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INVENTAIRE 2022

Publié le par Cositas de toros

           Bilan… de santé, examen médical complet, la corrida en France n’est point fiévreuse. Faisons le choix de l’"inventaire", les chiffres des corridas sont sensiblement identiques aux années qui ont précédé la pandémie des années 2020/21.

     Voici la tauromachie en France en chiffres, sans négliger les acteurs de la temporada française qui l’ont animée.

Les corridas

     Nous observons que le nombre de corridas est en augmentation par rapport à 2021, 64 courses se sont déroulées et 49 seulement précédemment soit 34 dans le Sud-Ouest, 30 dans le Sud-Est mettant en service un total de 27 arènes, 16 dans le Sud-Ouest, 11 dans le Sud-Est. Notons 21 corridas pour le seul département des Landes !

     Voilà pour les chiffres, après la"tornade" du PPL d’Aymeric Caron suivie d’un sublime pétard mouillé. On parla de tauromachie dans les chaumières et l’effet Caron eut pour avantage d’unir les aficionados et d’offrir une place en pleine lumière pour la corrida qui y trouva quelques bénéfices non négligeables. Mais le pétard séchera n’en doutons pas, restons sur nos gardes.

Les acteurs

     Plus de courses, plus de toreros. Ils ont été 58 toreros français et étrangers, engagés pour ces 64 corridas et 10 français combattirent sur leur sol.

     L’incontournable torero de Badajoz, Antonio Ferrera – dont on se serait bien privé – effectua 9 paseos, Adrien Salenc autant mais pour 11 oreilles et 1 queue, l’espagnol ne récoltant que ce qu’il sema soit 6 oreilles. Ferrera et Salenc sont les mêmes acteurs les plus en vue qu’en 2021. Et Daniel Luque ? , avec 16 oreilles et 3 queues dont 2 symboliques auxqu’elles on ajoute 2 indultos, il n’effectua que 6 paseos ! Pour compléter cet escalafón, Juan Leal (8 paseos) et El Rafi(7) se positionnent pour l’avenir. Juan Leal a toréé autant en Espagne (7) contrairement à El Rafi qui effectua l’ensemble de ses paseos en France. Comme lui, la majeure partie des toreros français peine à s’exporter, et, comme lui, A. Salenc, T. Dufau ont défilé à Madrid, présentation pour les deux premiers, quant à l’Arlésien, il obtint deux contrats. Il est l’unique représentant à toréer dans des arènes espagnoles de 1ère catégorie : Saragosse (2), Pampelune (1) et par le passé, Bilbao.

     Citons les suivants avec 6 paseos, Dorian Canton, avec 5, et Thomas Dufau, avec 4 contrats, Maxime Solera, avec 2, Carlos Olsina, enfin avec un seul, Tibo Garcia et le jeune retraité Julien Lescarret. On ne vit pas Andy Younés… et El Adureño combattit uniquement en Espagne dans des arènes de 3e catégorie.

Les novilladas

     La France a célébré 31 spectacles, il y en eut 32 en 2019. Cette catégorie résiste mais souffre d’une absence de public et du poids inadmissible des charges qu’elles endossent.

     Dans l’Hexagone, les Français trustent les contrats et on s’en réjouit. L’andalou-Biterrois Christian Parejo se distingue avec 24 paseos – France et Espagne comprises – tout comme Yon Lamothe. Suivent Clemente Jaume (14), Solal Calmet "Solalito" (13) qui porte de solides espoirs tricolores, Lalo de Maria (6) lui, s’illustre par son bon goût et sa touche artistique. Plus loin avec 4 contrats , Tristan et bouclant la liste, Nino Julian qui intégra la catégorie le 15 octobre à Istres.

     On retrouve à l’escalafón 2022, Diego Garcia avec 32 paseos, Jorge Martínez(Murcie) (27), Sergio Rodríguez (Ávila) (25), Christian Parejo (24), Yon Lamothe(24), Victor Hernández (23) plein de courage et de classicisme, Álvaro Burdiel (21) nouvellement "apodéré" par Ortega Cano, Victor Cerrato (21) inconnu de la plupart d’entre-nous, Marcos Linares (Jaén) (20), José Rojo (20), Jorge Molina (19), Álvaro Alarcón (19) le Toledano n’est certainement pas à sa place. Il coupe 3 oreilles des Fuente Ymbro à Las Ventas et sort en triomphe de la Madeleine devant d’excellents Cuillé.

Castella

     Le 26 septembre 2020, Sébastien Castella avait annoncé sa retirada, un besoin de se ressourcer. Une place était vacante laissant un bon nombre de contrats au bon soin de ses compañeros.

     Le 7 janvier à Manizales, remettant le couvert de l’autre côté de l’Atlantique, le Biterrois croisera le fer en solo, prudent, il se mesurera au seuls toros. En rodage en ce début de l’an en Colombie et au Mexique, la figura française est annoncée le 23 juin pour les fêtes de la saint-Jean à Saint-Sever. Par la suite, la concurrence sera rude devant les Luque, Marín, Rufo et De Justo habitués au soleil durant les longs mois d’absence du français. Les autres témoignant que les contrats dans les cartels relevés se raréfieront. L’ombre sera directement pour Juan Leal et Adrien Salenc. Derrière, les plus modestes s’activeront à ôter le caillou de leurs zapatillas.

Dans le miroir

     C’est l’époque des Rois, l’épiphanie, et les rois de la temporada 2022 ont été sans contestation ni hésitation, Morante de la Puebla pour sa course historique aux cent corridas, et le péruvien Roca Rey, leader dans les arènes importantes ainsi qu’au box-office entraînant avec lui un public jeune .

     Peut-être, le désir des aficionados et leur enthousiasme avec lequel ils sont revenus après la pandémie est à mettre au crédit de ces deux figuras. Il serait grand temps pour chacun d’entre-nous d’émettre quelques souhaits afin d’enrichir cette année nouvelle. Qu’en dites-vous ?

                                              Gilbert Lamarque

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TOROS, les bilans, le dernier de l'année

Publié le par Cositas de toros

 

 

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PRIX EL TIO PEPE 2022

Publié le par Cositas de toros

 

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TOROS

Publié le par Cositas de toros

 

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Las Ventas, un modèle ?

Publié le par Cositas de toros

                 

             

            L es aficionados venteños grincent des dents. Quelques points assombrissent l’inventaire. Il faudra les éradiquer de toute urgence dès le bourgeonnement de la future temporada. À savoir,
- le protagoniste fondamental de la Catedra, le Toro, celui-ci a dégringolé en terme de trapío. De plus, leur comportement dans le ruedo n’a pas rempli les conditions espérées sinon souhaitées. Nombreux ont été renvoyés aux corrals mais bien en-dessous de ceux qui ont été "conservés" par le palco, par pression, caprice, ou incompétence 
- résultat navrant payé au prix fort par le torero, le ganadero et l’aficionado, laissant le ruedo madrilène dans l’état de la plaza bilbaína de Vista Alegre, celle-ci ayant perdu de sa superbe et ce, depuis un lustre ou deux.
- l’état du ruedo madrilène est critiquable, discutable par sa dureté causant de nombreuses blessures aux toros : dommages causés aux sabots des antérieurs.
- le choix répétitif dans le choix du bétail jusqu’à l’indigestion. L’alignement de Fuente Ymbro, R. Gallardo réussissant à intégrer 50 de ses pupilles fermant ainsi la porte à d’autres ganaderias certainement toutes aussi dignes à fouler le sable de la capitale. Le prestataire resta de marbre sinon sourd devant les manifestations des aficionados.
-le même responsable a soldé les fonctions de Florito. Le veedor de la plaza de Las Ventas, élément clé. N’avait-il pas son pareil dans le choix du bétail à traiter malgré ses succès et erreurs. Le manque d’expérience de son remplacement est flagrant .
-l’association El Toro de Madrid a dénoncé au près , à la fois, de la Communauté de Madrid et des responsables, de la saleté et de la négligence évidente d’entretien. Pour ma part, je l’avais déjà remarqué par le passé concernant les belles arènes de Saragosse, dégradation comme l’état des spectacles pour ce qui est de Madrid.
-certains dénoncent la transformation de Las Ventas en « boîte de nuit », insistant sur les activités mercantiles des responsables dont l’objectif est commercial, attirant les jeunes à consommer de l’alcool, les gin tonics ont leur place , et tout ceci chaperonné par la musique. Avec, pour argument : « faire un passe-temps pour les jeunes » ou comment attirer la jeunesse sur les tendidos. Il n’y a pas de "fêtes" moins onéreuses ? Seront-ils les futurs aficionados, les défenseurs de la plaza ?
-comment voulez-vous remplir les tendidos avec des prix prohibitifs ? Les abonnements individuels ont signifié plus du double du prix pour le non-abonné ! Comment remplir les gradins quand, même Morante de la Puebla, lors de la dernière Feria d’Automne, n’eut pas la réussite attendue, seule l’annonce de Roca Rey y parvenant ?
- comment ne pas tourner le regard vers le palco en exigeant l’homogénéisation entre les présidents car il existe une disparité de critères entre les différents membres causant un préjudice à la plaza ainsi qu’aux toreros.
  
     La Feria d’Automne a pointé ses cornes du 6 au 12 octobre. On s’attendait à ce que l’affiche du 12 octobre, avec Roca Rey fasse le  "no hay billetes". Surtout après l’annonce que la Feria ne sera pas télévisée en direct.  Roca Rey et De Manuel sortirent en triomphe.  Le samedi 1er octobre, novillada de … Fuente Ymbro (!)  pour le mano a mano Victor Hernández et Álvaro Alarcón.
     Le jeudi 6 octobre, seconde novillada, novillos de Valdellán pour la présentation de Yon Lamothe avec Diego Garcia et Jorge Martínez. Deux López Gibaja "redorèrent" le cartel...
     Dimanche 9 octobre , M.Ángel Perera, Juan Leal et Álvaro Lorenzo combattaient des… Fuente Ymbro.
     Complétèrent le tableau des cornus les élevages d’Ádolfo Martín, El Pilar, Puerto de San Lorenzo/La Ventana del Puerto… 
     … rien de nouveau sous le ciel madrilène.
                                                  Gilbert Lamarque

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