BILBAO (suite)
Les Corridas Generales auront lieu entre le 18 et le 25 août avec six corridas, dont une mixte, une novillada et une corrida de rejon. En vedette les principaux toreros, excepté Morante, avec, comme annoncée hier, la double apparition d'Andrés Roca Rey, le mano a mano du vainqueur de la Feria d'Avril de Séville et de la Feria de San Isidro de Madrid, Daniel Luque et Borja Jménez affrontant les Fuente Ymbro, bétail récompensé l'an passé comme la corrida la plus complète des Corridas Generales 2023.
Le retour de Diego Urdiales après 5 ans d'absence. Pour la corrida des Dolores Aguirre du dimanche 25, le point d'orgue de la semaine, complèteront l'affiche au côté de Damián Castaño, Fernando Robleño et José Garrido. Damian Castaño ne réitérera pas la fabuleuse faena (2023) devant ces mêmes Dolores Aguirre. Et l'absence dans ces cartels de Fernando Adrian.
Les principaux fers actuels, au goût des"fans" comme par exemple Victoriano del Río au comportement discutable, Nuñez del Cuvillo et J.P. Domecq bien sûr.
Le toro n'est plus l'argument principal de l'Aste Nagusia mais un douteux cocktail dont les canapés auront la saveur insipide d'un profond ennui.
Le lundi 19 août, la novillada de José Cruz verra alterner les novilleros Jarocho, Aarón Palacio et Javier Zulueta, ces deux derniers remplaceront Alejandro Chicharro et Samuel Navalón préalablement prévus, le cartel ne sera donc pas la copie de Pampelune mais lorsqu'on évoque la San Fermín, nous pensons grandement au fer de Cebada Gago, Jandilla, J. Escolar, Miura mais aussi comme chacun à ses veuleries, à Domingo Hernández qui se montrèrent juste de force et de peu de fonds... le lot se montrant fort véloce lors de l'encierro, un emballage en 2'13 !
Manolo Chopera est satisfait, "... c'est une feria de premier ordre." Pas le moindre mot sur le choix des élevages dans sa déclaration au quotidien ABC. Selon le journal, "la Casa Chopera ayant reçu les félicitations des deux associations taurines de la ville, du Club Cocherito de Bilbao, de la Fédération taurine de Biscaye, de la Mairie et de la Casa de Misericordia." (!) alors.....
Bilbao ne sera qu'un défilé de figuras sous les yeux d'un maigre public ingénu applaudissant des boeufs.
Gilbert Lamarque