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HOMMAGE

Publié le par Cositas de toros

                                Marc Roumengou avait reçu le prix "El Tio Pepe" 2020 délivré par la F.S.T.F. réunie dans les arènes Francis San Juan à Lunel à l'occasion de son 104e congrès. 

 

     

     Ingénieur agronome, il fut l'alguazil des arènes du Soleil d'Or de Toulouse. Le 13 juin 1953, il avait ouvert le premier paseo toulousain où ce jour-là, défilait Antonio Ordoñez face aux toros de Galache. Et c'est le même homme qui conduisit le dernier paseo du Soleil d'Or, le 3 octobre 1976 pour l'ultime spectacle, une novillada où Nimeño II coupa l'oreille de son premier novillo et les deux oreilles et la queue du second.

     Après ces 26 ans d'inactivité taurine a caballo, Marc Roumengou ouvrira de nouveau à 80 ans, un paseo, celui de Rieumes, le 22 Septembre 2002, accompagné de son fils Manuel (novillada des héritiers de Christophe Yonnet).

     Marc Roumengou était aussi le principal contributeur du " En Traje Velazqueño" le bulletin publié par le "Forum Marc Roumengou" dont il était le président d'honneur. L'homme, érudit et passionné, conférencier fut aussi l'auteur de nombreux ouvrages enrichissant notre culture taurine. Citons,  

     -Deux ouvrages épuisés : Les chiffres des taureaux de combat - Causes naturelles, causes frauduleuses, solutions (1973), et, Fraudes sur les taureaux de combat - Prévention, voies de recours, éléments de réglementation (1977).

     -Blessures et mort des taureaux de combat - Anatomie - Traumatologie (1991).

     -L'Église et la corrida - Prohibition et participation active (1996).

     -Dossier Manolete, sa vie professionnelle, sa mort (1999).

      Il traduisit l'ouvrage de son confrère espagnol, ingénieur agronome comme lui, Antonio Purroy : Comportement du taureau de combat. Á l'élevage et dans l'arène (2014 pour la traduction).

     Il avait gentiment amené quelques précisions sur "l'art de la pique", à propos de publication dans Cositas (29 janvier 2018), au sujet de la pique et de son montage (15 janvier 2018).

     Notre cher abonné n'est plus, Marc Roumengou nous a quitté à 97 ans, chez lui, à Mirepoix-sur-Tarn en Haute-Garonne le mardi 16 avril. Il restera pour beaucoup d'entre-nous l'aficionado rigoureux que nous consultions avec intérêt. L'ancien élève de l'École Nationale Supérieure d'Agronomie de Toulouse endossa inexorablement à lui seul, la tradition taurine.               
                    Gilbert Lamarque

 

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TOROS

Publié le par Cositas de toros

 

 

 

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TOROS

Publié le par Cositas de toros

 

 

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Á PÂQUES OU Á LA TRINITÉ, LES INCERTITUDES DU CIEL

Publié le par Cositas de toros

           Les nuages menaçants et les averses de pluie sont légion à cette date, alors que la pluie sera présente pour la fin de la semaine, les conditions météo du milieu de la semaine s'annonçaient printanières sur l'hexagone. Pourtant les pluies et le vent vont faire leur retour d'ici vendredi. Sur la péninsule, la menace planait pour nos voisins espagnols. et Madrid. Pâques à Séville et Madrid, le samedi saint à Malaga, sachant que la Copa Chenel a déjà été reportée.

      Mais il n'y a pas que le ciel qui menace. Á Séville, Morante foulera t'il le sable de la Maestranza. A t'il surmonté les problèmes qui l'ont obligé à s'arrêter.  Est-il prêt à continuer la temporada avec l'enthousiasme  du novillero ? La Resurrección de Morante en quelque sorte, Séville, sans le génie José Antonio, n'est plus Séville.

     Les résultats. Dimanche de Pâques,

     Séville, les arènes sont combles, les toros des Hermanos García Jiménez, Morante : silence et silence (le génie n'était qu'un farfadet et ce n'est pas si mal), Sébastien Castella : oreille et silence et Roca Rey oreille et silence. C'est un fait extraordinaire, dans la nuit du jeudi au vendredi, les processions de la Macarena ont été annulées ! Après les pleurs, celui qui brilla le plus en cette tarde dominicale, fut son altesse le Soleil mettant en lumière les avares véroniques du génie de la Puebla. C'est tout. Les diestros n'étaient pas descendus de leur croix.

     Madrid, présentation du fer de Pedraza de Yeltes, présence et bon jeu en général, Roman : oreille et silence, Manuel Dias Gomes : palmas et silence et Francisco de Manuel : silence et silence.

     La veille, samedi saint,

     Dans l'hexagone Arles et Mugron firent la nique aux éléments bénéficiant d'un ciel clément. Á Aignan, les toros de Baltasar Ibán pour Uceda Leal, Dorian Canton et Christian Parejo, restèrent à l'abris près de leur fourrage prolongeant ainsi leur séjour (un aller simple) dans le Gers. La corrida étant reportée au dimanche suivant. Les Ibán vont friser l'enkylose !

     Á Mugron, on eut plus de chance, les novillos du même fer donnèrent du fil à retordre à Alejandro Peñaranda : silence et silence, Alejandro Chicharro : oreille et deux oreilles, et Tomás Bastos : silence et oreille.

     En Arles, c'est sous le soleil, le lundi que Pablo Hermoso de Mendoza effectua sa despedida, que Talavante, le dimanche, ouvrait la Puerta Grande grâce au bon lot de Jandilla et que le vent soufflant par violentes rafales au 6e et dernier toro, balaya la piste afin qu'il ne resta aucune trace des combats. Nous souviendrons-nous d'un moindre détail au final de la temporada ?

     Sur les bords du Rhône, on joua avec le feu.... l'eau et le vent. Pourtant les prévisions étaient des plus pessimistes. Le samedi, la novilada débuta avec une demi-heure de retard suite à l'enlèvement des bâches.

     Dans la péninsule, les corridas d'Añover de Tajo, Cabra, le vendredi saint, et de Malaga, le samedi saint, ont été annulées.

     Les arènes couvertes et modernes ont perdu de leur typicité mais ont gagné en sécurité. C'est un choix, vivre dans les commodités, vivre à notre époque.

                                        Gilbert Lamarque

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ARLES PÂQUES (II)

Publié le par Cositas de toros

Lundi de Pâques. 16h30 Corrida

                                      LA QUINTA S'ESSOUFFLE

Six La Quinta

Juan Leal : 2 oreilles, silence (avis)

Ginès Marin : salut au tiers (avis), silence (2 avis)

Clemente : salut au tiers, oreille (la seconde plébiscitée par le conclave)

 Soleil, vent léger. Demie arène. 

 l

                                   "Lagartijo" n°75, 540kg, ( hors du type) né en novembre 2018, cárdeno oscuro, a fait de nouveau briller les ors de la maison Conradi. Sorti pour le final de cette corrida, il s'est montré le plus complet sous la muleta de Clemente. Il rencontra le cheval à trois reprises. Les deux dernières depuis le centre au galop où le piquero, maladroit fut désarçonné à la deuxième, l'assemblée ovationna l'homme au castoreño (?) (!), quant au toro...  Clemente proposa une faena enlevée, ponctuée de longs derechazos sous les charges franches du La Quinta. L'Aquitain pécha avec les aciers, une lame caída ne suffit pas. Seule une oreille tomba. Juste retour des choses, la vuelta à "Lagartijo" fut fêtée (bien mis en valeur par le torero). Il perdit l'oreille du second, "Rabioso" n°24, échouant aux aciers. Que Clemente soit rassuré, il laissa une belle impression, gagnant la sympathie du public.

     Chez lui, Juan Leal, posé, très calme mit la barre haute devant le noble "Jabato" n°24 qui s'essouffla dans ses charges, (il prit trois piques quelconques). Juan construisit sa faena au centre de l'ovale, sur un périmètre restreint, passes dans le dos, séries de derechazos, naturelles déclanchant la musique. Il s'engagea pour décocher une entière de côté en basculant tout le corps. Deux oreilles généreuses sous la pression du public. "Mielero" n°8 a du gaz, l'Arlésien le plaça à la porte du paseo et le fit charger. Cambiadas à genoux, plein centre. Il fut mis en difficulté par l'animal qui, chargeant peu lui décocha nombre d'hachazos. Juan échoua avec l'épée, et "Mielero" mourut par hémorragie. Silence.

     Ginès Marin, fut décidé mais son lot collabora peu par manque de mobilité. "Greñudo"n°44 fut éprouvé par sa première visite au cheval. Quite hésitant de Clemente. Ginès développa sa faena templada sur le même périmètre que Juan Leal, plein centre. Il mit du temps pour placer l'animal, il s'engagea pour une épée entière. Salut au tiers. Avec "Abejaruco"n°67, Ginès ne vit pas le soleil briller, celui-ci se cacha, et la fraîcheur gagna. Leal avait allumé un petit feu et depuis on marchait sur les cendres, la faute aux toros endormis sous la muleta. Malgré les efforts de Ginès Marin auprès d'un La Quinta recevant deux piques et un quite de Clemente plus abouti, la faena s'eternisa dans la misère. La mise à mort n'amena que le silence après deux avis.

     Une "petite" déception côté bétail où l'on retrouva toute la suavité et la mollesse des Domecq, nous attendions des santacolomeños.

                                                     Gilbert Lamarque

   Les images demain, peut être...

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