces évènements pour simplement y sentir et partager de l’émotion. Et passons à autre chose car le souvenir d’Iván appartient à chacun et il n’est nullement nécessaire de l’étaler systématiquement en place publique à la moindre occasion.

 

              Le public, curieusement, se montra "absent", laissant des piqueros s’échiner à piquer lamentablement, applaudissant les non moins lamentables poses de cure-dents d’ESCRIBANO ou les attitudes piteuses du Landais plongés dans ses doutes, ses errements, l’éternel espoir.

 

Manuel ESCRIBANO : double silence.

Thomas DUFAU : silence et salut.

Juan del ALAMO : 2 avis, salut et 1 avis, salut.

Les trois brindant vers le ciel, leur premier toro.

Marco LEAL et Manolo de los REYES ont salué au 2e.

Douze piques, mais deux véritables.

Les chevaux étaient de Bonijol, les décors de…

 

Avant l’arrastre du 3e toro, le paso doble Ivan-Fandiño a retenti comme lors de la novillada du 1er mai, et il en sera désormais toujours ainsi.

                               

                                                                                    Gilbert LAMARQUE

 

                            AIRE-SUR-L’ADOUR. DIMANCHE 17 JUIN. 18 H.
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VIC. LUNDI DE PENTECOTE. 17H

Publié le par Cositas de toros

                                 VIC. LUNDI DE PENTECOTE. 17H

         Soleil, puis couverture nuageuse, légère brise. On est bien.

         9/10e d'arène, la plus belle entrée.

 

                           PEDRAZA DE FIASCO

 

         6 Pedraza, le 5 bis du même fer, armés, forts, hauts, très hauts, allant du colorado au castaño, excepté le sobrero, negro. Agés, tout près des 6 ans, les 1, 2, 3, 4 et 5, Campanero lidié en 6, le plus jeune (09/13 ) et le sobrero (11/13 ).

Donc, du vieux, du haut, du lourd. Que fait-on avec ça ?

Avec ça ? Pas grand chose.

Des charges courtes ou avortées, des hachazos, des passes données à mi-hauteur, des flexions des antérieurs, des glissades.

Devant la cavalerie bonijoliène, leur attitude ne fut pas d'une grande "bravitude". Trois piques chacun, sauf Holandero le beau castaño sorti en 3e qui hérita d'une mauvaise mise en suerte et qui n'en reçut que deux mal exécutées : "Vous n'êtes pas là pour bêcher les poireaux !", paroles d'un connaisseur gascon au tendido inférieur.

 

Curro DIAZ en service minimum tout au long de la tarde. Quelques détails dont une superbe trinchera au premier, le lourdaud sans charge et noble quelque peu.

Entière trasera.

Avec le Colorado Tontillo, ce sera du même acabit. Le gars de Linares se fera balancer sur les cornes... et piqué au vif  (un bien grand mot), il nous délivrera une belle série de derechazos.

Point.

Le maestro tue d'une entière basse dans le genre recibir : 50% pitos, 50% palmas.

 

Medicero est moins volumineux malgré les ans et prend trois piques quelconques. Le tercio de palitroques est à pleurer... et nous pleurons. La suite est à qualifier de médiocre. Daniel LUQUE sèche et tue comme il a toréé, sans sincérité.

Guajiro qui a le bon goût d'être étiqueté 32, fait un petit tour et puis s'en va. L'unique negro de la tarde, le remplaçant, se montre violent sous le peto. Brindis à PEREZ-MOTA suivi d'une faena où le diestro resta de profil, le fauve, lui, la gueule ouverte. On s'ennuyait toujours. Aucun engagement à l'estoc où LUQUE passa par Lannepax pour mal conclure.

 

Emilio de JUSTO, triomphateur de la dernière édition, ne mit pas son adversaire dans les meilleures conditions devant le canasson. Il en résulta deux piques traseras et carioquées. Muleta à mi-hauteur, Emilio s'arrime dans le chaudron vicois où la température avait fortement chuté. Le Pedraza trottine  et s'incline, faible et court de charge. Quelques beaux derechazos mais, Holandero ne suit pas. 3/4 de lame, un descabello. Silence surprenant.

Le benjamin foule le sable et se comporte fort bien sous le fer en trois bonnes rencontres où il met les reins. Palmas au piquero, tout comme aux banderilleros qui exécutèrent les meilleures paires de l'après-midi, notamment M.A. Gomez Odero (1ère et 3ème ).

        Le pundonor del Torerazo.

Brindis d'Emilio au public, peut-être que...

Las, la volonté, le désir du diestro sont contrecarrés par Campanero se réservant, fissa. De JUSTO met la jambe, se croise et réduit le terrain un maximum. Et arriva ce qui devait arriver devant ce type de toro : un violent coup de tête, une terrible voltereta et certainement un coup de sabot derrière le crâne. Commotion. Emilio reprend à peine ses esprits et à la suite d'un pinchazo, abat le cornu d'une entière.

L'oreille tombe du palco, lâchée à contre cœur par Marc AMESTOY, récompensant l'investissement et le courage. On peut ne pas être d'accord.

 

Les comptes sont aisés : deuxième et dernière oreille de la feria !

Une minute d'applaudissements, avant le paseo, en souvenir d'Alain BRICADIEU, enfant du pays, membre fondateur du CTV.

 

"Mon pharmacien-conseil"

A ne donner aux aficionados que sous avis médical.

VICS VAPORUB / VIC VAPOREUX est une pommade susceptible d'avoir des effets indésirables.

Possibilité d'irritation locale et d'allergie. (L'irritation dépasse le milieu local).

N'avaler jamais le produit.

 

VIC 2018, infime millésime. Hélas, non : infâme piquette tout simplement.

HIC !

 

                                                                                Gilbert LAMARQUE

 

             Les trophées de la Feria Vicoise, malgré tout.

- Trophée Paul Clarac du meilleur toro : desierto.

- Prix spécial attribué au novillo Avecejon de El Retamar, lidié en 4e par El 

     ADOUREÑO lors de la novillada du samedi 19, en matinée. Vuelta al ruedo du

     novillo.

- Trophée Jean-Jacques Baylac du meilleur toro de la concours : Olivito de La

     Quinta, lidié en 1er par D. LOPEZ-CHAVES. Forte pétition de vuelta pour 

     le toro. 

- Prix au meilleur picador à Oscar BERNAL ( cuadrilla de D. Lopez-Chaves )

     ayant piqué Olivito.

- Meilleur lidiador : Domingo LOPEZ-CHAVES.

- Meilleur banderillero : M.A. GOMEZ ODERO ( cuadrilla d'E. de Justo ), pour

     son grand tercio de banderilles au 6e Pedraza, le lundi 21.

- Meilleur novillero lors du tentadero du lundi 21 ( vaches d'Alma Serena ) :

     Adam SAMIRA ( E.T. du Pays d'Arles ).

*Les deux photos ci-dessus de Laurent BERNEDE.

 

         

 

                                 VIC. LUNDI DE PENTECOTE. 17H
                                 VIC. LUNDI DE PENTECOTE. 17H
                                 VIC. LUNDI DE PENTECOTE. 17H
                                 VIC. LUNDI DE PENTECOTE. 17H
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                                 VIC. LUNDI DE PENTECOTE. 17H
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VIC. DIMANCHE DE PENTECOTE

Publié le par Cositas de toros

VIC. DIMANCHE DE PENTECOTE

               

11 heures

  Soleil, belle chambrée, quelques tendidos vacants, inconcevable il y a quelques années.

 

        Vous avez dit "Corrida concours" ?

 

                 Concours de médiocrité, manque de chispa, de mobilité, de race !

Le tambour major Olivito de La Quinta, né en octobtre 2012 fit seul illusion quoique fort lourd. Il fut bien reçu au capote par Domingo LOPEZ-CHAVES et bien mis en suerte ; il prendra trois bonnes piques dans l'esprit de la concours par Oscar BERNAL, ovationné. Une quatrième rencontre projetée aurait certainement permis à Olivito de s'offrir une vuelta posthume, mais il est délicat de sortir le mouchoir dès l'entame !

LOPEZ-CHAVES, bon chef de lidia, se montra distant à la muleta, la main à mi-hauteur, usant du pico. Echec à la rapière  (nous sommes à Vic), adieu l'oreille.

Pétition de vuelta, en vain. Ce n'est que justice. La présidence a tenu bon sous les huées.

Le maestro salua au centre.

                   Fin du concours.

Défilèrent, Verdon (01/14) de Pilar Buendia Pallares, noble et soso, toro de demie charge ; Pescaluno de C. Yonnet, hors concours, remplaçant le Vinhas impropre à la compétition. Ce Pescaluno vraiment hors concours, fade, la gueule ouverte dès la prise de la muleta.

Suivèrent Plomero de San Martin, bien présenté mais faible et fourbe, "absent" devant le canasson ; le cinquième Clarinero d'Ana Romero montra très vite ses pattes de coton devant la flanelle, aucun intérêt.

Aviador de Los Maños ferma le chemin de croix. Né en avril 2014, il subira un premier tiers désespérant pour s'éteindre sous une pluie de capotazos.

Tomas CAMPOS fut pitoyable, dépassé. Autant vous dire qu'Aviador ne décolla jamais, cela lui permit au moins de ne pas se scratcher !

 

D. LOPEZ-CHAVES : un avis avec salut au centre et silence

PEPE MORAL : double silence

Tomas CAMPOS : un avis, silence et silence

Nos trois toreros matutinaux furent marginaux, toréant avec distanciation, usant outrageusement du pico (l'extérieur de la muleta), le "ventre" de la mère- muleta jamais carressé. Tout ceci ne nous permettant pas de ressentir la moindre émotion.

Aucune mise à mort pour relever ce piètre niveau.

Cette 17e corrida concours fut un échec, ce millésime 2018 à mépriser.

Pas de race, pas de caste. Santa Coloma... bien présentés dans l'ensemble, les poids sur la romaine divergèrent sérieusement. Entre le 1er, Olivito presque 6 ans et le 6e, Aviador, encore novillo il y a un mois, le moral et le poids étaient disparates.

 

La veille aussi on s'ennuya ferme.

 

Cavalerie Bonijol : G. Rehabi ovationné (6e) à son entrée, (quand cessera-t'on ces manifestations ridicules, chacun à sa juste place !), sifflé, hué à sa sortie.

Présidence de Philippe Lalanne.

 

                                                                                     Gilbert LAMARQUE

VIC. DIMANCHE DE PENTECOTE
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VIC…Suite.

 

Pour nous remettre du manque d’émotion de la matinée, nous attendait un pique-nique magistral entre amis. Après avoir fêté les retrouvailles (pour certains) autour de diverses boissons alcoolisées, anisées ou pas, abusées ou pas,  aussi, nous avons fait honneur à une diversité de  plats tous meilleurs les uns que les autres, jusqu’au dessert où une succulente tarte aux poires s’offrait à nos estomacs déjà bien garnis (si vous êtes intéressés je vous donnerai l’adresse de la pâtissière). Et, comme il n’est pas de coutume de terminer un repas en Gascogne sans la traditionnelle « petite goutte » nous nous sommes délectés d’un bon armagnac et autre patxaran. D’aucuns disaient parmi nous que c’était pour noyer le chagrin du matin, d’autres pour se donner du courage pour l’après-midi, enfin, vous l’aurez compris, chacun avait sa petite excuse.

Quand on vous le disait que l’ennui sur les gradins des arènes peut également être source d’alcoolisme…

Tout cela pour vous expliquer que c’est avec quelques difficultés que nous avons rejoint les tendidos brulants des arènes Joseph- Fourniol en cet après-midi de Pentecôte.

18h

9/10 d’arène, soleil piquant très fort, la cocotte était bouillante.

Au menu, six pensionnaires de "rasoir de portillo" extrêmement bien présentés, qui, comme leur nom l’indique, nous ont barbé durant les 2h34 de spectacle (si on peu dire).

Raso de Portillo : Raso en espagnol : « Es un llano, está despejado y generalmente situado en un alto o monte ».  C’est donc une morne plaine située en altitude, un haut plateau triste à en mourir. Adjectif qui a trouvé toute sa place dans cette tarde qui nous était proposée, plate, longue, triste et ennuyeuse, la faute en incombant bien sûr à ces rasoir du portillo, mansos (3/6), de peu de forces, de peu de race, de peu de caste. Ils sont allés au cheval avec nonchalance, sortant souvent seul, raccourcissant leur charge après la deuxième série. Ils ont tous fini sur la défensive, dangereux pour la gent piétonesque.

Face à cette opposition, le seul à avoir fait illusion fut Octavio CHACON le chef de lidia, qui au moins a eu le mérite d’essayer et de tenir son rôle de chef de lidia tout au long de la course (tellement rare de nos jours), bien qu’il soit resté marginal avec Parisino, son premier adversaire, le moins mauvais du lot. Pour le reste, depuis Parrillo jusqu’à Vedillo en passant par Uño, Volcadillo et Tallista, Antonio NAZARE et Alberto LAMELAS (qui  profite d’une excellente côte de popularité à Vic) ont passé la tarde à user du pico assorti de plus, du petit pas en arrière (pasito atras), mais… pouvait-il en être autrement avec une telle opposition ?

Les absents n’ont  pas forcément eu tort…

Présidence : Bernard SICET

Octavio CHACON : Ovation et silence après avis,

Antonio NAZARE : Silence et palmas,

Alberto LAMELAS : Ovation et silence après avis.

La journée a été longue, chaude, mais au travers de tout ça, quelques motifs de satisfactions :

L’entrée de Gabin REHABI sous les acclamations au sixième (exagéré) !!! Et sa sortie sous les hués de la foule. Gabin sifflé à Vic !!! Je n’aurai jamais cru voir une telle chose.

Le partage du pique-nique avec ses discussions et ses rires, sous le soleil, avec des amis, tout ce qu’il faut pour être heureux.

Quelques heures de bonheur au milieu d’une journée d’ennui.

 

Patrick SOUX

VIC. DIMANCHE DE PENTECOTE
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UN TOUR A LAS VENTAS ET PUIS S'EN VONT...

Publié le par Cositas de toros

        Lorsque vous partez pour un quarteron de jours à Madrid, vous ne vous ruez pas, tête baissée vers Las Ventas.

Vous vous baladez tête haute à l'affût d'un détail, d'une bonne adresse, d'un heureux hasard. Pour ma part, j'ai toujours le bonheur de traverser le parc du Retiro et de rendre visite à l'ange déchu ( la fuente del Angel Caido ), de reprendre des forces dans un restaurant du quartier populaire de Lavapies, de longer la calle del Arenal pour rejoindre la place de l'Opera... et de bouder souvent, la calle de Alcala, la place Santa-Ana, obligé malgré tout de franchir La Puerta del Sol et son flot cosmopolite car l'écurie se situe à l'angle de la calle del Carmen.

Mais Las Ventas vous attend, immuable et sarcastique, les oriflammes claquant au vent, les revendeurs de la corrida du jour, vous collant aux basques. C'est le cycle isidril qui débute.

Alors, vous voici sur le tendido 4 bajo car vous savez que pour le prix du soleil vous vous payez l'ombre dès l'entrée du deuxième toro. Ceci écrit sans forfanterie.

        Il est 19 h, mardi 8 mai. Première de feria. 2/3 d'arène soit environ 16 000 spectateurs.

Novillada inaugurale con picadores mettant aux prises, David Garzon qui effectue sa présentation, accompagné de Carlos Ochoa et d'Angel Tellez et un lot de Guadaira, costauds mais d'un jeu famélique.

Ces six exemplaires dignes d'une corrida, vus le trapio et le poids sur la romaine d'une moyenne de 498 kg 500 !

Six silences et un salut d'Andres Revuelta à la 3e paire de banderilles (2e novillo) et la pluie s'invitant au cours du tercio de varas au 5e cornu, le moins mauvais où Carlos Ochoa échoua à la mort, la faute à une épée basse et un descabello.

Mañana, otro dia.

         Mercredi 9. Corrida de La Quinta à la présentation irréprochable. 2/3 de plaza.

Et nous sommes les témoins malheureux d'un lot sans aucune transmission, à la devise "ni classe, ni race". Je me projette vers la Madeleine... hum !

Juan Bautista mal servi par le toro d'ouverture, mais un J.B. particulièrement peu motivé devant Palmeño (528kg). Absent, l'Arlésien !

El Cid hérita du pire assortiment mais c'est son ombre qui toréa et ceci depuis déjà quelques temporadas. Fuera de cacho, hésitant, reculant même : sifflets et silence.

Donc du grand Cid appliqué dans la médiocrité. Seul, fixé par la rétine, son beau costume bleu-nuit !

Morenito de Aranda fut le plus motivé (le concours était facile) et le plus chanceux au sorteo. Il échoua à la mort de son premier, court de charge et de peu de force, malgré tout.

Brioso (573 kg) mit un terme aux festivités. Le tercio de varas fut bien mené par Francisco José Quinta (palmas). José Manuel Zamoreno salua aux palos à la conclusion de la 3e paire.

Nous retiendrons de Morenito, une bonne série de derechazos. Une erreur de celui-ci amena sur le champ un brusque changement de comportement du cornu. Terminé : la confiance perdue, le torero foira aux aciers, deux avis.

         Oui, un fiasco suivant un précédent et précédant le suivant, etc.

Il est vrai que Simon Casas a fait de gros efforts pour amener la San Isidro à son firmament ! Il est rentré tout bonnement dans le rang et le système misérable continu. L'ennui, le néant, l'amertume... dans cette marmite toujours aussi bruyante.

Seul élément "marquant", le cycle démarrant pour la première fois par une novillada !

Heureusement, les tendidos se garnissent de touristes bobos, spectateurs d'une unique après-midi. Enlevez ces pseudos aficionados d'un instant et Las Ventas vous paraîtra comme un hall de gare un jour de grève. Sachant que le Tendido 7 est victime d'une extinction de voix... que nous reste-t'il ?

Vous filez noyer votre chagrin avec un monumental gin tonic. Attention, un gin tonic peut en cacher un autre !

C'est aussi une des autres sources de l'alcoolisme.

 

                                                                                               Gilbert LAMARQUE

Vendredi 11 mai, 4ème de San Isidro

 

Au menu du jour, un lot de Pedraza de Yeltes tous d’excellente présentation pour : Manuel ESCRIBANO, Daniel LUQUE et Saul JIMENEZ FORTES.

Cette "pedrazada" s’est déroulée en trois parties.  Une première faite d’ennui et de déception, surtout après la sortie de leurs jeunes frères à Garlin, une deuxième faite d’émotion grâce à l’engagement d’un torero et enfin une troisième faite d'une ire généralisée.

L’ennui de la première partie est exclusivement dû au comportement des pensionnaires du Campo Charro. En effet, les 1, 2, 3, 4 et 5 ressemblaient (la comparaison est osée) à un défilé de bœufs de Chalosse quoique ce soit injurieux pour nos éleveurs du Sud Adour qui font tout leur possible pour faire un travail de grande qualité.

Depuis Resistante (592Kg) inaugurant le ruedo à 19h 07 jusqu’à Buriño (625Kg)  "arrastré" à 21h09, se fut 2h et 02 minutes de long ennui, de moments de rouspétance mais… ça aura au moins eu l’avantage de me laisser  le temps de calculer avec précision le poids moyen du lot : 622,8333Kg !!! ; de compter les coups de capote donnés à Renacuero sorti en 3ème par la cuadrilla de JIMENEZ FORTES complètement dépassée par la mansedumbre de l’animal, "83424" coups de capote pour 8 passages donc 5 à faux et 5 banderilles posées.

Cependant au milieu de cet imbroglio, à noter quelques gestes qui nous ont permis de garder la tête hors de l’eau. La détermination de Manuel "l’Ecrivain" avec la puerta gayola à son deuxième, et sa spécialité, un quiebro por dentro très serré contre les planches. Deux excellentes naturelles de Daniel LUQUE à son premier ainsi qu’un très joli quite par véroniques au 4ème. Qu’il était difficile de faire mieux avec l’opposition du jour… Les cinq premiers "toros" sont sortis en marchant, barbeando pour trois, limite du saut dans le callejon, distraits, andandos, totalement désintéressés au capote, souvent mal lidiés, mal piqués, pas très bien banderillés,  permettent deux, voire trois séries  à la muleta et, la lumière s’éteint...

Quand à 21h13 Urante (632 Kg) sort du toril de la même manière que ses frères, l’on se met à penser que la messe est dite. En effet, même sortie froide que ses frères, fuyard, Saul n’arrive pas à lui claquer une seule véronique. La première pique administrée par Fransisco de BORJA RUIZ est portée  dans la règle. Urante met la tête en dessous l’étrier, plie les pattes arrières et pousse fort en mettant les reins. Après une seconde un peu trasera, Saul nous gratifie d’un bon quite par tafalleras, conclu par une media bien posée. La faena de muleta débute à droite en deux séries qui vont a menos (comme ses frères). Dès qu’il passe à gauche, il se fait bousculer sur sa première naturelle. Il se relève ensanglanté par le sang du taureau et, à partir de ce moment là, la dramaturgie est en place. Saul  se met dans les cornes, oblige le toro, le domine des deux côtés, prenant des risques, les pieds rivés dans le sable venteño. Il conduit le toro dans les mouvements que lui seul décide. Il nous offre une deuxième partie de faena donnée con el paquete p’alante. Une faena de macho faite de dominio et de courage  qu’il conclue d’un grand estoconazo en rentrant droit dans les règles. Urante se couchera à 21h 33…  et la troisième partie débute, celle de la colère.

Au moment ou se couche Urante, Las Ventas est debout, agitant le mouchoir blanc. Je n’ai pas de souvenir d’avoir vu une arène aussi blanche. Le président Don Jose MAGAN ALONSO rebaptisé par mes soins Don CABRON Y COÑO reste stoïque… La bronca monte de plus en plus fort, nous frôlons l’émeute. Les mules trainent les pattes en se disant, on ne sait jamais, mais lui, "le roi des cons sur son trône" ne bouge pas même un sourcil. Elles décident donc de se mettre au travail et c’est sous une bronca indescriptible qu’Urante quitte le ruedo alors que Saul JIMENEZ FORTES entame une double vuelta al ruedo très fêtée, et applaudie malheureusement sous les coussins qui commencent à tomber. Sortie des toreros sous les aplausos et nouvelle énorme bronca au président qui expliquera, le lendemain dans la presse, que la pétition n’était pas majoritaire !! Effectivement, Mr le président, elle était unanime et vous avez oublié que la première oreille ne vous appartient  pas.

La conclusion de cet incident m’a été offerte par un aficionado espagnol que j’ai croisé dans l’escalier des tendidos et à qui je demandais pourquoi le président n’a pas donné l’oreille, il m’a répondu, en espagnol dans le texte: « Porque ??? porque es un hijo de puta !!! »

CQFD.

Patrick SOUX

 

 

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