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NOVILLADA NOCTURNE MONTOISE

Publié le par Cositas de toros

Le soufflet est retombé…

 

  Nous sommes habitués, en tauromachie, à des « montages » de carteles variés (parfois même a…variés), tels que, solo, duo, quatuor, parfois même octuor, mais cette fois-ci, l’organisation montoise a opté pour un sextuor !

Proposition "innovante" s’il en est.

Reprenons ce cartel dans son ensemble.

Présentation en France d’un élevage franco-andalou avec un lot de novillos de Ave Maria*. Bien… Pour les combattre, l’organisation décide  de confronter ces novillos à six novilleros du Sud-Ouest. Pas forcement très attractif pour l’aficionado, néanmoins, l’on peut saluer la démarche philanthropique qui veut donner une chance à ses novilleros locaux. Donc, même si, en chipotant un peu, on peut toujours trouver à redire, dans l’esprit, ce cartel à un sens.

Encore  que, pour que ce sextuor soit crédible, faut-il qu’il nous raconte une histoire, qu’il ait un fil conducteur. Or, suite à l’arrêt de la carrière du landais et à la démission « inexplicable » du béarnais, nos G.O. montois se tournent vers deux novilleros du Sud-Est El Rafi et Tibo Garcia, « patatras », fin de l’histoire, et, ce cartel perd tout son sens.

N’aurait- il pas été préférable de revoir entièrement la copie ? Autant la présence de quelques novilleros du bas de l’escalafón novilleril pouvait se justifier dans le cadre du montage initial, autant fallait-il les maintenir à l’affiche et les imposer à l’aficionado payeur dans cette histoire qui n’en n’est plus une ?

 

Après avoir relégué la novillada en nocturne, il ne faudrait pas qu’elle devienne taciturne.  Serait-ce une démonstration subliminale du moindre intérêt que porte la commission taurine montoise à ce spectacle ? Je n’ose l’espérer…

 

 

Patrick SOUX

 

*La ganaderia Ave Maria est située sur le village de Villanueva Del Rio y Minas, province de Séville, elle a été rachetée par Robert Margé et Philippe Pagés en 2015 à Javier Molina, elle est de provenance Jandilla via Fuente Ymbro.

 

 

 

 

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DIMANCHE 16 JUIN AIRE-SUR-L'ADOUR

Publié le par Cositas de toros

DIMANCHE 16 JUIN AIRE-SUR-L'ADOUR

                ¡ Cartelazo de lujo  !

     Tras los montes, capitale de la province de Castille y León, Salamanque. Aux alentours de celle-ci, le Campo Charo, un des berceaux de la cabaña brava espagnole. A l’ombre de ses encinas centenaires paissent et croissent à l’abri des regards indiscrets des toros braves, des toros de combat. Au milieu de ce Campo Charro, un pueblo, Tabera de Abajo où se sont préparés pour un long voyage français quelques représentants  de la lignée Lisardo Sanchez / Atanasio Fernandez, pensionnaires de la ganaderia bien connue des aficionados a los toros : Valdefresno.

    De l’àuti coustàt de l’Adou, Aire-sur-L'Adour, chef lieu du dernier canton landais avant los montes, à la jonction des régions du Tursan, de l’Armagnac et du Vic-Bilh (il y a pire comme situation), s’est préparé depuis des lustres à recevoir, dans ses arènes Maurice-Lauche, à l’ombre de ses platanes,  ces arrivants espagnols annoncés au cartel de la corrida du jour.

    Pour compléter cette affiche, les organisateurs ont porté leur choix sur trois toreros auréolés de leur derniers succès de début de temporada :

Fernando Robleño arrive avec à son actif une bonne prestation à Las Ventas devant des Escolar.

Octavio Chacón qui bénéficie d’un fort capital sympathie dans notre Sud-Ouest.

Daniel Luque, triomphateur incontestable de la feria vicoise 2019 face aux Pedrazas.

 

    Tout est fin prêt pour que « la mayonnaise prenne », pour peu que les toros soient à la hauteur des attentes.

Après un long voyage ils sont arrivés de l’àuti coustàt de l’Adou portant dans le cœur des aficionados l’espoir d’une grande après-midi de toros. Hélas… sur le sable des arènes aturines (remplies au 1/3), le lot s’est retrouvé sans race, sans caste, sans force, ils avaient malgré tout un fond de noblesse sosa à rendre les faenas soporifiques qui, avec une forte chaleur, incitait les aficionados au farniente plus qu’à l’émotion. Dommage pour les organisateurs qui avaient fait les choses bien, un cartel de toreros attrayant, un lot de toros parfaitement bien présentés tant en trapio (hormis le second un peu plus léger) qu’en tête, tous armés en diable. Il me vient à l’idée que, si l’excès d’armures était passé dans le manque de force…

Les toreros :

 

                                                Fernando Robleño,

a passé l’après-midi aturin sur la réserve. Certes, son opposition n’était pas de grande envergure, certes ce n’est pas le toro qu’il est habitué à combattre, il n’empêche qu’il est resté sur les bordures avec son premier qui lui a tutoyé la muleta  des deux côtés, chargeant la tête à mi-hauteur et s’éteignant très vite. Il en termine avec une épée habile, delantera y caída. Petite pétition, saluts aux planches. Son second difficile à fixer dans le capote, prend une première vilaine pique fermée et pompée. Il arrive à la muleta en marchant, s’en suit une faena soporifique donnée à un animal soso. Il nous délivre de notre torpeur par un grand coup de rapière en place et efficace. Forte pétition et, une oreille, pour l’ensemble de son œuvre.

 

                                                Octavio Chacón,

est arrivé avec son capital sympathie. Bien lui en a pris… J’ai du mal à retrouver le Chacón de la dernière temporada. Il semble que le Maestro de Prado Del Rey ne retrouve pas le sitio qui était  sien l’an passé. Face à ses deux adversaires du jour, il est resté sur les berges de l’Adour voisine avec le premier et dans les cornes de son second qui n’avançait plus. Petite pétition à son premier suivie d’une vuelta ! Et même motif que son chef de lidia au second, pétition et oreille, d’encouragement ?

 

                                                   Daniel Luque,

auréolé de son triomphe vicois, est, malgré une présidence exagérément généreuse, le grand triomphateur de cette tarde.

Il reçoit son premier par véroniques, tout en douceur. Après avoir offert la mort de son opposant à Marc Amestoy, la première série de derechazos est de bonne facture, main basse, puis le toro va arrêter d’"humilier" et distribuer quelques coups de tête. Avec la senestre, itou.  "Malaguero" baisse de rythme très rapidement, après quelques manoletinas de circonstance, il entre une entière très longue d’effet. Il aura juste le temps d’entendre un avis, avant que la présidence ne lui octroie deux pavillons !!! Avec "Fartero" son deuxième adversaire, le niveau change. Belle sortie au capote par véroniques templées gagnant les terrains du centre, terminée par trois demi-basses et lentes au centre de la piste. Tercio de pique « anodin » bien que le meilleur de la tarde par sa réalisation. A la muleta, nous avons vu toutes les facettes de ce grand torero. Sur la corne droite (la meilleure) l’on a pu apprécier  l’Artiste, tout en lenteur, main basse, une ceinture et un poignet extraordinaire, et, sur la corne gauche, plus compliquée, on a retrouvé le torero technique, dominateur, capable d’allonger la charge, d’imposer sa volonté à un toro qui dès le début n’avait qu’une envie, retourner dans les terrains du toril. Après avoir fait taire la musique, il en termine avec des luquesinas magnifiques et un ¾ de lame bien en place et foudroyante. Forte pétition et encore deux pavillons qu’il promène autour du ruedo accompagné des deux alguacilas.

Vuelta au toro ??? Cadeau de la présidence.

Cette présidence avait été choisie, nous a-t-on dit, pour sa grande connaissance de l’encaste

 

Arènes Maurice-Lauche garnies au 1/3 à 18h sous un grand soleil.

6 toros de Valdefresno, 3 piques + 7 rencontres

Pour :

Fernando Robleño : Salut et oreille.

Octavio Chacón : Vuelta et oreille.

Daniel Luque : avis, 2 oreilles et 2 oreilles.

Sortie à hombros de Daniel Luque accompagné du mayoral (???)

Président : Bernard Langlade.

 

 

Patrick SOUX

DIMANCHE 16 JUIN AIRE-SUR-L'ADOUR
DIMANCHE 16 JUIN AIRE-SUR-L'ADOUR
DIMANCHE 16 JUIN AIRE-SUR-L'ADOUR
DIMANCHE 16 JUIN AIRE-SUR-L'ADOUR
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DIMANCHE 16 JUIN AIRE-SUR-L'ADOUR
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DIMANCHE 16 JUIN AIRE-SUR-L'ADOUR
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DIMANCHE 16 JUIN AIRE-SUR-L'ADOUR

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PENTECÔTAVIC PALMARÈS

Publié le par Cositas de toros

 

                

Dudanoches de Pedraza lidié en 2e par D. Luque. Ph. F. Martinez

 

- Trophée Paul-Clarac du meilleur toro : la corrida complète de Pedraza de Yeltes.

 

 

Fandango. Ph. F. Martinez

- Accessit au toro "Fandango" de Cebada Gago né en mars 2014, sardo claro "lidié" en 3e par Thomas Dufau (oreille).

 

 

Matablanca. Ph. P. Soux

- Trophée Jean-Jacques-Baylac du meilleur toro de la concours : "Matablanca" de La Quinta né en octobre 2013, cárdeno oscuro "lidié" en 2e par D. Lopez Chaves. Vuelta al ruedo au toro.

 

 

Daniel Luque. Ph. F. Martinez

- Meilleur lidiador : Daniel Luque, par son actuación en tant que torero et chef de lidia (2 oreilles), corrida de Pedraza de Yeltes.

 

Tito Sandoval. Ph. P. Soux

- Meilleur picador : Plácido Sandoval Diez "Tito" pour son tercio de varas face à "Matablanca" de La Quinta.

 

Rafael Casado. Ph. F. Martinez

- Coup de cœur à Rafael Casado, monosabio de la cuadra de caballos de José García "El Puyero" pour sa prestation « valiente » et courageuse, protégeant et tenant le cheval sur la charge répétée, puissante et interminable du 3e toro "Resistidor" de Pedraza de Yeltes. Respect !

         

Rafael Casado. Ph. F. Martinez

                                                                    

Rafael Casado. Ph. F. Martinez

 

 GL

 

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PENTECÔTAVIC BILAN

Publié le par Cositas de toros

PENTECÔTAVIC BILAN

 

 

En guise de conclusion quelques diversions et avis raisonnables

 

 

Le calme avant la tempête ou le repos des guerriers. Pedraza de Yeltes. Ph. L. Bernède.

          Esprit

     La Pentecôte célèbre l’effusion du Saint-Esprit. Ne l’avions-nous pas déjà reçue dès notre baptême ?

L’Esprit-Saint ne vola pas telle la blanche colombe au-dessus de l’abîme vicoise. Ici, il ne fut pas question d’Amour et les Apôtres assis sur les tendidos ont été témoins que l’Esprit qui, durant ces trois jours a soufflé en rafales, ne fut pas très « catholique » !

Nous étions parfois plus près de l’Enfer et des vacheries du dieu Hadès. Et si pour Sartre « L’Enfer c’est les autres », ici, l’Enfer fut ce contingent de toros déclinant un âge canonique, âge souvent requis pour exercer certaines fonctions ecclésiastiques. Ces toros n’étaient certes pas des enfants de chœur, ils étaient là pour balancer des coups de corne et non pas d’encensoir.

Voyez l’état civil de certains :

- "Quejica", Cebada Gago né en octobre 2013 : 5 ans et 8 mois.

- "Pinillo", même élevage, décembre 2013.

- "Matablanca" de La Quinta, né en octobre 2013, le vainqueur de la concours, une exception.

-"Sombrillo", le sobrero de Pedraza, né en octobre 2013…

… et combien de toros nés dans les premiers mois de 2014, donc de plus de 5 ans ?

Malgré tout, le bon Esprit a souvent soufflé, pas de blessure à déplorer ni d’incident grave.

Que cela se poursuive de même manière « dans les siècles des siècles ». Amen !

 

                 ¡ 6 Batacazos 6 !

      Voici une galerie de photos concernant les chutes de la cavalerie, les batacazos.

Et il y en eut !   

 

 

 

"L'initiateur du concours de stryke", Soriano de Saltillo. Ph. P. Soux.
"L'initiateur du concours de stryke", Soriano de Saltillo. Ph. P. Soux.

"L'initiateur du concours de stryke", Soriano de Saltillo. Ph. P. Soux.

Matablanca de La Quinta. Ph. L. Bernède.
Matablanca de La Quinta. Ph. L. Bernède.

Matablanca de La Quinta. Ph. L. Bernède.

Corchaïto de Flor de Jara. Ph. L. Bernède.
Corchaïto de Flor de Jara. Ph. L. Bernède.

Corchaïto de Flor de Jara. Ph. L. Bernède.

Voluntario de Dolores Aguirre. Ph. L. Bernède.
Voluntario de Dolores Aguirre. Ph. L. Bernède.

Voluntario de Dolores Aguirre. Ph. L. Bernède.

Pas de batacazo avec Botero de Dolores Aguirre. Ph. P. Soux.

Pas de batacazo avec Botero de Dolores Aguirre. Ph. P. Soux.

Resistidor de Pedraza de Yeltes. Ph. F. Martinez.
Resistidor de Pedraza de Yeltes. Ph. F. Martinez.

Resistidor de Pedraza de Yeltes. Ph. F. Martinez.

                  Chaises musicales ou fausses notes ?

     « C’est un beau roman, c’est une belle histoire... »

Cela aurait pu être un beau roman, pour Román qui, suite à son succès isidril du 30 mai, avait obtenu les trois substitutions d’Emilio de Justo blessé le 2 juin à Cáceres, à savoir Nîmes, Madrid et Vic. Trois arènes de 1ère catégorie ! Après Nîmes où il obtint une oreille, Patatras ! À Las Ventas, un Baltasar Ibán infligea une terrible cornada au jeune valencien (pronostic très grave).

Le beau roman inachevé se transforma en une belle histoire pour le vaillant Miguel Ángel Pacheco qui, terminant tout juste avec son dernier Dolores Aguirre, se vit offrir une place pour le cartel du lendemain.

 

                La NSP, nous n’y étions pas.

 (Résumé pioché dans la presse)

     4 erales de Pagès-Mailhan, le 4e pour le vainqueur.

Christian Pajero, le vainqueur du Bolsin de Bougue, construisit une élégante faena des deux mains avec aguante et temple. Une entière foudroyante et deux oreilles.

Il combattit le 4e et livra une faena qui ira a menos, entière delanterita, vuelta. Il reçut le prix « Toros y Vino » et celui de l’ACOSO.

David Garcia : avis et vuelta.

Solalito : avis et salut.

Salut du ganadero, les erales bien présentés avec caste et noblesse.

 

                  … et le bilan.

    Belle édition vicoise avec les corridas de Cebada Gago, Pedraza de Yeltes et la concours où s’illustra "Matablanca" de La Quinta, le vainqueur indiscutable.

Les toreros en demie teinte, normal au pays du Toro-Toro mais l’oreille de Lopez Chaves ainsi que celle de Pacheco ont compté. Triomphateur, Daniel Luque, lidiador mais surtout excellent chef de lidia.

Une valeur sûre, le piquero Tito Sandoval. Une estampe, "Excitado" de Partido de Resina, un vrai Pablo Romero.

Et de l’avis unanime, la magnifique prestation des chevaux « légers » de la Cuadra Garcia, chevaux mobiles et endurants.

Nous reviendrons en Fezensac, mais chers Vicois, rajeunissez le cheptel et abandonnez donc quelques « toros de Madrid », laissez-les pour Las Ventas. Néanmoins, nous reprendrons la route de Vic.

                            

Gilbert LAMARQUE

 

PS: Un petit rappel, si vous désirez voir les photos en plein écran, cliquez sur les portes des arènes.

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PENTECÔTAVIC IV

Publié le par Cositas de toros

PENTECÔTAVIC IV

LUNDI 10 JUIN. 17H. CORRIDA

 

                    Le retour des braves

 

      Le lot de Pedraza de Yeltes est bien présenté bien que le premier soit très corpulent et le cinquième, accidenté au tercio de piques, provoquant une chute, soit du type croisé entre le zébu et le biou. Braves, puissants sous 18 piques offrant beaucoup de potentialités à la muleta.

Des qualités tout au long de la corrida pour démontrer toute leur caste.

 

                                                    Daniel Luque

ne m’a pas convaincu avec "Portador", le brave qui porte un « berceau » pour grand nouveau-né, poussant sous les trois piques. Faena hésitante du centre puis menée tambour battant, séries prudentes des deux mains. Le travail est fait. Entière jusqu’à la garde, oreille obtenue après faible pétition à tel point que Luque la dissimule, entamant la vuelta à la vitesse de la lumière.

Un autre Luque fait son apparition devant "Dudanoches", colorado propriétaire d’un beau balcon exempt de toute fleur. Le toro s’élance avec un joli galop pour les trois rencontres chevalines. Panique à bord, les banderilleros et banderilles en désordre, le jeu de fléchettes n’étant pas du goût du Pedraza. Par la suite, il se met en mode défense, Daniel aussi. Encore une faena électrique, le pico est en service, le torero gardant un intervalle mais ayant du recours, une excellente technique, trouve la bonne distance sur ce travail uniquement droitier, terminé par une entière dans la croix. Oreille du « triomphe ».

 

                                                  Juan del Álamo

« se trouva fort dépourvu quand "Niñero" fut venu ». Le brave moins lourd que le précédent, n’inspire pas notre salmantin. Le troisième puyazo est contesté par une partie du public (?)  Bon tercio de palos, brindis aux tendidos. Juan donne de la voix, n’arrive pas a baissé la tête du cornu, la flanelle sans cesse accrochée, un désarmé. A nouveau désarmé à la mise à mort, c’est un échec. Quelques sifflets troublent le silence.

"Bello" étant changé par "Sombrillo" (novembre 2014) à la vilaine frimousse, bizco, est assez fade, un peu faible, mais prend deux piques avec style. Juan est à créditer des meilleures naturelles de la tarde mais le quinto bis l’oblige à se replacer sans cesse. La faena est trop longue. La demie delantera n’a aucun effet, le peu de bénéfice est consommé et les trois avis sonnent.

 

                                                   M.Á. Pacheco

    "Resistidor", beau castaño sème la terreur au premier tiers, provocant un batacazo, rechargeant le cheval seul sans sa monture. Treize toreros, peones, monosabios, tout le monde sur le pont. Puis suivent une quatrième rencontre bien ajustée suivie d’une cinquième dans l’épaule. Panique aussi au tercio de banderilles raccompagnant illico chaque banderillero jusqu’aux barrières. L’invité de la dernière heure, ovationné avant le premier combat, M.Á. Pacheco débute par derechazos main basse, citant de loin. La musique attaque sur la main gauche prise trop tard. Les charges sont courtes, le toro distrait jette des regards furtifs vers les tablas. Entière très basse mais le Gaditan est ovationné. Logiquement pas de vuelta al ruedo pour "Resistidor" malgré une pétition en demie teinte.

Le colorado fermant la feria est brave en quatre rencontres pour trois piques. Salut du banderillero Daniel Sanchez. Le Pedraza arrive un peu faible à la muleta, "humilie" sur les derechazos, la main gauche étant vite remisée. Une entière légèrement contraire, descabellos et deux avis.

 

    Une arène mieux garnie, plus de 3/4 d’arène.

La jeunesse a du bon et démontre que des toros d’âge correct comme ce lot, engendre une bonne corrida, au jeu varié et intéressant.

                             Gilbert LAMARQUE

Photos, Fred Martinez.
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Photos, Fred Martinez.
Photos, Fred Martinez.
Photos, Fred Martinez.
Photos, Fred Martinez.
Photos, Fred Martinez.
Photos, Fred Martinez.
Photos, Fred Martinez.
Photos, Fred Martinez.
Photos, Fred Martinez.
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