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Promesses tenues

Publié le par Cositas de toros

 

            Élève de l’école de tauromachie José Cubero "El Yiyo", le novillero Guillermo García a fait don de ses cachets perçus lors du festival du 2 mai à Las Ventas organisé par la Fundación del Toro de Lidia, Plaza 1 et la Communauté de Madrid. Ce festival réunissait Enrique Ponce, El Juli, José María Manzanares, Miguel Ángel Perera, Paco Ureña, le rejoneador Diego Ventura et donc Guillermo García. Les ganaderias retenues étaient celles de Capea (rejón), Garcigrande, J.P. Domecq, Victoriano del Río, Fuente Ymbro et El Parralejo.

C’était l’ouverture officielle après 13 mois d’arrêt à Las Ventas.

 

     Guillermo est né le 20 septembre 2001 à Castillo de Baynela (Tolède) et a débuté avec picadors le 14 octobre 2018. Ce 2 mai, dans le coso venteño, il coupa l’oreille du représentant de El Parralejo.

   

 

 

      Le Toledano a fait don des sommes reçues aux cinq écoles de tauromachie de la Communauté de Madrid. Le total de 15 260 euros a été réparti à parts égales entre l’école de tauromachie José Cubero "El Yiyo", d’Arganda del Rey (Fondation El Juli), de Navas del Rey, de Colmenar Viejo (Miguel Cancela) et de l’école de tauromachie de Anchuelo. Chacune recevant un total de 3 052 euros dans le but de soutenir le secteur et de promouvoir la tauromachie auprès des jeunes.

 

     Soulignons que le torero de Lorca, Paco Ureña, a fait lui aussi don de ses cachets au club de tauromachie de sa ville remplissant ainsi son engagement envers la Communauté de Madrid et la Fondation du Toro de Lidia. Cette contribution de 15 260 euros sera utilisée « dans la promotion et la diffusion de la tauromachie » à travers les activités que le Club Lorca organise habituellement.

 

     Quant à Miguel Ángel Perera, ses honoraires ont été versés à la Fondation Victor Barrio. Les 15 260 euros visent à financer les activités et programmes que l’entité a développés au cours des quatre dernières années. Cette injection économique permettra également à la Fondation de lancer de nouvelles actions dans le même but.

 

     Nous supposons que les autres acteurs en ont fait de même, selon l’accord.

 

                                                             Gilbert Lamarque

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Arles au riz

Publié le par Cositas de toros

           GOYESQUES…
 

12 toros… 5 toreros…12 oreilles… 3 vueltas posthumes…

 

           

      C’est dans des arènes déguisées en bonbonnière par le fait de Diego Ramos que l’afición arlésienne s’est retrouvée au complet samedi 12 septembre pour la première des deux corridas goyesques du cycle auxquelles il convient d’ajouter la corrida de rejón du dimanche matin dont chacun trouvera le compte-rendu dans son magazine préféré.
     

     Côté toros, c’est un peu étrange de programmer trois élevages différents et très dissemblables pour le mano a mano Talavante Roca Rey. 3 Garcigrande, 2 Adolfo Martin et un Nuñez Del Cuvillo. Celui-ci restera le meilleur des 6, un bon fond de bravoure et une noblesse sans mièvrerie mais la vuelta posthume ne s’imposait pas. Tout comme celle octroyée au 5e de Garcigrande dont on a récompensé une noblesse fortement teintée de soseria. Les Garcigrande donc ont fait honneur à leur réputation, commodes de comportement, servant les toreros mais ne permettant pas toujours à la faena de décoller. Les Adolfo ont déçus comme bien souvent, leur faiblesse ne permettant pas à leur caste de se révéler, hormis par une défense sur place.  Bonne présentation d’ensemble, dans le type et 12 piques. Le lot de Jandilla du lendemain fut de bonne qualité, belle présentation, le 2 était une estampe, robes variées dont le 5, tostado salpicado, noblesse générale sauf le 5 et bravoure inégale. Là aussi la vuelta posthume au 6e était hors de propos.
Dans l’ensemble et sur les deux jours, les toros ont permis aux toreros d’exercer leur métier dans de bonnes conditions en permettant un jeu entretenu.
   

     Côté toreros, Andrès Roca Rey est le vainqueur des deux jours. Il coupera 1 oreille à son premier de Garcigrande dont la faiblesse latente ne permettra pas de triomphe plus grand. Son second de d’Adolfo Martín était compliqué et les chutes à répétition ont donné une faena heurtée. Final encimista, estocade metisaca, avis et silence. Ce fut à son dernier, de Nuñez Del Cuvillo, qu’Andrès ravit le public avec son toreo complet, puissant et dominateur qui fit se dresser les poils des bras. Une estocade delantera foudroyante fit basculer la seconde oreille. Olé maestro.


     C’est le lendemain qu’on verra le second de la liste en la personne de Miguel Ángel Perera qui a "pégué" le  faenon de la tarde face à son premier Jandilla dont la qualité n’était d’ailleurs pas exceptionnelle. Temple, élégance, ceinture et poignet, final dans les cornes pour une alternance ambidextre. Le toro mourra debout après entière en place et offrira ses deux oreilles en roulant dans la poussière. Le 5e a fait mentir l’adage. Ce fut le plus mauvais du lot. Perera n’a pas trouvé la clé et la faena s’est enlisée. Demi-épée, avis, descabello et salut au tiers.
     

     Antonio Ferrera a fait de l’Antonio Ferrera, au grand plaisir du conclave. Le premier Jandilla avait beaucoup de gaz et Antonio s’est arrimé. "Cité" à contre-toril, le toro est venu de dix mètres, pique savamment dosée et piquero applaudi. Bis repetita. La faena débuta difficilement, muleta accrochée. Il fallut plusieurs séries pour consentir le toro. Deux pinchazos a recibir avant ¾ à la rencontre ont fait s’envoler toute velléité de triomphe. Antonio est allé chercher ses trophées au 4e. Trois paires de banderilles : au quart, poder a poder et quiebro a sesgo por dendro. Les tendidos debout. Doblones de rodillas en début de faena puis séries classiques des deux côtés. Antonio fera taire la cantatrice qui attaquait  La Mama . "Cite" à cinq mètres pour l’estocade, ratée, retour du toro, entière foudroyante et deux oreilles dans la musette pour le spectacle, la vaillance et l’entrega.
   

      Alejandro Talavante a été égal à lui-même : élégant, technique mais trop souvent fuera de cacho. Le 1, Garcigrande, fade et de peu de caste s’est laissé faire. Entière delantera après pinchazo et avis. Oreille. Le 3 d’Adolfo Martin était faible. Talavante s’est croisé davantage pour consentir le toro mais la faena est devenue laborieuse et ennuyeuse. ¾ d’épée en place, descabello et salut. Le 5 de Garcigrande avait du jus et Alejandro a sorti le grand jeu devant un grand noble mais très soso. Final tremendiste. Bernardinas habituelles. Épée entière contraire et deux oreilles. La vuelta posthume est hors de propos.

 


     Emilio de Justo est un torero consciencieux, vaillant, avec beaucoup de recours technique et dominateur. C’est certainement un peu difficile de passer après Ferrera et Perera. Il n’a pas démérité devant deux toros nobles et qui ne manquaient pas de caste. Il a dominé le 3 mais la faena est allé a menos. Quasi entière en place et oreille. Le 6 était du même tonneau et Emilio a réduit les distances, ce qui a permis une fin de faena entretenu. Bajonazo a recibir, avis et mort longue. Division d’opinions et oreille. Vuelta posthume donc non méritée.

 


      A l’évidence, l’afición arlésienne a été ravie par ce week end taurin, sa présence aux arènes le prouve, quasi lleno le samedi et demi-arène dimanche, ce qui correspond à une Feria du riz habituelle. Le temps était estival et la musique omniprésente grâce à Chicuelo II, les chœurs de la région et une talentueuse cantatrice. Ce fut charmant mais n’oublions pas que c’est tout de même le toro qui est au centre de la tauromachie.
 
                                             Dominique Madera  

PS. 10 jours de vacances (presque) sans toros... et la Feria d'Arles a pris quelques retards dans nos colonnes...
 

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Vérifications et prélèvements

Publié le par Cositas de toros

 

     

               Photo prise lors de la dernière corrida de la Feria de l’Atlantique à Bayonne, toros de Garcigrande. © G. Lamarque

 

            À l’issue de chaque corrida, les cornes de deux toros sont mesurées par les vétérinaires et prélevées pour analyse. Elles seront envoyées à l’école vétérinaire de Toulouse, où en fin d’année, toutes les cornes prélevées dans les arènes françaises seront analysées. Le but, simple, est de lutter contre la pratique de l’afeitado.

À l’issue de la corrida, est établi un certificat vétérinaire d’information pour chaque animal. Ce document est destiné à l’abattoir où le vétérinaire inspecteur qui contrôle, s’assurera de la salubrité de la carcasse et son aptitude à la consommation.

Également, il faut que dans les 48 heures de l’arrivée des animaux, vérifier le document d’identification, le document de naissance, le certificat Traces (arrivant d’Espagne) et vérifier la correspondance des bêtes avec celles annoncées. On remplie alors une fiche de contrôle à destination de la DDPP : Direction départementale de la protection des populations.

Tous les animaux sont concernés au niveau sanitaire, les toros, bien sûr, mais aussi les chevaux, ceux des picadors, des rejoneadores ou ceux des alguazils ainsi que les mules du train d’arrastre.

                                                                 Gilbert Lamarque

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Pedrés

Publié le par Cositas de toros

© G. Lamarque

 

            Lundi 6 septembre est mort à Madrid à l’âge de 90 ans et après une longue maladie, Pedro Martínez "Pedrés". Le torero, plus tard éleveur de bravos, était né à Albacete le 11 février 1931. Il débuta en habit de lumières dans sa ville, le 2 juillet 1950. Le 16 septembre 1951, il fit ses débuts avec picadors. Le 8 juin 1952, il se présenta à Las Ventas, coupant trois oreilles et prit l’alternative à Valence, le 12 octobre 1952, des mains de Miguel Báez "Litri" en mano a mano devant des toros de Sánchez Cobaleda, Alipio Pérez-Tabernero et José María de Soto, confirmant le 12 mai 1953 à Las Ventas avec Juan Posada et Jumillano devant du bétail d’Urquijo.

Le dimanche 19 juillet 1964 à Mont-de-Marsan

Il rivalisera souvent avec ce dernier, natif de Salamanque et son compatriote Juan Montero. Dernière temporada en 1965 et dernière séance à Hellin (Albacete), le 1er octobre en compagnie de Paco Camino et El Cordobés. Il compta 84 novilladas et 359 corridas.

 

© G. Lamarque

     Je l’avais rencontré en mai 2014 à Espeja, province de Salamanque, au sud de Ciudad Rodrigo. Devenu éleveur, il était propriétaire d’une finca, Los Labraos, possédant 1300 hectares, et à l’époque 300 têtes vivant sur 800 hectares réservés, à deux pas du Portugal. Il avait créé sa ganaderia en 1999, devise rose et blanche, origine Aldeanueva (Domecq). Il fit ses débuts de ganadero à Captieux en 2000. On découvrit la corrida de Bayonne du 9 août 2014, affublée des hideuses fundas au grand désespoir des photographes. Corrida triomphale, Julian, le mayoral salua en piste et Juan Leal qui, droit dans ses zapatillas, coupa les deux oreilles de "Caribello". Dans d’autres cercados, paissaient 120 vaches et tout le bétail vit au milieu des encinas.

 

Le maestro, le neveu et Julian, mayoral-piquero © G. Lamarque

     Invités le lendemain pour une tienta de trois vaches avec Joselito Adame et ses jeunes frères Luis David (16 ans à l’époque) et Alejandro (14 ans), nous fîmes connaissance du maestro à l’allure monacale ainsi que de son fils à fond dans les affaires paternelles et son neveu volubile. Le patriarche fit signe, la tienta débuta. Joselito était accompagné d’une partie de sa cuadrilla dont Jarocho, banderillero et peon émérite. Les trois vaches furent vues, la deuxième supérieure, à la belle charge, très exigeante. Elle s’employa sous le fer de Julian, mayoral-piquero. Les deux cadets furent invités à la fête. Ce tentadero fut suivi d’une collation pour 19 convives s’asseyant au signal de Pedrés, droit comme un I, libations arrosées auparavant par quelques gin tonic servis généreusement par le neveu.

Avec Joselito Adame © G. Lamarque

     Pedro Martínez "Pedrés" était satisfait, ses yeux charbonneux brillaient de satisfaction : un arc-en-ciel sous un ciel d’orage. Pour la petite histoire, le premier veau de cette bonne vache fut baptisé "Adamito".

     Le maestro termina premier de l’escalafón en 1953, créateur de la passe de muleta, la pedresina, si chère à Sébastien Castella ainsi qu’à Juan Leal. Elle consiste à éviter le toro venant de loin, muleta pliée dans la main gauche, et, à la charge du toro, à pivoter d’un quart de tour en se présentant de dos, tout en ouvrant le tissu.

© G. Lamarque

    Pedro Martínez "Pedrés" était tout en discrétion et on devinait l’altruiste au travers de son regard sombre.

                                                                      Gilbert Lamarque

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Vous avez dit La Espera ? (1) - Juan Leal Cumbre (2)

Publié le par Cositas de toros

               BAYONNE. FERIA DE L’ATLANTIQUE

Dimanche 5 septembre. 11h. Novillada sans chevaux.

 

 

Photos. Frédéric Martinez

          

 

     Double vuelta du ganadero invité par les deux protagonistes de la finale et mouchoir bleu pour le 5e (Juanito).

Juanito et T. Barroso sont déclarés vainqueurs ex aequo. La Espera gagne le concours des ganaderias.

Reconnaissons que la ganaderia est dans un bon moment et les trois erales de la matinée se sont montrés à leur avantage.

 

     Jean-Baptiste Lucq attend Le Lartet a porta gayola, puis avec Juanito, ils toréent à la cape par colleras. Instant réussi et sympathique. Le "brindis" du grand frère à ses jeunes compañeros. L’eral avance avec ténacité lors d’un bon début de muleta exécuté au centre, musique.

     Bons derechazos avec "cite" de loin et voltereta. Le bicho ne lâche rien et attend son heure. Il y eut plusieurs mises en garde, J.B. les balaya alternant le bon et le moins bon. Le bajonazo au second essai priva le Mugronais d’un pavillon, saluant au tiers.

 

     Son camarade d’école, Juanito, débuta par un accrochage à la cape. L’eral de La Espera ne manque pas de noblesse permettant à Jean de construire une faena sur les deux rives, musique.

     L’élégant béarnais raccourcit trop le bras en fin de passe, dommage. Entière caídita concluante libère l’oreille et logiquement l’arrastre est applaudi.

 

     Le Camino de Santiago, plus costaud se montre souvent violent, se défendant et tutoyant joyeusement la muleta de Marcos Linares. Auparavant le tercio de banderilles fut agréable mais écourté par la présidence (?).

     La faena ne décollera jamais et Marcos est mis en échec aux aciers : demie contraire et entière caídita suivies de plusieurs coups de verdugo,… apprentissage. Silence.

 

     L’Alma Serena est le mieux armé, bien présenté. Tristan le reçoit avec beaucoup d’élégance. J.B. Lucq égrène les chicuelinas plutôt réussies sur le quite auquel répond Tristan. Salut de Manolito de Los Reyes pour deux bonnes paires de palos.

     Le bicho noble sans être un "bonbon" permettra à Tristan une faena agréable, intelligente, de bon goût, sur les deux rives, des séries con temple, quelques fioritures (adornos) et une entière un peu contraire libère l’oreille.

                     Finale Juanito / Tristan

 

     Juanito reçoit fort bien l’eral par un capoteo léger. Les deux protagonistes ont de la classe et Juanito nous décoche une magnifique série de derechazos en plein cœur de la faena.

     Jean roule au sol, les trois compagnons sont à la rescousse, solidarité. Il reprend les choses en mains et administre une entière de côté en s’engageant. Deux oreilles et mouchoir bleu.

 

     Sur le dernier, de Tristan, Juanito fait un joli quite, réponse immédiate de Tristan. De bonnes séries, le bicho est noble mais présente quelques aspérités.

     Le novillero se sort bien de toutes les situations et domine. L’épée au 3/4 est en place. Deux oreilles, une seule m’aurait contenté.

     L'eral de Casanueva fut refusé au déchargement ainsi que le sobrero du même fer, âge dépassé, 3 ans et demi. Le titulaire a été remplacé par le sobrero de La Espera réservé à la finale. Donc plus aucun sobrero mais la novillada s'est déroulée sans aucun incident.

Le soleil piquait, la novillada, elle, était sans piques.

 

 

           BAYONNE. FERIA DE L'ATLANTIQUE

 

Dimanche 5 septembre 17h30. Corrida de Garcigrande

 

            Chaleur suffocante pour cette ultime corrida de feria. L’encierro de Garcigrande est sorti bien présenté, con trapío, mais les comportements allèrent du soso au manso con casta, mous la plupart, nobles dans l’ensemble, le dernier supérieur, tous tutoyant les 6 ans, nés entre septembre et décembre 2015.

El Juli faisait son unique apparition dans le Sud-Ouest cette année et devant ce fer qu’il affectionne ; le signataire de ces lignes, beaucoup moins. Final "toreriste" devant des gradins garnis au maximum de la jauge autorisée.

     El Juli domina son premier sujet sans forcer, un niais de catégorie qu’il tua avec difficulté. La musique débita un rythme lent de procession funéraire, pour rafraîchir l’atmosphère sans doute.

Il entama sa seconde faena par doblones après "brindis" au public sous le charme, ce tío de 6 ans avait été piqué généreusement en carioca.

     Julian démontrera sa torería terminant en luquesinas et redondos un travail allant a menos. Entière en la cruz en mode "julipie", deux oreilles, la seconde contestée par les puristes et autres défenseurs des principes.

 

     "Juglar", toro amoureux des tablas, Paco Ureña le tuera ici même sans avoir réussi à le déloger. Mais avant, peu d’intérêt, quelques naturelles soignées et Aranjuez retentit. Rien de tel pour vous plomber l’après-midi et Ureña, le seul capable de fabriquer de la glace par 35° à l’ombre ! Rafraîchissant. Quadrupède et bipède sur le même rythme, triste faenita.

Le cinquième est lourd et faible, aucune transmission, des passes succédant aux passes. Salut au tiers après entière caída.

     Juan Leal "brinda" au public un toro castaño protesté dès la sortie pour une faiblesse de patte qui s’estompa rapidement. Les fans heureux eurent droit aux passes à genoux, aux circulaires, aux passes changées de dos, tout l’arsenal. Une estocade caídita libéra le premier pavillon.

 

     "Recetario", un negro de 559 kg (10/15) permit un final plus heureux, brave sous le peto, finement piqué par Tito Sandoval, Juan put l’utiliser habilement. Il fit du Castella, encore, mais en-dessous du Bitterois, plus templado. Encore quelques circulaires à genoux et l’Arlésien se hissa au niveau du Garcigrande et la faena finit a mas.

     Toreo de proximité, cambiadas de rodillas, passes en regardant les tendidos pour en terminer. Pas tout à fait car le coup d’estoc en s’engageant fut foudroyant, roulant le bicho qui ainsi acheva ses charges généreuses. Deux oreilles, une pétition de vuelta pour "Recetario" refusée par le palco.

 

                                                             

                                                              Gilbert Lamarque

 

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